Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

OUI l’Italie est le maillon faible (chinois) du G7. Par Zack Cooper (Aei)

Voici un article de la presse italienne sympathisante du projet Biden et qui tente de mobiliser des Italiens réfractaires de la base au sommet à rentrer dans la croisade anti-Chine. On ne comprend rien à la campagne éperdue des médias aux ordres contre la Chine, capables de relayer n’importe quel fake-news si on ne mesure pas la difficulté devant laquelle se trouvent les USA y compris face à leurs alliés. Les Italiens seraient le “maillon faible”, mais l’Allemagne de la CDU, le monde des affaires l’est également. (note et traduction pour hstoire et société)

Par Francesco Bechis | 11/06/2021 – Les étrangers

Se l’Italia è l’anello debole (cinese) del G7. Parla Cooper (Aei) – Formiche.net

Attention, l’Italie est le « maillon faible » du G7 c’est l’analyse faite par  Zack Cooper, chercheur à l’American for enterprise institute, l’un des plus grands experts américains sur la Chine ayant travaillé avec le Pentagone, il met en garde le gouvernement Draghi. Si, avec sa tournée européenne, le président américain Joe Biden tente de rassembler ses alliés dans le défi à l’autoritarisme chinois, à Pékin, ceux-ci en sous mai travaillent à faire exactement le contraire. Le Bel paese est dans le collimateur plus que tout les autres. D’autant plus qu’à Rome, il y a ceux qui n’en font qu’à leur tête.

Comme Giuseppe Conte et Beppe Grillo, qui envisagent une visite à l’ambassade de Chine pendant que Draghi rencontre Biden.

La Chine,elle pousse en avant ses intérêts, rien de nouveau. Ce n’est pas un mystère que l’Italie est le pays le plus proche de la Chine au sein du G7, le premier à rejoindre la nouvelle Route de la Soie. Cela rend les Américains nerveux.

Pourquoi ?

M. Biden est venu au Royaume-Uni pour rassembler le G7 autour des valeurs démocratiques et créer un front uni pour défier les régimes autoritaires. La Chine poursuit toujours la même stratégie : viser le maillon faible. En Asie, c’est le Cambodge, dans l’UE, c’est la Hongrie. Au G7, la Chine n’essaye certainement pas avec le Royaume-Uni ou le Japon. Ils essaient avec l’Italie, et ils le feront de plus en plus dans les années à venir.

Quelle est l’importance de la Chine dans ce voyage de Biden?

C’est là essentiel . Personne en Amérique ne se fait d’illusions, les intérêts de l’UE ne convergent pas toujours. Biden a besoin d’aide sur le front de la sécurité, de la technologie, à Bruxelles, il donne la priorité à l’économie. Un premier compromis peut être trouvé sur la question des valeurs, avec la réaffirmation des valeurs démocratiques et de la résilience du bloc occidental.

Par rapport à Trump joue-t-il une autre musique ?

L’approche a changé. L’accent est mis davantage sur la construction d’alliances entre pays démocratiques et sur le respect des droits de l’homme, de Hong Kong au Xinjiang en passant par Taïwan. Dans ce cas, l’accord avec l’UE s’accroît, le gouvernement chinois a commis une erreur en sanctionnant les parlementaires, les fonctionnaires et les groupes de réflexion européens.

Les relations avec Boris Johnson et le Royaume-Uni reprennent avec la signature d’une nouvelle « charte de l’Atlantique ». Pourquoi Biden se tourne-t-il vers Londres ?

Il y a plusieurs raisons. Le rôle anglais dans l’Indo-Pacifique en fait partie. Mais surtout Biden cherche à rassembler le front des alliés européens autour d’une coalition occidentale et démocratique. C’est la condition préalable à l’établissement d’une stratégie commune dans des domaines controversés. En Asie, avec l’administration précédente, les États-Unis ont agi de manière erratique, répondant aux provocations chinoises sans véritable feuille de route. Le premier terrain de rencontre est celui des valeurs.

Mais pour le reste il y a les divergences. Biden réussira-t-il à faire changer d’avis ses alliés au sujet de la 5G chinoise ?

Je doute que nous voyons le sujet émerger en public. L’administration a préparé la visite en Europe en choisissant de miser sur les points de rencontre entre alliés et en désamorçant quelques mines à l’avance, comme cela a été fait avec la levée des sanctions sur le gazoduc russe en Allemagne Nord Stream II. Dans les coulisses, cependant, la pression continue à s’exercer face à des alliés qui n’en font qu’à leur tête.

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