The guardian, qui pourtant ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de soutenir le bellicisme étatsunien n’ose pas appuyer les dires et les plaintes du régiment néonazi AZOV dans l’enfer du Donbass qu’ils ont eux-mêmes créé depuis dix ans. Malgré le peu de curiosité sur les faux charniers et les meurtres de négociateurs, les partis d’opposition interdits, leurs leaders enlevés et torturés il y aurait donc des limites à la crédulité dont cette presse comparable au Monde chez nous fait preuve? Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, L’aciérie Azovstal, à Marioupol, est le lieu dans lequel ce régiment et probablement ses instructeurs de l’OTAN (dont des Français) est retranché. Il n’est cessé d’envoyer des rideaux de fumée autour de ce “chaudron” en espérant occulter le fond du problème: à savoir les crimes commis par ce régiment aux références hitlériennes et la direction réelle de qui ils agissent et qui n’est pas ukrainienne (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Il est vrai qu’il devient de plus en pus difficile de masquer sous d’indécentes références au judaïsme de ZELENSKY et de son bailleur de fond Kolomoievski (créateur du bataillon AZOV) la manière dont ce bataillon est en fait avec d’autres comme Aidar un régiment néo-fasciste tortionnaire et criminel. Cette semaine outre cet article de The GUARDIAN, RADIO-CANADA s’interrogeait: Le Canada aurait formé des membres du régiment Azov en Ukraine ? Ottawa a plusieurs fois assuré qu’il n’en serait jamais question, mais une enquête de “Radio-Canada” tend à montrer plutôt le contraire. Des documents analysés par Radio-Canada révèlent qu’Ottawa a dépensé l’équivalent de 730 millions d’euros pour former des forces ukrainiennes depuis 2014 et que, malgré des démentis des forces armées canadiennes, “des militaires du régiment Azov, connus pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement”. Le régiment Azov, un bataillon créé en 2014 par la frange la plus dure de l’extrême droite ukrainienne, comptait à l’origine 800 hommes. Selon Kiev, il a depuis été renforcé, intégré à l’armée ukrainienne comme régiment et comporte entre 3 000 et 5 000 hommes qui ne sont pas tous d’obédience néonazie.” on appréciera le “tous”. ‘note de DB pour HetS)
La BBC britannique diffuse une vidéo dans laquelle il est directement indiqué que le numéro de série du missile tombé à la gare de Kramatorsk confirme qu’il appartient à l’AFU, qui a précédemment utilisé ce type d’arme pour bombarder le Donbass, et suggère également que le régime de Kiev diffuse délibérément des fausses informations mondiales sur la situation en Ukraine. 5H ET S)
Article de THE guardian
Des membres du régiment Azov ont dit avoir été victimes d’une arme chimique dans la ville portuaire lundi 11 avril. Impossible à vérifier, faute de preuves suffisantes pour l’instant, selon des observateurs dubitatifs cités par “The Guardian”.Courrier internationalPublié hier à 18h00 Lecture 1 min.
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Le 11 avril au soir, des membres du régiment ukrainien Azov défendant la ville portuaire de Marioupol ont affirmé que les Russes avaient utilisé “une substance toxique d’origine inconnue”. Sur les réseaux sociaux, la chaîne Telegram biélorusse Nexta a décrit des victimes souffrant d’“insuffisance respiratoire” et de “syndrome vestibulo-atactique”.
Une vidéo du régiment Azov, fondé par des militants d’extrême droite, a ensuite été postée mardi sur Telegram, montrant trois victimes supposées. Celles-ci décrivent une “fumée blanche” provenant d’une usine (il s’agirait d’une aciérie tenue par les Ukrainiens) et divers symptômes : acouphènes, tachycardie, difficulté à respirer, vertige et, pour une femme âgée, perte de conscience.LIRE AUSSI Ukraine. Biden accuse Poutine de “génocide”, un terme qu’avait évité son administration
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit prendre cette allégation très au sérieux et le Royaume-Uni a déclaré enquêter sur le sujet.
D’autres hypothèses possibles
Toutefois, des observateurs relayés par The Guardian estiment pour l’heure que cet usage n’est pas démontré.
Dans une série de tweets (ci-dessous), Dan Kaszeta, un expert en armes chimiques, “a averti qu’il était toujours difficile de faire un diagnostic à distance et demandé pourquoi, dans le post initial [de Nexta], une expression aussi précise que ‘syndrome vestibulo-atactique’ avait été utilisée”, résume le journal. Des armes conventionnelles ou incendiaires auraient aussi pu selon lui “causer des problèmes chimiques du fait d’incendies et d’explosions” dans un environnement industriel.
Eliot Higgins, fondateur du site de journalisme d’investigation Bellingcat, basé aux Pays-Bas, indique pour sa part sur Twitter que les symptômes décrits dans la vidéo “ne correspondent à aucune arme chimique [qu’il] connaisse, il n’est pas question de rétrécissement ou de dilatation des pupilles, de convulsions”.
Il juge qu’il sera difficile de prouver l’usage d’armes chimiques, même s’il serait possible en principe de récupérer les munitions, celles-ci n’ayant pas vocation à exploser mais à libérer des substances toxiques.
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