Alors que les médias occidentaux en sont déjà à parler d’une rencontre entre Poutine et Zelenski, y voyant une sorte de reconnaissance de l’échec de la Russie, le propos est différent du côté russe, mais le point sur lequel les deux parties s’entendent n’est pas négligeable. « Nous avons reçu des propositions écrites de l’Ukraine confirmant son désir d’un statut neutre, non aligné et non nucléaire, avec la renonciation à la production et au déploiement de toutes sortes d’armes de destruction massive, y compris chimiques et bactériologiques », ce qui est la première proposition concrète que l’on ne peut pas isoler de ce que nous révélons aujourd’hui à savoir le scandale des armes bactériologiques et la part prise non seulement par la Maison Blanche, mais par les Allemands dans cette affaire. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dans cet article: Armes, Conflit, Géopolitique, Guerre, Politique, Russie, Ukraine, Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky31 mars 2022 | 12 |
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Photo : PL.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré aujourd’hui qu’il n’y avait pas de calendrier prévu pour une réunion entre les présidents de la Russie et de l’Ukraine, celle-ci devant être précédée de la finalisation du texte des accords bilatéraux.
« En ce sens, rien n’a changé », a déclaré le haut responsable russe dans des déclarations à la presse, faisant référence à l’une des décisions sur lesquelles les délégations de Moscou et de Kiev se sont mises d’accord, lors des négociations de mardi dernier dans la ville turque d’Istanbul.
Le conseiller présidentiel russe Vladimir Medinsky a déclaré aux journalistes que la réunion pourrait avoir lieu simultanément avec la signature d’un traité de paix entre les deux pays au niveau du ministère des Affaires étrangères.
Il a expliqué qu’au moment de la signature et de l’examen du document, les deux présidents pourront discuter « des détails de l’accord, des nuances et des détails politiques », a rapporté l’agence de presse TASS.
« De cette façon, si le traité est rédigé rapidement et que le compromis requis est trouvé, la possibilité de parvenir à la paix sera beaucoup plus proche », a-t-il ajouté.
Le chef de la délégation russe dans les négociations avec l’Ukraine a averti que le Kremlin présenterait ses propositions pour un traité de paix après avoir étudié celles de Kiev.
S’adressant à la chaîne de télévision RT, il a rappelé que les conditions de Moscou pour la cessation des hostilités et la fin du conflit ont été présentées à la partie ukrainienne dès le début de l’opération militaire, « mais maintenant nous voyons qu’il est possible d’aller vers un compromis ».
Il a déclaré qu’il y avait encore un long chemin à parcourir pour préparer un accord entre Moscou et Kiev à des conditions acceptables pour les deux parties.
Il a noté que les propositions des autorités ukrainiennes représentent les premières propositions concrètes formulées par ce pays et qu’elles impliquent un engagement de leur part, a rapporté l’agence de presse TASS.
Le représentant russe a expliqué qu’en réponse à cette mesure, Moscou en a pris une autre, se référant à la désescalade militaire progressive dans les directions des villes de Kiev et de Tchernigov.
« Le deuxième grand pas de notre part est lié à la possibilité de tenir un sommet au moment où les ministres des Affaires étrangères signeront le traité préparé », a-t-il déclaré.
Quelques heures plus tôt, Medinski a déclaré aux journalistes que les propositions écrites de l’Ukraine comprenaient un refus de rejoindre des blocs militaires, une interdiction de placer des bases militaires et des contingents étrangers dans le pays et de mener des exercices militaires sur le territoire national sans le consentement des États garants, y compris la Russie.
Le chef de la délégation russe a déclaré que le document de Kiev confirmait également son intérêt à rester neutre et sans armes nucléaires.
« Nous avons reçu des propositions écrites de l’Ukraine confirmant son désir d’un statut neutre, non aligné et non nucléaire, avec la renonciation à la production et au déploiement de toutes sortes d’armes de destruction massive, y compris chimiques et bactériologiques », a-t-il déclaré.
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