Un post de l’écrivaine argentine Kari Krenn, qu’elle a publié sur son mur Facebook, et que nous avons publié à la fin de cette interview, a frappé si juste dans son réseau social qu’il a également été reproduit dans plusieurs médias numériques. Son message portait la défense consciente de la Révolution cubaine et une franche lucidité sur ceux qui ont l’intention de la mettre en cause à partir de positions mercenaires.” Ce que traduit cette écrivaine et que je sais que nous partageons un certain nombre c’est ce qu’inspire Cuba pour qui a la chance de la connaitre: de l’amour, c’est un sentiment unique et mérité parce qu’il vous met en relation avec le meilleur de vous-mêmes. Cuba est le joyau de l’humanité et nous devons le défendre. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Auteur: Nuria Barbosa León | internet@granma.cu
7 novembre 2021 19:11:20
Intéressés à connaître plus de détails sur cette intellectuelle et son amour pour notre pays, nous avons eu un dialogue émouvant avec elle.
Comment est né votre attachement à notre nation ?
« Parler de l’amour que je ressens pour Cuba, c’est presque laisser ce petit poète sans voix… Mon amour, dis-je toujours, est né d’une espèce d”« osmose », avec un cher ami cubain (frère de mon âme), qui, vivant ici, m’a fait découvrir cette petite île si lointaine par rapport à mon pays. Petit à petit, avec la furtivité des belles choses, cela a commencé à naître en moi, jusqu’à ce que l’écho s’amplifie , au point que chaque grief envers cuba lacère mon âme. Peut-être que mon sentiment prend sa source dans chacun des êtres que j’aime là-bas, dans mes amis-famille, dans l’authenticité de leur dévouement. Quand ils m’interrogent en disant: Mais … et l’Argentine ne l’aimez-vous pas alors? Je réponds avec la sagesse de celui qui connaît l’immensité de l’amour : une mère peut-elle peser dans son âme le privilège pour un de ses enfants ? Une mère aime-t-elle moins un enfant en présence de cinq autres enfants? Non bien sûr … Cuba, intimement proche de mon cœur, est à côté de ma patrie bien-aimée.
Avez-vous visité Cuba?
« Ce fut un honneur pour moi d’être invitée à apporter mes mots à la Foire du livre et aux festivals de poésie. Qu’est-ce qui m’émeut tant à Cuba? La dignité de son peuple, le dévouement affectueux aux autres, la joie innée du Cubain! Croyez-moi, je n’ai pas vu ça dans d’autres lieux. Nous, les Argentins, sommes en proie à des sentiments dramatiques, nous devenons un monde noyé dans un demi-verre d’eau et, soudain, là ils me sourient et me disent: « Kari, ce qui se passe est simple », et j’apprends tellement … Mais tellement! Et ils m’apprennent à regarder la vie dans sa profondeur. Parfois, je suis attaquée dans les réseaux par ces gens trompés qui m’imaginent « inventer la Havane », sans avoir la moindre idée que je partage les rêves, les luttes, les difficultés, les aspirations de ceux qui, à part entière, ont gagné une place dans mon cœur.
–vous entretenez une lutte frontale sur les réseaux sociaux contre la mafia anti-cubaine à Miami…
La manipulation médiatique qu’ils ont entreprise contre Cuba et contre tous ceux qui l’aiment est brutale. En particulier envers moi, avec des actions méprisables qui ne sont même pas appropriées, mais néanmoins, elles ne me font pas bouger d’un demi-millimètre dans mes convictions. Ils se montrent avec cette haine viscérale, sordide, avec leurs ambitions méprisables, comme une sorte d’engeance poussée à se rassembler uniquement pour nuire. Ils ont déployé ce pouvoir par le biais de robots et de certains infâmes qui se prêtent à ces jeux; ignorant que le peuple souverain de Cuba a approuvé le caractère socialiste par sa propre conviction et non parce qu’on l’oblige. Ils ne savent pas que dans les Cubains coule un sang courageux de Maceo, Martí, Fidel… et tant d’autres, qui ont élevé la dignité et la souveraineté de leur patrie.
Votre réponse à Yunior García sur Facebook et a été reproduite par divers médias… Pourquoi avez vous prêté attention à cette personne ?
« L’écouter a motivé ma réponse. Une réponse que je n’aurais jamais imaginé transcender de la sorte. Je l’ai vu déguisé en leader dans la recherche d’un nouveau pacte social, parlant de droits inaliénables et j’ai commencé à réaliser qu’il était un apostat de tous les idéaux, trompant et manipulant; c’est pourquoi je ne pouvais pas me taire. A posteriori est venue à la lumière sa proximité avec ceux qui essaient de submerger son peuple et maintenant je sens que tout ce que je lui ai dit était insuffisant ! Un jour, il sera conscient de la responsabilité individuelle qui est la sienne, en attaquant les personnes qu’il prétend « soi-disant » défendre. On peut échapper à beaucoup de choses, mais pas à l’interpellation de sa propre conscience : l’éveil sera dur. En vérité, je ne peux comprendre ni de l’intellect ni du coeur qu’il y ait des Cubains qui demandent l’invasion, que leurs symboles patriotiques soient tachés, qu’ils déshonorent la mémoire collective de leur peuple, qu’ils trahissent de cette façon. Cuba a mille choses à améliorer, mille choses à changer à coup sûr, comme nous en avons tous les peuples. Quand ils m’attaquent en me disant de ne pas m’impliquer, parce que je suis une étrangère, je réponds: et pourquoi laissez-vous des mercenaires le faire? Pour que ce soit limpide pour eux comme de l’eau face à leur brouillard.
–¿Est que vous pourriez préciser quel est votre nom, votre profession et vos intérêts majeurs?
–Je m’appelle Karina Silvana Krenn, j’ai été enseignante de profession et de conviction pendant 28 ans dans des écoles privées, publiques, rurales et urbaines marginales de ma province de Cordoue. Actuellement, aujourd’hui à la retraite, je me consacre d’arrache-pied aux deux passions qui m’accompagnent depuis mon plus jeune âge : la promotion sociale et les lettres. Je dis toujours que je n’aime pas autant le titre d’« écrivain » que le titre de tisserand de mots. En les tissant modestement, je touche parfois l’âme des gens…
« Dans le cadre du travail social, j’intègre plusieurs fondations, dans mon pays natal et à l’étranger, qui ont à voir avec les droits humains des enfants, des femmes en situation de violence, des personnes handicapées, des personnes âgées.
« Je rêve qu’un monde plus juste est possible, si nous apprenons à apporter du fond du cœur ces choses qui nous permettent de grandir en tant que société. Si nous apprenons à écraser les egos, les ambitions et la cupidité, afin de construire des ponts vers les autres.
« J’espère que mon passage dans cette vie est justifié par ce que que j’ai pu faire naitre. Pour le reste, la vie humaine, c’est un peu… un soupir éphémère. J’aimerais que nous le comprenions tous à temps. »
QU’AVEZ-VOUS DONNÉ EN RETOUR DANS CETTE JUNGLE D’OFFRES ET DE DEMANDES ?
Article de Kari Krenn
Mieux vaut garder le silence et leur faire soupçonner votre folie, que de parler
et lever tout doute à ce sujet
Abraham Lincoln
Je vous ai lu Yunior. Je vous lis attentivement, essayant de découvrir derrière vos mots, vos motivations, vos messages implicites…
Peut-être que cette navigation quotidienne entre les océans de lettres, nous rend en quelque sorte ductiles en déchiffrant les choses qui transcendent, leur simple empilement …
Les contradictions que vous transmettez sont vraiment immenses !
Vous êtes un homme formé, avec des études académiques selon les récits, je soupçonne qu’en tant que dramaturge, vous avez une grande compréhension des textes, donc vous déclarez que « nous ne connaissons pas la raison des citations », est quelque chose qu’un enfant de cinq ans, au stade préscolaire, serait capable de déduire simplement en ayant entendu les nouvelles … Mmm… Premier mensonge…
Vous insistez sur votre « droit d’avoir des droits ». Oui, chaque personne naît avec l’instinct de chercher le meilleur pour elle-même et, dans l’évolution de notre espèce, ces désirs nous ont poussés à essayer d’atteindre cet objectif.
Là où il y a un besoin, un droit naît… quelque chose que chaque être humain porte intrinsèquement. Mais parfois, il peut y avoir un chevauchement des droits, parmi tant de gens qui habitent le monde, imaginez.
Face à cela, le consensus civilisationnel indique que des efforts doivent être faits pour bénéficier à la majorité; c’est pourquoi nos propres droits sont limités, dans la mesure où les droits des autres commencent…
Vous avez raison de dire que disqualifier l’autre n’est pas bon… et je ne vous parle pas seulement d’expressions verbales, mais d’actions : n’avez-vous pas disqualifié votre propre peuple par vos actions imprudentes ?
Vous insistez pour exiger la démocratie : quelle partie de la démocratie n’acceptez-vous pas, alors que plus de 80% de la population de votre pays a choisi ce type de vie politico-sociale ?
Vous parlez de pluralisme… mais vous vous en prenez à la décision de la majorité simplement parce que vous n’êtes pas d’accord avec elle.
Oui, il est vrai que les bus et les files d’attente pour acheter du poulet sont un problème à Cuba, et vous associez cette circonstance à « la meule officielle des continuismes obéissants et des dogmes irrévocables ». Donc, dans votre analyse basique, le blocus et la guerre masquée de l’impérialisme contre Cuba sont-ils quelque chose d’inexistant et d’inoffensif ?
Ignorez-vous, Yunior, vous un homme qui a étudié grâce à la Révolution, que la vie de toute société implique l’obéissance aux lois qui les ont fondées ? L’ennemi numéro un de toute société humaine est l’individualisme. Et vous et le reste de la caractéristique géographique archipié-lo-qué kick en tant qu’individus:
Mon droit… Mes critères… Mon idée… Mon… Mon… Mon… (Ce besoin constant d’affirmation de soi serait un festin pour Freud et ses amis…).
Vous utilisez le mot « Changer »… un mot que nous connaissons déjà en Amérique latine, parce qu’il a été utilisé comme slogan par tous ceux qui sont venus submerger nos peuples. Comme cela s’est produit ici dans mon pays natal quand le néolibéralisme est venu nous détruire, après qu’il se soit déguisé derrière les ballons jaunes et les mêmes coups de gueule…
Vous savez sûrement déjà ce qui s’est passé dans mon Argentine. Vous étiez ici, donc vous le savez de première main.
En parlant de cela… J’espérais trouver dans vos écrits quelque chose sur votre cours à l’Université Torcuato Di Tella…
Sortez-moi d’un doute: comment avez-vous, vous, cubain ordinaire, dramaturge manipulateur d’améliorations sociales, émancipateur dans la lutte contre le riz moro et la patate douce, vous qui vous plaignez de la difficulté d’acheter du poulet à Cuba?
Je vous le demande parce que moi, écrivain de niveau international, j’ai beaucoup voyagé et je sais, il me serait difficile de payer les frais mensuels très chers dans ce bastion des riches…
Vous êtes si paradoxal : soit il n’y a pas un tel manque à Cuba et vous pouvez en supporter les coûts par vous même… Ou quelqu’un paie pour vous… Soyez honnête, Yunior: Qui vous paie? L’avez-vous dit à vos frères cubains, que vous prétendez défendre ?
Les mains sur le cœur, nous savons tous que dans le monde capitaliste, les prix sont facturés. Personne ne donne rien. Ils peuvent vous fournir quelque chose, en échange de…
Si vous n’avez pas payé avec de l’argent, Yunior… Comment avez-vous payé ? Que devriez-vous faire? Qu’avez-vous donné en retour dans cette jungle d’offres et de demandes ? Ne me dites pas que par affection, ils vous l’ont donné. Comme vous le dites: à d’autres !…
Vous vous identifiez aussi dans votre écriture avec un film yankee : Matrix.
J’aurais pu suggérer de voir du cinéma français, mais même dans votre choix de vous projeter, vous impliquez un regard venu de quelque part.
En vous lisant, je pense auparavant au concept de modernité liquide, si bien élaboré par le sociologue polonais Zygmunt Bauman. Quand il évoque comment les solides réalités de nos grands-parents ont disparu et cédé la place à un monde plus précaire, provisoire, avide de nouveautés et, souvent, épuisant. Ce besoin de changement constant et transitoire… de la liquidité comme de l’eau qui glisse entre vos doigts… consumérisme… mondialisation… le monde jetable… où « toutes les choses s’écoulent, se déplacent, débordent, filtrent et s’écoulent, toujours pour une période de temps limitée et sans occuper un espace concret et défini ».
Bauman propose la dissolution du sentiment d’appartenance sociale et la primauté de l’individualisme, et c’est comme s’il vous décrivait : Vos droits, Yunior… Vos droits… Et encore… Vos droits…
Et l’idée que tendre la main pour acheter des choses matérielles exorcise vos fantômes, dans une société synoptique dont vous pensez et vous imaginez le champion de la justice… dans ces endroits émiques, phalliques ou non, où les gens qui raisonnent comme vous commencent à être placés.
Vous vous demandez peut-être, à ce stade, pourquoi moi, en tant qu’étrangère, je pense à vous… Je pense, parce que j’observe que votre lutte n’est pas la vôtre; parce qu’il est évident que vous avez reçu le soutien de l’empire, celui-là même qui menace d’intensifier les sanctions contre la patrie que vous prétendez défendre… Je pense, parce que les gens qui parcourent le monde, comme moi, remarquent les mensonges et la tromperie à plusieurs centaines de milliers de kilomètres.
Si cette lutte vous appartenait vraiment, si vous n’aviez pas eu de servitudes obligatoires avec qui que ce soit, dans votre acte et face à l’imminence de cette action étrangère qui étoufferait davantage votre peuple, vous, en tant que personne avec des codes et une éthique (si vous les aviez), auriez immédiatement arrêté la marche du 15N!!!
Vous auriez évalué que l’ennemi essaie de s’emparer de votre revendication de nuire davantage à votre peuple. Votre collusion et votre inertie face à cela corroborent que vous n’êtes qu’une marionnette de plus de leur domaine.
Et vous ne le faites pas. Vous n’êtes pas opposés aux vautours qui survolent avides de souveraineté de votre patrie, désireux de faire des charognes jusqu’au dernier vestige de Cuba. Vous, vous espérez ce soutien étranger.
Cela me permet alors, en tant qu’étrangère, d’aller à la croisée des chemins pour défendre mes amis et les êtres que j’aime là-bas. Si vous permettez aux étrangers de votre côté, soyez un homme bon et avec les gonds bien mis pour laisser la même chose se produire de l’autre côté. C’est jouer franc jeu et fair-play: ne pensez-vous pas?
La différence entre vos amis étrangers et moi, ce sont les motivations : je suis émue par l’amour pour cette Patrie qui habite mon cœur. Je ne demande rien à Cuba. Je n’attends rien d’elle. Seul l’amour engendre l’émerveillement… comme le dit la chanson.
Et me voici, défendant le Cuba que j’aime, celui que je choisis comme le mien, où il y a des Cubains qui restent fidèles à leurs principes et gagnent mon admiration et mon respect.
Vous… vous avez mal choisi vos amis étrangers… il est dommage que, pour eux, vous ayez jeté votre destin dans l’abîme de la trahison.
Avez-vous commencé à penser quand vous ne serez plus utile aux charognards du nord, à quel point le chemin de la dérision et du rejet de votre peuple sera caillouteux ? Regardez, Rome paie les traîtres, mais les déteste.
Vous parlez du fait que les droits de l’homme ne sont pas respectés à Cuba et vous vous empilez sous les ailes de l’empire. Juste les bons… de souffrir du respect de tout droit de l’homme qui est nommé.
Expliquez-moi, Yunior… Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas ratifié le Pacte de San José du Costa Rica ? Ou aviez-vous l’intention de dire que c’est seulement ce qui s’est passé à Cuba ?
Dites-moi, Yunior… Comment m’expliquez-vous le cas de Russell Bucklew ? Lorsque les États-Unis l’ont exécuté, malgré l’intervention de la CIDH et selon la Commission interaméricaine, ils ont commis une grave violation des droits fondamentaux de la vie. Protégé par les articles I et XXVI de la Déclaration américaine et en violation des obligations internationales que les États-Unis ont en tant que membre de l’OEA.
En fait, la Cour suprême de justice des États-Unis a conclu qu’il n’avait pas droit à une mort sans douleur, rejetant les appels interjetés, et avec une action en châtiment cruel, l’État du Missouri a exécuté un prisonnier qui avait une maladie en phase terminale, et qui avait été un prisonnier modèle pendant 23 ans, avec un historique exemplaire d’emprisonnement.
Où est passé le respect de la vie humaine, de notre société, s’il n’avait pas le droit de vivre sa vie en prison ? Alors, quelle est la différence entre les États-Unis eux-mêmes et Russell Bucklew? Est-ce votre modèle de pays à imiter, Yunior ?
En fait, la même Commission américaine des droits de l’homme, note que les États-Unis sont actuellement le seul pays de la région qui procède à des exécutions avec la peine de mort, je ne le dis pas c’est eux qui le disent …
Parlez-moi, Yunior… des enfants migrants dans le centre de détention de Donna, aux Etats-Unis… Qu’en pensez-vous ? Savez-vous pourquoi je vous le demande? Parce que si vous permettez le soutien des Yankees à vos luttes, quand ils commettent ces violations des droits de l’homme sur une base quotidienne, je penserai, Yunior, que vous avez été « lobotomisé » de la moralité et de l’intellect, que vous êtes un zombie fonctionnel, une âme dans un chagrin dysfonctionnel et un dissident analphabète même à cause du langage oral et du babillage…
Ou le plus probable et le plus évident : ils ont très bien chargé vos poches… Si je me trompais dans mon évaluation, vous pourriez me le montrer en vous demandant. Uu. ne vous joignez pas à votre marche qui exige des sanctions pour votre peuple. Vous ne le ferez pas… Vous ne le pourriez pas…
Voyez-vous que c’est aussi simple que cela, de démolir votre masque et de montrer votre indignité? Savez-vous quelque chose? Quand quelqu’un qui prétend être un défenseur des droits de l’homme, il est en vérité, il les défend dans n’importe quel coin de la planète.
Regardez-moi au moins : je saute de la défense de Cuba, du Mozambique, de l’Inde, du Myanmar, de la Bosnie ou partout où je vois que la dignité humaine me demande de le faire.
Vous prétendez qu’à Cuba les droits de l’homme ne sont pas respectés? Quelle voix faisant autorité avez-vous? Ceux qui disent cela, à quels intérêts cachés répondent-ils?
J’ai voyagé dans des endroits sur terre où le non-respect des droits de l’homme est flagrant. Ce n’est pas le cas à Cuba.
Il serait long dans ce texte de mentionner les sites dont je parle ou d’écrire mon cv complet, ou mon travail pendant près de 30 ans pour les défendre, et cela me donne l’autorité de l’affirmer.
Je ne comprends pas votre capacité sélective et votre deux poids, deux mesures, Yunior…
Je vous suggère de lire sur la Conférence de Yalta, d’en apprendre davantage sur Roosevelt et Churchill, afin que vous compreniez cela sur les racines de l’interventionnisme yankee… Truman et sa décision de larguer les bombes sur Hiroshima et Nagasaki… la doctrine Truman… le plan Marshall…
Vraiment, Yunior, tu ne sais rien à ce sujet? Vos amis du nord sont les étrangers égarés de la planète Terre. Violateurs compulsifs des droits de l’homme. Les générateurs de guerres, de famine, de mort, de désolation et de destruction.
J’ai déjà entendu vos audios pergeñando votre « marchanta semée », à côté de quelques joyaux de la couronne du mercenaire. Votre avidité pèse-t-elle autant de poids que vous mettiez sur la corde raide la paix de votre peuple ?
N’aimez-vous pas ce que la majorité a choisi?… Eh bien, bienvenue à la démocratie! C’est ainsi qu’elle fonctionne: elle vaut ce que la majorité veut et croyez-moi que, si à Cuba la majorité avait choisi de dire NON au système de gouvernement qu’ils ont, je serais la première à soutenir le peuple.
Il y a un dicton qui dit: Si vous ne donnez pas de solution au problème, vous faites partie du problème. Quel modèle de pays imaginez-vous ?
Disneyworld est fantastique et Narnia n’existe pas… il faut parcourir le monde et regarder le revers de la médaille néolibérale. Qu’est-ce qui vous fait penser que vous et les vôtres serez du côté des riches, dans ce visage du capitalisme ? Oui, vous êtes ignorant. Rêve, Yunior… Rêve! Il rêve d’appartenir à cette élite qui vous ment tant. Pendant ce temps, vous sentez : vous sentez la trahison…
Ce que je vous dis n’est pas un grief, mais c’est la preuve que vos propres actions mettent en lumière; c’est ce que vous dégagez, comme l’adrénaline avec la peur.
Vous pouvez le dire : vous connaissez les droits de l’homme comme moi la physique quantique de Planck… En matière de droits de l’homme, je suis en avance sur vous: je sais, en fait, que j’ai un diplôme sur eux, sur la sécurité des citoyens. Alors allez dans un autre verger pour planter de l’ivraie, pendant que cette amie de Cuba est debout, élèvera la voix pour démasquer les faussaire comme vous.
J’aimerais que vous ayez des arguments à débattre… J’aimerais que vous ne travailliez pas avec la facilité … Je vous souhaite d’obtenir la carte verte, car toutes vos actions nous montrent vos aspirations. Exercer des droits, c’est savoir, en premier lieu, respecter des obligations.
Respect. Res-pe-to. Quelque chose que vous n’avez pas appris.
Le 15 N-Cuba, sera votre version locale des pitreries d’Otaola dans le 24 o-Vatican. Comme vos maîtres du Nord, vous arriverez au point où en sont les Yankees : ils ne peuvent pas gagner, ils ne veulent pas perdre, et ils ne savent pas comment négocier…
Si vous aimez votre peuple, en vérité, cette marche du 15, vous devriez y renoncer; ramassez les miettes de dignité qu’il vous reste et comprenez qu’être digne implique souvent des revers et des ajustements.
Construisez plutôt avec l’arrogance des hommes justes et montrez que vous êtes capable de faire de grandes, vraiment de grandes choses. L’humilité de reconnaître les erreurs est l’une d’entre elles.
Si vous marchez, aller en prison pour avoir violé la loi serait le moindre de vos problèmes! Le pire ? Que vous inscriviez votre nom, pour l’éternité, dans l’inconscient collectif de votre peuple comme un triste fantoche et traître qui est passé avec tristesse… et sans gloire…
À ce stade, vous pouvez dire beaucoup de choses entre autres que vous êtes comme le paillasson à la porte d’entrée, où les Yankees nettoient leurs pieds… Pas le Robin des Bois que vous n’êtes pas du tout. Ne fantasmez plus, dramaturge, parce que des gens comme vous dans mon quartier sont appelés traîtres !
Rappelez-vous: on est maître de ses silences et esclave de ses paroles.
Le monde vous regarde. Moi parmi eux.
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Daniel Arias
Combien de Yunior avons nous dans nos sociétés ?
Ces milliers de cadres qui servent la soupe aux maîtres, pensant un jour être de leur famille où pour une quelconque amélioration de leur condition de vie, être un peu au dessus du voisin et de leurs subordonnés.
lls vendent leur liberté pour une illusion, pour une belle voiture, une belle maison juste le temps de servir avant d’être eux aussi virés quand ils n’ont plus personne à opprimer, devenus également des bouches inutiles pour la grande bourgeoisie.
Dans une ville moyenne une entreprise qui a embauché jusqu’à 45 000 employés, dans la ville, a délocalisé à tour de bras sur des plans établis par des cadres besogneux, brillants et méritants mais totalement idiots, combattant les luttes des ouvriers.
Au début de la pandémie n’ayant plus d’ouvriers à encadrer ou à réprimer un grand plan de licenciement des cadres inutiles c’est mis en place. Ces derniers inutiles qui ont combattu le communisme, personne ne les pleure dans la ville, les journaux n’en ont même pas parlé ou à peine dans la presse locale ou spécialisée.
Bien sûr se sont des départs volontaires ou des retraites anticipées, mais bien des postes supprimés que leurs enfants n’occuperont pas. Leurs enfants n’auront qu’à devenir manager dans un fast food ou un hôtel sans âme en zone industrielle.
Pas d’investissements, pas de stratégie autre que la baisse des coûts.
Ces cadres n’avaient pas droit au chapitre dans l’entreprise comme pourtant le réclamaient depuis longue date la CGT et le PCF.
Les chiens restent des chiens.
Renaud Bernard
Yunior Garcia Aguilera est un opposant cubain. Dramaturge et scénariste, âgé de 39 ans, il profite de la notoriété qu’il a acquise au cours de sa carrière professionnelle pour faire depuis fin 2020 de l’agitation anticommuniste, en vue de changer les fondements de la société cubaine, rien de moins. Fort à propos les autorités ont su l’en empêcher par des moyens efficaces, et il a dû battre en retraite en fuyant en Espagne où il a obtenu un visa. Il compte retourner à Cuba, dit-il. Nous verrons, mais le peuple cubain saura alors lui faire comprendre combien ce retour est vain, sans espoir. Le socialisme ne peut arrêter sa course vers le progrès et revenir en arrière en instaurant le capitalisme et la démocratie bourgeoise à Cuba comme elle existe en Espagne où il a fui. Elle existe aussi en France, peut-on remarquer au passage. Et ailleurs. Le combat continue, baisser les bras n’est pas d’actualité.
Mais il faut être vigilant. Si un Yunior Garcia Aguilera a pu apparaître, avec ses idées farfelues, son comportement est une réalité objective dont on peut craindre qu’elle ne s’étendît, si l’on n’y prenait pas garde. Il y a là un danger, on ne peut totalement écarter le scénario catastrophe de la tache d’huile. Le socialisme montrerait alors une certaine fragilité. Il ne saurait accepter qu’il y ait un loup – des loups – dans la bergerie.
Espérons que le gouvernement de Miguel Diaz-Canel, homme intelligent et capable d’imaginer des ripostes adaptées aux formes modernes de la subversion, saura garantir au socialisme, dans le pays dont il a la charge, la pérennité qu’il mérite et pour laquelle il est conçu.