Morgan Stanley identifie la plus grande menace pour le marché financier (et ce n’est pas la nouvelle variante du coronavirus)… Baran qui suit les aventures des capitalistes chinois nous envoie un article de rfi que l’on peut mettre en relation avec celui-ci sur les inquiétudes des marchés à propos des Etats-unis. Est-ce que l’aventure des sociétés chinoises à Wall Street se dirige vers la fin ? L’annonce du retrait du « Uber chinois » Didi Chuxing de la Bourse de New York est perçue par les analystes comme le début du retrait des autres géants de la tech chinoise. Malgré les démentis des autorités chinoises, les experts pensent que les géants chinois de l’Internet sous la pression de Pékin devraient suivre l’exemple de Didi Chuxing. En effet, les entreprises chinoises ont pour l’essentiel arrêté de lever des fonds en s’introduisant en Bourse aux États-Unis selon la société de gestion Renaissance Capital. C’est sans doute ce contexte qui explique que le principal risque pour MACRON et les siens soit une désorganisation de la société qui est déjà à l’œuvre dans leur gestion… (note et traduction de Danielle bleitrach pour histoire et société)
voici le texte de rfi
Publié:6 déc 2021 22:17 GMT
Les stratèges de cette société financière se disent préoccupés par la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, qui « restreint les marchés et conduit à des valorisations plus faibles ».
Ce ne sont pas exactement les conséquences de la nouvelle variante qui devraient inquiéter les investisseurs boursiers: c’est l’accélération possible de la réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine (Fed) qui pourrait constituer la plus grande menace pour le marché boursier, selon les stratèges de Morgan Stanley.
« La réduction des achats d’actifs restreint les marchés et entraînera une baisse des valorisations, comme elle le fait toujours à n’importe quel stade de la reprise », ont commenté les experts après que le président de la Fed, Jerome Powell, a mentionné cette accélération possible afin de stimuler l’économie américaine dans sa lutte contre les pressions inflationnistes croissantes.
Morgan Stanley prévient que « les risques d’une bulle boursière aux États-Unis augmentent »
Selon les spécialistes de Morgan Stanley, en raison des changements de politique monétaire, l’indice S&P 500, qui comprend les plus grandes entreprises américaines en termes de capitalisation, va chuter. Ils estiment également que les investisseurs commenceront à exiger des primes de risque beaucoup plus élevées, car ils s’attendent à ce que le taux d’intérêt officiel à long terme soit considérablement plus élevé qu’il ne l’est actuellement.
Les marchés n’ont-ils plus peur du covid-19 ?
En revanche, JPMorgan a prédit la semaine dernière que les marchés continueraient à augmenter malgré la propagation de la nouvelle variante du coronavirus. La banque considère que son apparition doit être considérée « dans le contexte d’une plus grande immunité naturelle et acquise par les vaccins, d’une mortalité plus faible et de nouveaux traitements ».
De même, ces stratèges prédisent que la normalisation progressive des marchés financiers après la pandémie se poursuivra en 2022, avec un indice S&P 500 atteignant environ 9% par rapport à ses niveaux actuels.
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