Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

A propos de SIDNEY POITIER et des autres

Franchement je n’ai pas envie d’épiloguer parce que tous ces commentaires sur le premier acteur noir recevant un oscar me font gerber… l’antiracisme est devenu celui de dames patronnesses, moi je préfère les deux racistes prolos de La chaîne, SIDNEY POITIERS et TONY CURTIS, obligés de s’entraider…

POURTANT , il y avait la musique et cela me fait souvenir de ma jeunesse, quand j’allais au Corsaire borgne écouter SIDNEY BECHET jouer petite fleur.. peut être que je me la raconte mais il me semble que ça n’avait pas tant d’importance de savoir qui était blanc qui était noir, c’étaient des préoccupations de yankees… et pourtant la FRANCE s’enfonçait dans les guerres coloniales… Gordon DEXTER, autour de minuit, ressemblait à mon amour corse disparu, ils avaient la même élégance… je n’arrive plus à comprendre pourquoi nous sommes devenus aussi stupides que les yankees… Aussi racistes et aussi faux culs…

comment vous dire qui nous étions dans ma jeunesse? Un film s’impose, Rendez-vous de juillet, nous sortions de la guerre, nous voulions un monde de fraternité et de liberté et personnellement, je voulais faire le tour du monde, mais j’avais en moi la force de tout renverser et cette musique me paraissait celle qui traduisait mon appétit… Je détestais ce qui se passait au USA et pourtant il y avait quelque chose de leurs excès qui nous correspondait :

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4 Commentaires

  • SMILEY
    SMILEY

    Plutôt que son sourire un peu banania je préferais la réserve pleine de dignité de Woodie Strode. De Spartacus au générique d’entrée de Il était une fois dans l’Ouest en passant par le Sergent noir, lui n’a jamais abandonné son attitude de défiance à l égard de l’Amérique blanche parce que malgré tout encore aujourd’hui les vies des noirs comptent.
    Même si dans la chaleur de la nuit est un film bien foutu Sydney Poitiers y joue un type bien élevé et éduqué qui se heurte à des petits blancs médiocres, ploucs racistes mais que le film montre avec pour eux le regard d’un autre racisme, le social, qui n’ en est pas moins cruel.

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    • Danielle Bleitrach

      COMME D’habitude François tu vois une part de la vérité, celle occultée massivement par l’idéologie dominante de notre malheureuse FRANCE, mais tu bascules au-delà… Il suffit de prendre les extraits de film que j’ai choisis pour mesurer que Sidney POITIER n’est pas un yabon banania, rien que “la chaine” dit le contraire… Il est vrai qu’il est lumineux, beau comme un PAUL NEWMAN mais aussi un PAUL ROBESON… iL crève l’écran comme un Gary GRANT, mais comme ce dernier pour qui sait voir cette élégance tire sa force des origines et de la manière dont est dynamité la classe dominante… gary GRANT reste le fils d’un tailleur qui a su bien habiller son fiston pour qu’il aille escroquer les filles de général ou les milliardaires… Sidney POITIER a le calme de l’esclave qui attend son heure… ET connait le prix de la survie…

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      • SMILEY
        SMILEY

        comme d’habitude Danielle tu bascules aussi . Alors que je ne parlais que de son sourire, et un peu b…. ( et puis zut je retire le mot), tu m’accuses d’insulter l’homme dans son intégralité. Et ben non.
        Reste que ses films les plus célebres montrent un personnage policé et qui sait aussi bien en imposer aux flics ruraux que se faire accepter par les grands bourgeois libéraux ( Devine qui vient diner ?)
        Loin de Malcom X, Mohamed Ali, et Huey Newton entre autres qui eux ont perdu leur calme sans attendre leur heure.
        je te souhaite un bon dimanche. A Paris il pleut. je vais voir l expo Vivian Maier qui a conservé toute sa vie ses magnifiques clichés pour elle.

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