Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lavrov : les attaques contre Staline sont une attaque contre l’ensemble de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Encore un texte que nous envoie Andrei Doultsev. Lavrov on le sait est un patriote, un héritier de la grande diplomatie soviétique qui, grâce à Primakov et à tout un personnel issu de l’URSS a fait de ce ministère un lieu comparable à nos grandes écoles et a prôné un travail diplomatique de respect des souverainetés. Le ministère des affaires étrangères est un haut lieu de compétence et de culture, la réflexion de Lavrov est tout à fait à prendre en compte et certainement pas avec le crétinisme habituel de nos médias, l’incurie de nos politiciens mais comme une méditation sur l’histoire et ce que signifie le passé dans une période de bouleversement historique comme celui que nous vivons. Il ne peut pas y avoir de “politique” digne de ce nom sans cette culture historique a fortiori quand il s’agit d’un communiste parce que comme le disait Fidel Castro qui n’a jamais cessé de lire et de méditer : “Le communiste est plus fort que le capitaliste, parce que le communiste n’est pas à vendre à n’importe quel prix. Le communiste a une conscience et le capitaliste n’a que de l’argent. Il n’a même pas de patrie, pour lui la patrie c’est là où on lui verse le plus d’argent.”… Le problème de Lavrov c’est qu’il porte cette exigence dans une Russie dont un grand nombre de dirigeants n’ont plus que le profit pour horizon et pour des gens comme lui Staline loin d’être un repoussoir est et a été la chance de la patrie de leur échapper… (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

Pour le ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov, les attaques contre Staline font partie d’une offensive générale contre les résultats de la Seconde Guerre mondiale dans leur ensemble.

https://ria.ru/20210830/lavrov-1747842650.html

VOLGOGRAD, 30 août – RIA Novosti. Les attaques contre Joseph Staline en tant que “grand méchant ” dans le contexte de ses activités avant, pendant et après la Grande Guerre patriotique font partie de l’attaque contre le passé du pays et l’issue de la Seconde Guerre mondiale, estime le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov.

Le ministre des affaires étrangères a fait cette déclaration lors de la cérémonie de remise des étendards des unités militaires ayant pris part à la bataille de Stalingrad au musée de cette bataille à Volgograd. M. Lavrov a également déposé des fleurs au mémorial du Panthéon de la Gloire et à la tombe du Soldat inconnu, en compagnie du gouverneur de la région de Volgograd, Andrei Botcharov.

Lors d’une réunion avec des anciens combattants, le ministre des affaires étrangères a exprimé l’avis que l’histoire “ne doit pas être touchée” et doit être préservée.

“L’histoire, bien sûr, doit être perçue dans sa globalité, dans toute son ambiguïté, sa complexité”, a souligné le ministre.

Il a ajouté qu’il y a maintenant un mouvement florissant de “poiskoviks” (chercheurs de tombes) qui font un travail difficile.

Pour sa part, le gouverneur Botcharov a déclaré que cet événement était “l’une des étapes de la préservation de la mémoire historique”.

Le 22 août, Vladimir Poutine a soutenu l’initiative de M. Lavrov visant à instaurer la Journée des “poiskoviks”  en Russie et a proposé d’en discuter après la fin de la campagne électorale.

La bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 – 2 février 1943) est l’une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, qui a changé le cours des événements.

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1 Commentaire

  • Ali
    Ali

    Avec tout le respect à Mr. Lavrov, restaurer le nom ancien de cette ville, Stalingrad, sera un pas concret qui vaut des pages de belles paroles sur Staline. Merci camarade Danielle pour ce site merveilleus qui, comme un poumon, nous donne l’oxygène et l’espoir

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