Alors qu’en France, les médias ont mis le couvercle sur toute information concernant la boite de Pandore, il ne faut parler de zemmour, assurer sa promotion et cacher qui sont les tenants des comptes offshore français, partout dans le monde il n’en est pas ainsi. Ainsi en Espagne et dans le monde hispanique on découvre le profil de ceux qui ne veulent pas payer d’impôts, ce sont souvent des gens de droite, méprisant les couches populaires, et l’écrivain Mario Vargas Llosa en est la caricature. Notons qu’il sévit périodiquement dans le Monde et autre presse qui ne semble pas pressée de révéler ses homologues français (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Tremending 06.10.2021
La semaine dernière, l’écrivain Mario Vargas Llosa a été invité à la convention du PP et y a prononcé des mots qui ont soulevé de l’émoi, notamment pour ce qu’ils révèlent sur son sens restrictif et élitiste de la démocratie. « Les Latino-Américains sortiront de la crise lorsqu’ils découvriront qu’ils ont mal voté. L’important d’une élection n’est pas qu’il y ait de la liberté dans ces élections, mais que l’on vote bien », a déclaré le prix Nobel de littérature. Qui ne s’en souvient pas ?
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Quelques jours plus tard, Vargas Llosa a de nouveau fait les manchettes, mais à cette occasion pour une autre affaire: son nom figure sur les papiers de Pandora. En particulier, Vargas Llosa détient une société offshore dans les îles Vierges en 2015. Cette société a été utilisée pour gérer l’argent des droits d’auteur, vendre des biens immobiliers à Londres et Madrid et payer moins d’impôts.
Vargas Llosa en a parlé ce mercredi pour tout nier: il assure qu’il a ordonné à ses conseillers de déclarer tous ses revenus « sans exception » et que même s’il n’est pas pro-impôt, il les paie toujours.
Bien sûr, si l’on se permet de se prendre pour un donneur des leçons et si quelques jours plus tard, vous êtes pris la main dans le sac, il est normal que cela attire l’attention sur vous. Par exemple, cela incite Antonio Garcia Ferreras, présentateur d’Al Rojo Vivo à La Sexta à vous rendre la leçon. Le journaliste a rappelé à l’écrivain qu’« en plus de voter librement, il faut également payer les impôts », en faisant allusion à ses propos lors d’une convention du PP.
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