Washington active tous ses plans de domination mondiale, ce que voient tous les progressistes et pacifistes du monde entier sauf les collaborateurs de l’OTAN invétérés de la gauche française, qui depuis plus de trente ans, le journal l’Humanité en tête, appliquent les plans des USA, c’est que nous sommes dans un tsunami mondial. Les USA ont déjà joué leurs cartes: pétrole et armes nucléaires. Les jérémiades à propos de la paix qui ignorent un tel contexte assorti de leurs perpétuels pleurnicheries sur la merveilleuse petite Ukraine menacée une fois de plus par un méchant tyran, est destiné à faire oublier que celle-ci est déjà une colonie militaire des USA et avec ou sans OTAN s’apprête à installer des armes nucléaires, ce que la Russie ne pouvait tolérer. Toute la planète a saisi l’enjeu sauf les politiciens hors sol et les peuples qu’ils tentent de décérébrer. Voici un panorama qui a le mérite de centrer les enjeux et les dangers. La question est : que reste-t-il d’un parti communiste qui ignore un tel contexte et choisit par pur opportunisme électoral de se porter à la tête de l’OTAN ? Quel projet social espère-t-il appliquer? Les autres y compris Mélenchon sont pires, est-ce une raison?… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il était entendu que les liens commerciaux et la coopération internationale encourageraient le développement d’accords qui éviteraient la Troisième Guerre mondiale (…)
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Par PABLO HERAKLIO POUR CANARIAS-SEMANAL. ORG.-
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il était entendu que les liens commerciaux et la coopération internationale favoriseraient le développement d’accords qui empêcheraient la Troisième Guerre mondiale. Les liens se sont resserrés au fil des décennies au point que tout le monde a plus à perdre qu’à gagner dans une guerre. Cela a été le cas jusqu’à ce que l’un des joueurs ait plus à gagner de la guerre que sans elle.
Les États-Unis sont en crise, et sachant que dans un conflit international d’intensité moyenne-faible elle seraient en sécurité dans leur forteresse, l’Amérique a l’intention de raser et de reconstruire les territoires donnant naissance à un NOM, quel que soit l’ordre dans lequel il est.
Les États-Unis ont décidé de couper les fils de l’interdépendance mondiale. Ce projet va découpler et ajuster les blocs régionaux en reconfigurant progressivement tous les blocs sauf le bloc américain. Les États-Unis activent des plans de découplage mondiaux en réponse à l’incursion russe. Ceux-ci sont basés sur l’isolation des blocs.
Pourquoi les alliés de l’Amérique mèneront-ils leurs guerres ?
Les États-Unis contrôlent leurs alliés en fournissant du pétrole, des armes et des produits énergétiques; leurs victimes ne peuvent résister.
-Bloc Eurasie: L’Europe est sans ressources énergétiques et sans matières premières rares. Ils ont besoin de l’approvisionnement maritime pour s’approvisionner eux-mêmes. Ils n’ont pas les moyens de bloquer les approvisionnements. Ils se battront jusqu’à la mort pour celui qui leur fournira du pétrole, que ce soit les États-Unis ou la Russie.
–Bloc de l’Asie centrale : La Turquie et Israël disposent du gaz et du pétrole volé en Syrie et en Irak. La Turquie a la force nécessaire pour être une puissance régionale, pour organiser les états autour du Turkestan, dont l’origine est le massif de l’Altaï, berceau de la civilisation mongole. Israël est l’OLIGARCHIE FINANCIÈRE des États-Unis, il contient localement l’Iran et collabore avec l’Arabie saoudite pour contrôler la région. A eux tous ils projettent de soutenir indéfiniment l’expansion vers le nord du turco-ottoman.
–Bloc de l’Est: Le Japon et l’Australie sont des régions sans ressources énergétiques et sans matières premières rares. Ils ont besoin de l’approvisionnement maritime pour s’approvisionner eux-mêmes. L’Australie fait déjà partie de l’axe nucléaire AUKUS, les manœuvres dans l’Indo-Pacifique ont déjà commencé. Les États-Unis exacerbent toutes les rivalités entre amis et ennemis en compromettant leurs armées nationales, leurs ressources et leurs politiques tout en réservant leurs propres forces militaires.
Quelle est l’intention finale? La paix nucléaire :
Quand on a pensé que le Club Nucléaire n’était pas composé de plus de 8 pays, on s’est rendu compte qu’il n’y manque que l’Afrique et l’Amérique du Sud. Et même le Chili, la Colombie, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Égypte ont des arsenaux délégués. C’est la paix nucléaire qui s’impose à moyen terme :
–Expansion de l’OTAN. 12 nouveaux candidats pour 2022. Rappelez-vous que ses installations ont la capacité d’échanger des ogives conventionnelles contre des ogives nucléaires, ce qu’on appelle le partage nucléaire.
Bloc Eurasie : l’Ukraine demande des armes nucléaires.
Bloc d’Asie centrale : La Turquie tente d’obtenir des bombes nucléaires. L’Iran réactive son réarmement nucléaire.
Bloc de l’Est : Le Japon appelle à la révision des accords nucléaires.
Le Japon demande l’autorisation de posséder des armes nucléaires. L’Australie rejoint l’alliance AUKUS et les États-Unis lui donnent 12 sous-marins nucléaires.
Le monstre de la technologie a rendu la capacité nucléaire accessible à de nombreux pays et les États-Unis veulent que ces armes prolifèrent comme jamais auparavant.
La paix qui viendra sera nucléaire ou elle ne le sera pas.
UN MONDE EN DÉCOUPLAGE
Il est évident que des décennies de désinformation et d’intoxication ont irrémédiablement nui aux élites qui guident les desseins de leur gouvernement ; y compris ses services secrets. Toute trace de contact avec la réalité a été perdue, comme le montre l’inaction face à l’accumulation de crises non résolues qui les a conduits à la situation actuelle sans remède ; comme le montre l’échec de la COP26. Ils sont victimes de leurs propres idéations magiques et de leur fatigue cognitive de la guerre. Une conclusion annoncée et attendue. Tout soupçon de retenue a été perdu, comme le montrent leurs déclarations de propagande par leurs médias, affichant un bellicisme triomphaliste aliéné de la certitude ou de la réalité ; qui brandit des slogans fascistes sans complexes ni couvertures. Ils ne se cachent même plus. Mais même s’ils n’ont pas caché leur militantisme politique, le problème est que les chiffres, peu importe comment ils sont établis, ne reflètent plus la réalité.
La crise mondiale se profile déjà, les pays se ferment, les États-Unis ne font que tenter de tirer le meilleur parti de ce qui reste de la planète avant de s’éteindre en tant que nation. Parce que les Etats-Unis ont déjà joué leurs cartes les plus fortes par le biais de l’approvisionnement en pétrole de plus en plus stratégique. Il ne peut pas en fournir à tous ses alliés d’une manière nécessaire et pourtant c’est pour lui la seule manière de maintenir un front de guerre gagnant.
Résultat : les États-Unis sont à court d’alliés : il va tous les épuiser et les évincer.
Il ne peut pas non plus relancer l’enrichissement massif de matières radioactives pour répondre à la demande mondiale. La production de la guerre froide ne reviendra pas, car il n’y en a pas assez pour l’approvisionnement mondial en carburant et en explosifs. Soit on assiste au démantèlement des centrales nucléaires, comme en France ou au Japon, soit à la réduction des ogives, comme la Russie et les États-Unis. Peu de bombes mais bien lancées.
Rien de ces tentatives ne fonctionnera, car la faiblesse des Etats-Unis réside dans sa structure, qui est excessivement dépendante de la consommation intérieure et de l’industrie manufacturière extérieure. La réindustrialisation du pays est hors de portée. Il a besoin d’une perestroïka sérieuse, pour ne pas continuer à se tromper avec des plans comme le New Green Deal.
Sa folie nucléaire a déjà été déchaînée deux fois au Japon. Avec un tel pouvoir destructeur à la portée de tous et des capacités cognitives des Etats-Unis si diminuées par l’ivresse du capitalisme, ce n’est qu’une question de temps avant qu’un protagoniste ne recoure à une agression nucléaire légitime. Le génie nucléaire est celui qui se cache dans la merveilleuse lampe que toutes ces élites frottent avec soin pour qu’il sorte et leur accorde un vœu.
Le mien est le suivant : l’OTAN ne doit plus avoir de bases ! https://tarcoteca.blogspot.com/2022/03/eeuu-impulsa-la-reconfiguracion-mundial.html
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Daniel Arias
1 million de morts !
Bilan des USA au Moyen Orient
https://youtu.be/cRktmFPVJxo
Xuan
C’est vrai qu’on ne prête guère d’attention au risque de conflit nucléaire.
Mais dans quel but ? Et pour quel résultat ?
L’interdépendance mondiale ne disparaît pas mais se remodèle, et les USA ne sont pas les seuls acteurs de ce remodelage. J’en reste à la division mondiale en trois mondes, qui sont eux-mêmes divisés et y compris les USA.
Joe Biden s’est félicité de l’unité retrouvée de l’OTAN. Il s’agit toujours de mettre au pas tous ces pays, et de les envoyer au feu, mais l’Europe ressemble encore à une « armée mexicaine ».
Elle s’est unie dans la condamnation de la Russie, la reprise de la propagande de guerre ukrainienne, la censure des médias russes et sur le principe des sanctions.
Mais la propagande de guerre se heurte aussi à la réalité. On assure que la Russie est en train de reculer, comme on l’a assuré pour la pandémie, mais il semble que la prise de Marioupol et du bataillon Azov se précise peu à peu. Le bâtiment administratif a été pris par les tchétchènes.
Zélensky a été applaudi par tout le parlement, y compris Le Pen, qui se tient « à ses côtés », mais au-delà de l’hémicycle les manifestations n’ont pas rassemblé des millions de protestataires.
Ensuite les sanctions économiques et financières n’ont pas l’effet voulu.
Au contraire elles accentuent les divisions internes à l’UE, entre les pays qui peuvent supporter les effets des sanctions et les autres. Mais aussi au sein de chaque pays puisque la hausse des prix a déjà occasionné des mouvements populaires.
Il existe déjà des différends idéologiques entre la Pologne et l’UE. La Commission européenne a engagé le 22 décembre 2021 une procédure en manquement contre la Pologne à la suite des décisions de son Tribunal constitutionnel des 14 juillet et 7 octobre. De mauvais souvenirs lituaniens ressortent lorsqu’elle célèbre le 100e anniversaire du « miracle sur la Vistule ». Mais surtout l’afflux de réfugiés ukrainiens sur son territoire accentue ces contradictions.
La Suisse qui s’est lancée pour la première fois dans la guerre économique calcule qu’un rejet même partiel du gaz russe pour le chauffage coûterait trois milliards de francs au gouvernement fédéral, et qu’un rejet complet des sources d’énergie russes coûterait à chaque habitant du pays trois mille francs par an selon Sonntagszeitung .
Olaf Scholz a déclaré que l’Europe n’avait pas d’alternative au carburant russe. Selon Klaus Ernst, président de la commission du Bundestag sur l’énergie et la protection du clima : “Oui, il serait techniquement possible de payer en roubles. Du point de vue de la Russie, cela a du sens. La décision [du président russe Vladimir] Poutine obligerait les pays figurant sur la liste des “États hostiles” à contourner les mesures de sanctions. Cela pourrait encore alimenter les discussions sur le boycott des vecteurs énergétiques russes ». On s’en doute, d’ailleurs la Pologne a déjà refusé selon le président du conseil d’administration de la société pétrolière et gazière polonaise PGNIG, Pavel Mayevsky.
Les conséquences sur les monopoles capitalistes commencent aussi à peser, avec des réactions différentes entre Renault qui accepte de cesser sa production en Russie, Leroy Merlin et Total, qui refusent, ce dernier engageant une procédure judiciaire contre les accusations de Jadot. De toute évidence les monopoles français cèdent à contre-cœur aux injonctions des USA et au chantage de Zélensky parce que leurs intérêts sont bafoués.
Reste la forme militaire de la guerre. Outre les piaffements d’impatience de la Pologne, les dirigeants de l’OTAN ont convenu de déployer quatre groupements tactiques en Europe de l’Est, suivant la déclaration à l’issue du sommet des pays participants à Bruxelles.
“Nous créons quatre groupements tactiques multinationaux supplémentaires en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie”. “Les Alliés ont exprimé leur intention de renforcer leur soutien à l’Ukraine, y compris la cybersécurité et la lutte contre les menaces chimiques et nucléaires”. « Les mesures que nous prenons pour assurer la sécurité de l’alliance nécessitent des ressources appropriées. Les Alliés augmentent considérablement leurs dépenses de défense ». Mais on notera que le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, a considéré qu’il était impossible d’envoyer des soldats allemands en Ukraine.
Là aussi l’Europe marche en ordre dispersé et sans discipline.