Vous vous souvenez de Biden affirmant que l’attentat de l’aéroport de Kaboul serait vengé par une “frappe ciblée” et bien même ça les USA se sont débrouillés d’en faire une catastrophe et de tuer sept enfants innocents, mais aussi un “humanitaire” dont l’article laisse soupçonner qu’il travaillait pour les usa et autres alliés… L’aspect criminel et imbécile qui caractérise les terroristes y compris ceux du 11 septembre à New York est tout aussi caractéristique de l’impérialisme, ils ont bien des choses en commun, la richesse et ses sources obscures des dirigeants comme la prétention à régler les problèmes par la dévastation et la guerre. (note de Danielle bleitrach pour histoireetsociete)
Publié le 14/09/2021 – 15:13
Les États-Unis se sont-ils trompés de cible ? Dans cette enquête traduite en français par Courrier international, le New York Times a rassemblé des éléments de preuve laissant à penser que la dernière frappe américaine à Kaboul, qui a fait dix victimes dont sept enfants, était sans fondement : l’homme qui était visé n’aurait aucun lien avec l’État islamique.
Il s’agissait officiellement “du dernier missile américain tiré au cours de la guerre longue de vingt ans menée par les États-Unis en Afghanistan”, écrit le New York Times. “Qualifiée de ‘justifiée’ par l’armée, la frappe était une attaque par drone après des heures de surveillance, le 29 août, contre un véhicule qui était censé contenir une bombe de Daech, selon les responsables américains, et représentait une menace imminente pour leurs troupes à l’aéroport de Kaboul.”
Le conducteur du véhicule visé par la frappe s’appelait Zemari Ahmadi et était âgé de 43 ans. D’après le frère de M. Ahmadi, cité par le New York Times, neuf autres personnes auraient perdu la vie dans l’attaque américaine, dont sept enfants de sa famille. Washington affirme que Zemari Ahmadi était “un ‘facilitateur’ de [l’organisation terroriste] État islamique [en Afghanistan], que sa voiture était remplie d’explosifs et représentait une menace imminente pour les soldats américains chargés de l’évacuation de l’aéroport de Kaboul”. Mais ce que les militaires “ne savaient manifestement pas”, explique le quotidien new-yorkais, “c’est qu’Ahmadi était un travailleur humanitaire de longue date”.
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