8 mars 2022, 08:46. Ce dont le système de propagande qui s’est installé de part et d’autre et que nous subissons en haute intensité en occident, c’est ce que la guerre découvre. En France, nous ignorons totalement des FAITS et en particulier ce que nous appelons avec des sanglots compatissants “la résistance du peuple ukrainien” par exemple à MARIUPOL devenu la base de ces néonazis désormais intégrés à l’armée ukrainienne et chargée de la former. Il suffit de lire ce que décrivait en 2014 celui que nous avons appelé l’homo sovieticus et ce que les habitants du Donbass mettent en évidence dans les territoires “libérés” pour se rendre compte que hier comme aujourd’hui, la presse, les médias français refusent de voir ce sur quoi ils ont fermé les yeux depuis huit ans et sur le refus parallèle de l’UKRAINE d’appliquer les accords de Minsk. Non la nécessité de démilitariser et dénazifier l’Ukraine n’est pas une simple vision paranoïaque russe. Il faudra bien que les piètres leaders occidentaux et les experts qui se succèdent sur les plateaux de télévision se rendent compte que leur vision n’est pas disons “complète” et qu’elle n’est pas tant s’en faut partagée par l’ensemble de l’humanité. Ils croient avoir gagné la guerre de la communication mais on s’aperçoit de plus en plus qu’en dehors de l’UE, les USA et quelques autres occidentalisés, la quasi totalité du monde sait ce qu’est l’hypocrisie de la vertu occidentale, des sanctions, des blocus et de la propagande à sens unique sur les vertus de la démocratie. Il va y avoir des surprises d’autant plus douloureuses que rien n’aura préparé nos politiciens et médias vertueux à ce désaveu général et à ses conséquences qui malheureusement seront payés par les plus pauvres. Demain nous allons tenter de vous présenter ce qui se joue dans les négociations iraniennes, ce n’est pas triste. Les USA se présentent partout : “on vous enlève vos sanctions, vos blocus si vous ouvrez les vannes “… Et plus de propagande contre vous, tous contre la Russie devenu le grand satan de la planète… (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
Texte : Dmitry Zubarev
https://vz.ru/news/2022/3/8/1147524.html
Les autorités de la LNR vont lancer une enquête sur les activités d’une prison secrète du bataillon nazi ukrainien Aidar dans le village de Polovinkino après la libération de la république, a déclaré la première vice-ministre des affaires étrangères de la LNR, Anna Soroka.
Dans la LNR, M. Soroka a également supervisé l’exhumation de corps de civils tués dans des bombardements et le dépôt de plaintes auprès de la CEDH et de la Cour pénale internationale par des victimes et des parents de victimes.
“Savez-vous combien il est effrayant de penser maintenant que nous devons (étudier) ce territoire libéré de l’occupation ? Le village de Polovinkino est une chose. Nous avons juste des témoignages de personnes qui savent : torturé, torturé, des murs pleins de sang. Où sont passés les corps ? Il est clair qu’ils étaient cachés quelque part à proximité”, rapporte RIA Novosti Soroka.
Selon elle, le bataillon Aidar était basé à Polovinkino, qui avait installé une prison dans une ancienne usine de saucisses pour les miliciens et les civils capturés.
“Ils les ont abattus et enterrés quelque part. Certains sont revenus et ont raconté ce qui se passait là-bas… Donc maintenant, notre objectif est d’aller à Polovinkino dès qu’ils sont libérés. Avec ces gens, qui ont été emprisonnés là-bas, torturés, tués, abattus au-dessus de leurs têtes. Ils ont tout vu, ils le savent ; nous allons aller voir”, a déclaré M. Soroka.
Auparavant, le ministère russe de la Défense avait déclaré que tous les visages, voix, numéros et coordonnées de téléphone, adresses IP, ainsi que la correspondance de tous les nazis ukrainiens impliqués dans les simulacres d’exécution de résidents de la LNR et de la DNR étaient enregistrés et identifiés.
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Daniel Arias
Pendant ce temps sur Cbouse:
https://youtu.be/Nm2I_cvHly0
Il me semble qu’il y a un sérieux déphasage entre les évènements et le discours tenu.
Nous nous interrogions sur l’envergure d’homme d’État il y a peu.
Bernard Malfon
Solidarité avec les frères Kononovitch
Dans l’Huma d’aujourd’hui et celle d’hier pas un mot sur l’arrestation des frères Kononovitch.
Par contre solidarité avec l’Ukraine. S’agit-il de la solidarité à l’égard de ceux qui organisaient le blocus de la Crimée menaçant leurs habitants de famine ?
J’ai envoyé à la rédaction de l’Humanité le message suivant :
” Les frères Kononovitch membres des jeunesses communistes ont été arrêtés par la gestapo ukrainienne
https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Empechons-l-assassinat-des-freres-Kononovich_a15970.html
Dans l’Huma d’hier et d’aujourd’hui pas la moindre information ?
L’huma aurait-elle oublié tous ses devoirs de solidarité à l’égard des communistes et démocrates persécutés ? ”
Il serait peut-être bon que d’autres réagissent comme moi.
pedrito
Il y a longtemps que je ne lis plus l’HUMA, moi, CDH pendant 20 ans, invité par la PRAVDA en 72 . L’huma n’est plus communiste. Donc je refuse de passer pour un pignouf qui se prendrait pour un coco parce qu’il lit l’huma en minuscule, svp.
Philippe, le belge
Par ailleurs, ceci est paru dans la version en ligne du journal belge la Dernière Heure (tendance droite libérale) ce qui est TRES étonnant et montre que les lignes bougent peut-être!
La rédaction Publié le 09-03-22 à 17h54 – Mis à jour le 09-03-22 à 17h54
Le régiment Azov: quel est ce groupe associé à l’armée ukrainienne proche de la mouvance néonazie?
La Russie a envahi l’Ukraine entre autres sous prétexte de protéger le pays contre les “nazis”, tels que le régiment Azov. Mais qui sont les membres de ce dernier?
Formé le 5 mai 2014, le bataillon Azov doit son nom à la mer du même nom. Ce groupe paramilitaire formé de volontaires est né pendant la guerre du Donbass. Il s’est illustré lorsque ses combattants ont repris la ville de Marioupol aux séparatistes prorusses en 2014. En difficulté sur le terrain militaire, l’Ukraine l’intègre à sa garde nationale dans la foulée, à l’automne de la même année.
La bataillon Azov se distingue par son alarmante réputation. Le “bataillon” Azov devient “régiment” à partir d’octobre 2014. Initialement, Azov ne comptait qu’une centaine d’hommes dans ses rangs. Aujourd’hui, 3.500 à 5.000 combattants forment le régiment. Au vu de la situation actuelle, des recrutements actifs sont en cours, comme le rapporte Libération.
D’orientation nationaliste voire ultranationaliste, les dirigeants et fondateurs partagent une idéologie d’extrême droite néonazie. Le régime russe a justifié son invasion en Ukraine pour “démilitariser et dénazifier” le pays et le régiment Azov est souvent pointé du doigt. Sur Twitter, la Russie a déclaré que “des crimes contre l’humanité et des violations du droit international humanitaire sont commis par les Forces armées de l’Ukraine et des groupes néonazis comme Azov.”
Azov n’est pas seulement au front en tant que renfort de l’armée, il fait également la pluie et le beau temps dans les rues. Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, Azov s’affiche fièrement avec des symboles de la droite radicale. Son logo, notamment, ressemble à celui des SS. Aujourd’hui, Azov est perçu comme un eldorado par certains suprémacistes blancs occidentaux.
À noter que Azov est un groupe militaire sous la responsabilité du ministère de la Défense ukrainien et non un parti politique. Cependant, un parti a été créé en 2016 pour porter ses revendications nationalistes en politique: le “Corps national”. Son impact sur la politique ukrainienne est par ailleurs relativement limité.