Histoire et société

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G7 : un “mont Rushmore” de déchets pour accueillir les leaders du monde

Insolite.

Peut-on recycler le G7 ? Là est la question… (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Publié le 09/06/2021 – 20:18

La sculpture du “Mont Recyclemore”, prise en photo près de Carbis Bay, au Royaume-Uni, le 9 juin 2021. PHOTO / ADRIAN DENNIS / AFP
La sculpture du “Mont Recyclemore”, prise en photo près de Carbis Bay, au Royaume-Uni, le 9 juin 2021. PHOTO / ADRIAN DENNIS / AFP

Vendredi 11 juin, les dirigeants des pays membres du G7 se retrouveront dans les Cornouailles, au Royaume-Uni, pour leur traditionnelle réunion annuelle. Pour les accueillir, le sculpteur Joe Rush a créé une sorte de “mont Rushmore” composé de déchets recyclables affichant leurs visages. Une façon originale de les pousser à faire davantage sur les questions écologiques.

Les visages de George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln ont laissé place à ceux de Boris Johnson, Yoshihide Suga, Emmanuel Macron, Mario Draghi, Justin Trudeau, Angela Merkel et Joe Biden, mais c’est tout comme. L’effet “mont Rushmore” est garanti.

Vendredi 11 juin, le G7 (réunion annuelle qui rassemble les dirigeants de la France, de l’Italie, du Canada, de l’Allemagne, des États-Unis, du Royaume-Uni et du Japon) débutera au Royaume-Uni et, pour l’occasion, les sept leaders auront droit à un accueil assez spécial.

On ne parle pas ici de protocole, mais plutôt d’une œuvre d’art qui a été érigée près de l’hôtel où se tiendra la réunion, explique la BBC :

Celle-ci a été baptisée ‘Mont Recyclemore’ et son objectif est de mettre en lumière les dommages causés par la destruction des appareils électroniques.”

Comme l’indique son nom, la sculpture imite le célèbre mont Rushmore, situé aux États-Unis, où sont sculptés les visages de quatre présidents américains emblématiques, mais en les remplaçant par les dirigeants actuels du G7. Par ailleurs, recyclemore signifie en anglais “recycler davantage”.

L’artiste qui a réalisé cette œuvre, Joe Rush, a été mandaté par musicMagpie, un site britannique d’achat et vente d’appareils électroniques et de jeux informatiques d’occasion.

La sculpture, nous apprend le Washington Post, “a été fabriquée à partir de ferraille, de claviers, de téléphones, de circuits imprimés, d’iPad et d’écrans d’ordinateur”. Pour Joe Rush, conclut le quotidien américain, cette œuvre “met en évidence le fait que davantage d’appareils électroniques doivent être fabriqués de manière à pouvoir être réutilisés ou recyclés”.

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