Ce sommet du G 20 (1) témoigne une fois de plus du refus manifesté par la totalité du monde de participer à un conflit “occidental” et de suivre les fausses indignations du camp des prédateurs. En effet, les USA et leurs vassaux ont tout fait pour que la Russie en soit exclue et ils n’ont rien obtenu ni de leur hôte, l’Indonésie ni des pays comme la Chine et l’Inde. Le refus n’est pas que symbolique, il dit que les problèmes planétaires exigent la présence et la discussion de tous. ( note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dans cet article : Conflit, Economie, Économie Mondiale, g20, Russie, sanctions, Ukraine20 avril 202
Les ministres de l’Économie et des Finances et les gouverneurs des banques centrales du Groupe des Vingt (G-20) se réuniront aujourd’hui à Washington, pour la première fois depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Dans le cadre de la semaine des réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, les dirigeants financiers y assisteront en personne ou virtuellement et des déclarations sur la situation de la Russie au sein de l’économie mondiale sont attendues.
Selon la presse, plusieurs pays occidentaux veulent exclure le géant eurasien du G20 à la suite de la guerre.
Mais l’Indonésie, qui préside le groupe cette année, reste « impartiale ». D’autres membres comme l’Inde ou la Chine ne l’ont pas condamné jusqu’à présent.
Le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, a confirmé sa présence, alors même que les États-Unis exprimaient le désir de demander l’expulsion de la Russie du groupe.
Cette semaine, un responsable du département du Trésor américain a déclaré que Washington boycotterait certaines réunions de la réunion, si la nation eurasienne y participait.
Les Etats-Unis et leurs alliés vont « poursuivre leurs efforts » pour accroître la pression économique sur Moscou et cibler ceux qui tentent de contourner les sanctions, a-t-il averti.
La position des États-Unis fait suite à une déclaration précédente du ministère français de l’Économie, dans laquelle ils ont averti que plusieurs pays du G7 pourraient quitter la réunion du G20 lorsque le représentant russe s’exprimera.
Plus tôt, fin mars, le président américain Joe Biden a estimé que la Russie devrait être expulsée du G20 et a noté que si cela ne pouvait pas être fait en « Indonésie et d’autres ne sont pas d’accord, nous devrions permettre à l’Ukraine d’assister également aux réunions ».
La Russie a été expulsée du Groupe des Huit pays les plus industrialisés du monde (G-8) en 2014, après l’incorporation de la Crimée dans la Fédération par volonté populaire exprimée lors d’un référendum, mais maintient sa présence au sein du G-20.
Russie : les États-Unis tentent d’« accrocher » l’Europe à son gaz en imposant des sanctions à Moscou
Le représentant de la Russie aux Nations Unies (ONU), Dmitry Polianski, a déclaré que les États-Unis poursuivaient l’objectif d’augmenter l’approvisionnement en gaz américain en Europe en encourageant le rejet des pays du continent de la matière première russe.
« Nos collègues américains pragmatiques cherchent ouvertement à leur tirer le maximum d’avantages économiques. En poussant les Européens vers des sanctions économiques de plus en plus sévères, Washington, qui souffre le moins dans ce scénario, entend les « accrocher » fermement à son gaz au fil du temps », a déclaré le diplomate lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’organisation.
Dans le même temps, Polianski a assuré que « l’économie russe fait face avec succès à la pression des sanctions, trouvant dans cette situation de nouvelles possibilités pour son développement et de nouveaux partenaires sûrs ».
« Le seul pays qui perd tout face à ce qui se passe est, à tous points de vue, l’Ukraine. Mais les autorités de Kiev ne semblent pas l’avoir compris, ou font semblant de ne pas l’avoir compris », a ajouté le représentant russe.
(Avec des informations de Prensa Latina et Russia Today)
(1) Le Groupe des vingt (G20) est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne, dont les chefs d’État, chefs de gouvernement, ministres des finances et chefs des banques centrales se réunissent annuellement. Il est créé en 1999, après une succession de crises financières dans les années 19901
Vues : 235