Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le fascisme libéral révèle ses sinistres projets. Déclaration du Président du Comité central du KPRF

Un texte fondamental des communistes russes dont personne ne doit rater la lecture à la veille de différents votes qui nous attendent. La porte est étroite vu ce qu’est devenue “la démocratie française” dont ces élections sont un peu la grande messe, l’opium du peuple et dont la seule vraie question reste : quels moyens avons-nous de résister à cette catastrophe imminente dans laquelle nous sommes engouffrés? Le bon côté de l’affaire est qu’ils ont presque renoncé à jouer avec la peur du loup fascisme après l’avoir fait monter à 30% des votes et 30% d’abstention, et surtout savoir que les combats et les bannières de l’OTAN derrière lesquelles ils nous invitent sont celles décrites ici par ZIOUGANOV. Savoir qu’ils réprimeront les révoltes de la misère que leur politique provoque et qu’ils ont déjà choisi. Entre le libéralisme et le fascisme, ce n’est qu’un simple prolongement, celui de l’acceptation également de la guerre, le choix mortifère (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/209849.html

Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que la confrontation entre l’Ukraine et la Russie “sera gagnée sur le champ de bataille”. Borrell est un opposant de longue date à la Russie. En mai 2019, il a qualifié notre pays de “vieil ennemi”. Mais sa déclaration actuelle a un caractère qualitativement nouveau. Borrel a annoncé publiquement les intentions des stratèges occidentaux, qu’ils avaient jusqu’à présent soigneusement dissimulées. Il ne s’agit pas d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine. C’est une guerre de l’OTAN contre la Russie dans laquelle le peuple ukrainien est utilisé comme chair à canon.

Les mots “négociations” ou “règlement politique” ont disparu du vocabulaire des politiciens occidentaux et de leurs vassaux à Kiev. À l’Ouest et à Kiev, les discours sont désormais exclusivement belliqueux. Des armes et des mercenaires sont fournis à l’Ukraine à flot continu. Une guerre de fausses informations est menée de manière extrêmement agressive.

De plus, les “démocraties” occidentales ne reculent pas devant les provocations les plus viles et les plus sanglantes. Il a déjà été prouvé que le “massacre de Boutcha” a été mis en scène et que l’attaque au missile “Totchka-U” contre la gare de Kramatorsk, qui a tué plus de 50 civils, a été menée par les Banderistes. Mais, comme l’affirmait Goebbels, le maître de la propagande hitlérienne, “plus le mensonge est effrayant, plus il est facile à croire”. Puisque l’Occident a besoin de justifier les atrocités de ses vassaux, nous pouvons nous attendre à davantage de provocations sanglantes.

Les États-Unis et leurs alliés ne se contentent pas d’ignorer le fait que le gouvernement actuel de l’Ukraine est sous le contrôle de nazis purs et simples. Ils protègent ces ordures – les héritiers des criminels fascistes et les auteurs des crimes les plus graves contre le peuple ukrainien. Preuve en est le vote le 7 décembre 2021 de la résolution de l’ONU intitulée ” Combattre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres formes de racisme, de discrimination raciale et de xénophobie “.

Seuls deux pays, en fait, ont soutenu le fascisme en votant contre la résolution : les États-Unis et l’Ukraine. Quarante-neuf pays se sont abstenus. Parmi ceux qui ont refusé de condamner le nazisme figurent toutes les “démocraties”, dont beaucoup ont combattu aux côtés d’Hitler et fournissent aujourd’hui des armes et une couverture politique et de propagande aux Banderistes. Il s’agit du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, des Pays-Bas, de la Pologne, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, de la Croatie, de la République tchèque, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie, de l’Espagne, de la Suède et de la Suisse.

Même les membres du Congrès américain s’inquiètent de la transformation de l’Ukraine en un centre mondial du néonazisme. Mais le vrai pouvoir en Amérique est entre les mains de ceux qui soutiennent les néo-nazis banderistes. Les États-Unis forcent tous les alliés de l’OTAN à envoyer des armes à l’Ukraine, les obligeant à acheter de nouvelles armes américaines, augmentant ainsi les profits des “marchands de mort” aux États-Unis.

L’écran de fumée de la “lutte pour les valeurs civilisées” est levé. Josep Borrell a publiquement assimilé l’Union européenne, l’OTAN et les Banderistes. En Occident, ils ne peuvent plus cacher leur haine historique de la Russie, leur désir de la supprimer, en s’appuyant une fois de plus sur les forces les plus sinistres sous la forme du néonazisme.

Dans ces circonstances, la solidarité de toutes les forces progressistes du monde est importante. Il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources spirituelles, intellectuelles et économiques de la Russie pour repousser le fascisme libéral. Le pays a besoin d’un nouveau cours basé sur les propositions du KPRF. La politique socio-économique de l’État russe doit subir des changements fondamentaux, non seulement pour briser les sanctions, mais aussi pour s’engager sur la voie de l’indépendance vis-à-vis des importations, pour une industrialisation accélérée, en s’appuyant sur le génie créateur du peuple, sur les énormes ressources naturelles et le potentiel de production de la Russie. Le socialisme est notre avenir

UNE VIDEO de C NEWS qui illustre bien le propos de Ziouganov : qui commande en Ukraine ?

http://www.youtube.com/watch?v=SpdATCNx734

Signalé par reveil communiste


Print Friendly, PDF & Email

Vues : 644

Suite de l'article

3 Commentaires

  • Xuan

    Le nid de frelons enfumé a l’usine Azovstal de Marioupol peut_il essaimer dans l’Europe “civilisée”
    ?
    Retour de mercenaires et de nervis à l’envoyeur :

    Le député à la Douma d’État du Parti communiste de la Fédération de Russie Denis Parfenov:
    Les nazis ukrainiens commencent à menacer les partis communistes européens. A Lisbonne, devant le bâtiment du Parti communiste portugais, un rassemblement anticommuniste s’est tenu sous les drapeaux ukrainien et rouge noir de l’UPA. Les locaux de l’UCP à travers le pays ont été vandalisés par des vandales. [sur svpressa]

    Répondre
  • Papadopoulos G
    Papadopoulos G

    Je partage l’expression “fascisme liberal” cela exprime bien ce que sont nos liberaux comme notre candidat president en France. Le camarade Ziouganov a une exacte analyse.

    Répondre
    • etoilerouge
      etoilerouge

      D’accord aussi fascisme liberal

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.