Dans un temps déraisonnable où parfois il ne reste plus qu’à crier une vaine et impuissante colère, il y a des gens ceux de Venessieux qui n’ont jamais trahi, et qui rassemblent sans sectarisme mais sans céder à la politique du chien crevé. Ils sont sur le terrain et en même temps ont le souci de la formation et de la compréhension du monde. S’il reste un espoir au parti communiste français, ils en sont les porteurs parce qu’ils ne se payent pas de mots depuis les Etats majors parisiens, ils ne sont pas “parachutés”. Eux et le maire de la ville, une femme Michèle Picard qu’une autre femme Marie Christine Burricand présente ici clairement et nous l’approuvons. (note de danielle Bleitrach dans histoireetscociete)
Au royaumes des faux culs, la langue de bois est reine
La 14éme circonscription déchaîne les médias. Ce n’est pas la première fois. Première leçon pour les états majors parisiens qui semblent avoir oublié que tout ce qui passe autour de Vénissieux libère les passions, c’est quand même la plus grosse ville hors région parisienne, dirigée par un maire communiste de France, en l’occurrence une maire. C’est bien pour cela que les apprentis politiciens en quête de gloire sautent sur la circonscription comme les abeilles sur le miel.
Les communistes de Venissieux, Michèle Picard et toux ceux qui sont engagés pour envoyer le maximum de députés de gauche à l’Assemblée nationale se rassemblent pour une majorité à l’assemblée nationale. Une coalition a été formée et c’est normal donc que la candidature fasse l’objet d’un débat de tous dans l’objectif de battre les représentants de Macron , Le Pen et Zemmour. Or, le candidat imposé par la FI ne nous semble pas être en l’état de le faire. La première question c’est celle de son ancrage local et de sa connaissance de la circonscription quasi inexistants. En 2017, il est candidat dans la deuxième circonscription de l’Isère. Visiblement, la gauche ne l’a pas rappelé pas plus que celle de la région parisienne où il semble pourtant avoir quelques liens! Nous ne sommes pas la zone de reclassement des candidats dont les autres ne veulent plus. Quand j’entends une sénatrice de gauche EELV expliquer que les députés sont une représentation nationale, donc on s’en fiche des ancrages locaux, je complète : une représentation nationale construite à partir des circonscriptions et non en liste nationale. Et nous défendons une conception qui mêle les deux termes, une représentation nationale émanant des territoires et ancrages locaux, sans laquelle les citoyens seraient toujours plus éloignés de leurs représentants.
La seconde question est sa capacité à rassembler la population autour de valeurs communes. Or, il a fait l’objet d’un premier jugement pour injures racistes envers une jeune policière contre lequel il a fait appel. D’autre part, chacun peut prendre connaissance de propos plus que discutables sur le net, très loin du socle commun des valeurs de la gauche. Et si la gauche faisait semblant de ne pas s’en apercevoir alors elle se trahirait et nous trahirait.
J’ajouterai que je trouve pour le moins étrange de remplacer des candidatures féminines talentueuses par des candidatures masculines parachutés là où la gauche peut gagner, tout en exigeant la parité chez les autres.
C’est pourquoi je reprendrai les mots d’un électeur de gauche rencontré sur le marché des Minguettes hier: ”Melenchon nous la fait à l’envers!” Nous voulons battre la droite et l’extrême droite en rassemblant la population, la plus légitime parce que la plus efficace pour le faire, c’est Michèle Picard!
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marsal
Tout mon soutien )à Michèle Picard et aux camarades de Vénissieux !!