Ce qui résulte des autopsies de gens décédés à la suite du Covid est particulièrement inquiétant et témoigne pour ceux qui survivent à des formes graves de la possibilité de conséquences ultérieures, le caractère vasculaire de la propagation du virus témoigne du fait que c’est l’ensemble de l’organisme qui est atteint et pas seulement les voies respiratoires. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
À la suite de ces travaux, les experts ont pu déterminer des résultats partiels, notamment que des lésions pulmonaires ont été révélées comme les plus fréquentes et les plus importantes, bien que l’ensemble de l’organisme soit affecté, car des dommages ont également été constatés au rein, au cœur, au cerveau et à l’appareil digestif.
Auteur: Granma | internet@granma.cu
30 août 2021 23:08:51
Afin d’aider à connaître le comportement de la COVID-19 chez les personnes qui la contractent, dans quelle mesure le virus se propage dans l’organisme, quelles sont les lésions et quelles réponses y sont générées, une équipe d’experts en anatomie pathologique analyse les autopsies des personnes décédées de la maladie.
Comme le décrit un article sur le site web du ministère de la Santé publique, en août, le groupe temporaire d’anatomie pathologique, appartenant au Minsap, a étudié plus de 320 autopsies, effectuées dans les hôpitaux Dr. Luis Diaz Soto, Salvador Allende, Mario Muñoz Monroy, Manuel Fajardo et Amalia Simoni.
À la suite de ce travail, les experts ont pu déterminer des résultats partiels, notamment que des lésions pulmonaires ont été révélées comme les plus fréquentes et les plus importantes, bien que l’ensemble de l’organisme soit affecté, car des dommages ont également été constatés au rein, au cœur, au cerveau et au tube digestif.
Les spécialistes affirment que la COVID-19 n’est plus considérée comme une maladie respiratoire mais vasculaire, car les récepteurs de l’agent pathogène sont présents non seulement dans l’appareil respiratoire, mais aussi dans les cellules épithéliales et endothéliales, ce qui explique que plusieurs organes souffrent d’une sorte de détérioration.
En ce qui concerne le poumon, des changements ont été observés depuis avril 2021 pour dénoter l’agressivité de la variante Delta et des affectations ont été constatées montrant que les individus étaient malades plusieurs jours avant d’être détectés.
Par ailleurs, le coronavirus a un impact important sur les reins, même sans lésions apparentes.
Les jeunes décédés avaient généralement des comorbidités, étaient diabétiques ou hypertendus et ne le savaient pas, ou présentaient des affections comme l’obésité.
Quant aux femmes enceintes, la réponse inflammatoire de la COVID-19 pose un risque plus élevé, car les femmes enceintes souffrent habituellement d’une inflammation au deuxième trimestre de la gestation, aggravée par celle générée par le virus.
Les experts estiment qu’il est nécessaire de se préparer aux complications à la suite de la maladie. À cet égard, ils estiment que les dommages pourraient entraîner un cancer ou le syndrome de Guillain-Barré, et que des lésions rénales, hépatiques et cérébrales pourraient se produire à cause de la COVID.
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