Romane Frachon est une de ces “jeunes” dont j’aime le courage. Je l’ai connue à cause de Cuba où elle est restée quelques temps pour y découvrir en particulier les femmes de Guantanamo. Quand je l’ai vue pour la première fois je me suis interrogée de quel côté allait-elle basculer et quel compromis lui fallait-il accepter… Pour réaliser son rêve de reporter? … C’est un autre monde mais le courage, le désir de fraternité sont là et je suis étonnée de cette persévérance qui l’a cette fois poussée sur les routes d’Italie… Ce blog l’a déjà accueillie pour nous parler de la médecine cubaine et il est devenu sien parce qu’elle est une autre version de l’urgence d’un autre monde… (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Femmes et frontières, de Romane Frachon et Maud Calves
En Europe, plus de la moitié des migrants sont en fait des migrantes. Face à ce constat, la journaliste Romane Frachon s’est rendue à la frontière franco-italienne. Elle a rencontré des femmes et des minorités de genre en migration, pour rendre compte des réalités de cette partie de la population, constamment invisibilisée. L’occasion aussi de s’interroger sur le rapport de nos sociétés européennes au genre et à la migration. Un podcast à écouter en 6 épisodes, sur toutes les plateformes de streaming.
Episode 1 : Pourquoi les femmes migrantes sont-elles invisibilisées ?
Ni les Institutions, ni les médias, ni même les ONG, ne les incluent à hauteur de ce qu’elles représentent : à savoir plus de la moitié des migrants, en Europe. Et presque la moitié dans le monde.
Dans cet épisode, on se penche sur les raisons de l’absence des femmes migrantes dans nos représentations collectives.
On interroge la géographe Camille Schmoll, la sociologue Elsa Tyszler, ou encore des militantes féministes et des solidaires sur le terrain comme Nicole Scheck, pour rendre aux migrantes toute la place qui est la leur.
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