Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

MACRON VA JUSQU’À LA PIRATERIE, la guerre a-t-elle été déclarée, sommes-nous en Somalie ?

Alors que la FRANCE qui n’est pas que je sache en guerre avec la Russie vient d’accomplir un acte de piraterie internationale contre un navire russe, je dois dire non seulement mon désaccord avec cet acte mais tous ceux qui le cautionnent. Dans un contexte pareil, je juge particulièrement “maladroite” la déclaration de Fabien Roussel proposant que cet État français-là saisisse les biens des oligarques pour y installer les réfugiés ukrainiens. Les oligarques ont pillé le peuple russe, c’est à lui de reprendre les richesses qui lui ont été arrachées et le peuple russe a prouvé dans ce domaine qu’il en était capable. Cette invite sous des allures de “classe’ revient à inciter un état impérialiste, membre de l’OTAN à se substituer à ce peuple. Cela est de même nature que l’attitude des américains de mettre la main sur les biens de l’ETAT AFGHAN, sous prétexte des TALIBANS, ce que dénonce la Chine dans l’article que nous publions ailleurs ou encore l’attitude des britanniques mettant la main sur les réserves d’or du VENEZUELA et les offrant au candidat autoproclamé par Trump, complétement déconsidéré pour ses liens avec les narco trafiquants. Et on s’apercevra bientôt de qui est ZELENSKI, le grand ami de MACRON. Dénoncer l’invasion illégale mais que l’on a rendu obligatoire est un choix qui correspond au droit international, exiger la paix est le rôle des communistes, démagogiquement appuyer le camp des médias et de Macron, n’aide personne au contraire. Cet acte de piraterie français prouve assez ce que la volonté de faire le buzz d’un directeur de campagne de Fabien Roussel, mal inspiré et qui rompt avec la responsabilité des communistes peut aller dans l’inconséquence. Il faut se reprendre.

Voici l’acte de piraterie accompli par la France dans le cadre de l’hystérie qui semble s’être emparée de notre pays et qui n’a qu’un but nous inciter à la guerre avec bien sûr un but secondaire la démagogie électorale qui évite de faire campagne sur un bilan et des projets réels.

Le message est clair, l’Europe compte rester ferme face à Poutine. Un bateau de commerce transportant des véhicules vers Saint-Pétersbourg, soupçonné d’appartenir à une entreprise russe visée par les sanctions prises par l’UE contre Moscou a été dérouté vers Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). La douane mène actuellement des auditions et investigations à bord afin de confirmer ces liens.

Un patrouilleur de la douane, appuyé par une vedette de gendarmerie et un patrouilleur de la marine, a escorté le roulier Baltic Leader, parti de Rouen sous pavillon russe, a précisé Véronique Magnin, officier de communication régional pour la préfecture maritime. Ce bateau de 127 mètres est «fortement soupçonné d’être lié à des intérêts russes visés par les sanctions», a-t-elle précisé, soulignant que cette mesure, signe de «fermeté», était «rare» dans cette zone

Par parenthèse cet acte de piraterie jointe à d’autres expériences anciennes ne serait-ce que l’arrestation de Ben Barka, l’assassinat de THOMAS SANKARA et en LIBYE par des commandos français de KHADDAFI et plus récemment l’avion de MORALES, le président bolivien, rend problématique le lieu de rencontre des négociations puisque Poutine et Lavrov sont désormais persona non grata… Quand on joue la démagogie hystérique on interdit la paix… Ce qui est sûr c’est qu’après une tête folle comme MACRON, je vois mal PARIS être choisi par les belligérants comme une capitale de négociation, mais j’espère me tromper.

Danielle BLEITRACH

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2 Commentaires

  • Xuan

    Dans le cadre de l’OTAN, la bourgeoisie française a déjà pris des dispositions militaires hostiles à la Russie, et cela bien avant que Poutine intervienne en Ukraine.
    C’est-à-dire que la politique de “neutralité” et les visites à Poutine “pour la désescalade” se font avec un couteau dans le dos.

    De la même façon la “non intervention militaire” de Biden n’est pas une position définitive ni une déclaration sur l’honneur, qui n’aurait d’ailleurs pas davantage de sens que la promesse d’un maître-chanteur.
    Selon des informations de l’agence de presse satellite russe, de Fox News et d’autres médias le 27 février, dans une interview sur le conflit russo-ukrainien, le président américain Biden estime que les États-Unis ont deux options :
    outre des sanctions contre la Russie, l’autre est d’entrer en guerre avec la Russie et déclencher une « troisième guerre mondiale ».
    Le 26, heure locale, l’animateur de podcast américain Brian Taylor Cohen a interviewé Biden. Dans l’interview, Cohen a mentionné divers sujets de sanctions que Poutine avait déjà reçues. Biden a déclaré: “Vous avez deux options, déclencher une troisième guerre mondiale et entrer en guerre avec la Russie; deuxièmement, assurez-vous qu’un pays qui viole autant le droit international en paie le prix.”
    Biden a également déclaré que son “objectif depuis le début” était d’amener l’OTAN et l’UE “sur le même front”

    Mais revenons à la “désescalade” de notre jésuite :

    Bien avant l’envoi de Mirage 2000-5 annoncé à la mi-mars en Estonie, la France avait déjà déployé au titre de la “présence avancée renforcée” de l’OTAN, un détachement de 300 militaires et de 12 chars Leclerc, 8 blindés VBCI et 8 blindés VAB, alternativement en Estonie au sein d’un bataillon britannique, et en Lituanie, au sein d’un bataillon allemand. L’armée de l’air et de l’espace déploie régulièrement des avions de chasse pour assurer la police du ciel dans les Etats baltes, ainsi que des avions de chasse, des avions de guet aérien AWACS, des avions de surveillance maritime Atlantique 2 pour des missions de surveillance et de renseignement. La frégate multimissions (FREMM) Auvergne avait également effectué une mission dans la zone en janvier.

    La France a également lancé le 25 février des patrouilles de Rafale, soutenus par un ravitailleur A330 MRTT Phénix, au-dessus du territoire polonais. Deux missions quotidiennes depuis la France sont actuellement prévues, un chiffre qui pourrait augmenter en fonction des besoins, précise l’EMA. Au sol, le dispositif actuel en Estonie (chars Leclerc, VBCI) va être remplacé par un sous-groupement, plus léger, d’environ 200 militaires de la 27ème brigade d’infanterie de montagne (27ème BIM), qui seront déployés aux côtés des alliés danois et britanniques. “On passe à un dispositif basé sur des spécialistes des opérations en zone grand froid”, indique l’état-major des armées.

    La France va également déployer un groupement tactique interarmes (GTIA) de 500 soldats en Roumanie, issus du bataillon dit ” fer de lance ” de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN (VJTF). Ce premier dispositif devrait être renforcé par d’autres déploiements, français ou d’alliés européens, pour atteindre un format de 800 à 1.000 hommes sur le sol roumain, indique l’EMA. Côté naval, la France est en train de “réévaluer” la mission du groupe aéronaval autour du porte-avions Charles de Gaulle. Actuellement en Méditerranée orientale, en soutien de l’opération Chammal de lutte contre les groupes terroristes au Levant, il pourrait être déployé en soutien du dispositif de l’OTAN.

    Elle a hérité le 1er janvier dernier du commandement de la NRF 22 (Nato Response Force), une force de frappe multinationale pouvant être déployée sur court préavis composée de forces terrestres, aériennes, maritimes et de forces spéciales. L’armée de terre, la marine nationale est l’armée de l’air et de l’espace fournissent le plus gros contingent de cette force, avec 8.300 militaires sur les 20.000 que compte la NRF.

    Cette force, en alerte permanente, peut intervenir en deux à sept jours. Côté français, elle intègre 6.500 soldats de l’armée de terre, 900 aviateurs, 300 militaires du 2ème régiment de dragons de défense nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC). Un hélicoptère Caracal, six avions de combat, 4 avions de transport et un avion de renseignement sont en alerte. Au sein de la force dite de deuxième échelon, qui peut passer à 40.000 hommes, la France tient en alerte 200 marins et 400 aviateurs, avec une frégate, un chasseur de mines, six avions de combat et un avion de transport et d’assaut.

    Des équipements militaires ont déjà été envoyés en Ukraine. “Dans les dix années qui ont précédé ce conflit, c’est à peu près 100 millions d’euros d’armements qui ont été cédés à l’Ukraine, par exemple des patrouilleurs pour les garde-côtes en mer Noire, des missiles à vocation défensive de courte portée, pour équiper des frégates ukrainiennes, expliquait le 26 février Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des armées, sur France Info. Depuis le début du conflit, nous avons reçu des demandes de la part des autorités ukrainiennes en matière d’équipements militaires, par exemple des équipements de protection individuelle ou des équipements de déminage. Nous examinons tout cela avec la plus grande acuité et la plus grande célérité.”

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    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      Pour les patrouilles aériennes en Estonie c’est deux patrouilles de deux rafales qui face aux système anti aériens et à la chasse russes ont des chances de survie plus que limitées, les Russes maîtrisent depuis les dernières années de l’URSS les systèmes de tir optroniques qui permettent de tirer sans verrouillage radar c’est à dire en silence.
      L’intercepteur Soviétique MIG-31 développé dans les années 70 reste toujours l’avion de chasse le plus rapide du monde.

      Sur la quantité de patrouilles annoncées c’est de la figuration ; quand je servais dans l’armée de l’air fin des années 80, c’était en moyenne 48 vols par jour uniquement dans ma base ; chasseurs plus les mirages 2000-N bombardiers nucléaires de la Force Aérienne Tactique FATAC.
      A cette époque dans le ciel de France tournait en permanence un mirage IV stratégique équipé de la bombe atomique, très peu de personnes connaissaient sa position et nous étions prévenu de son arrivée au dernier moment.
      Ces 48 vols quotidiens étaient une petite partie parmi les nombreuses bases aériennes de l’Est de la France, à cela il fallait ajouter les bases en Allemagne, GB et Italie.
      Le nombre d’avions de combats mobilisables en un très court temps était énorme à cette époque plus de 500 avions de combats, dont une cinquantaine dans la base où je servais.
      Aujourd’hui la France possède 98 Rafales seul avion qui aurait une chance contre un avion Russe.

      Du temps de la guerre froide les vols étaient bien plus nombreux et les violations des frontières un jeu habituel pour tester les défenses de l’ennemi.

      La dissuasion nucléaire maintenant l’équilibre.

      Comme disaient le Parti Communiste Brésilien récemment la solution pour la paix est le socialisme dans tous les pays.

      Condition nécessaire pour en finir avec les intérêts individuels et les propriétés démesurées source de conflits depuis des millénaires.

      http://www.opex360.com/2022/02/27/des-rafale-armes-de-missiles-air-air-a-longue-portee-meteor-envoyes-dans-le-ciel-polonais/

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