Quand on compare la nature du débat public en France et celui à Cuba, dans d’autres pays socialistes on est littéralement effrayé par la stupidité de nos médias, des forces politiques, leur inconséquence et leur démagogie.. organiser le débat citoyen et l’activité militante, malgré l’infâme blocus, sur l’essentiel voilà ce dont les Cubains sont capables…(note et traduction de Danielle Bleitrach)
PNUD Cuba Les mangroves sont présentes sur 70% des côtes cubaines. Les communautés côtières participent à une initiative visant à les régénérer. le 22 mars 2021 Le changement climatique et l’environnement
L’intervention est une mesure d’adaptation au réchauffement climatique, qui a reçu près de 24 millions de dollars de l’ONU, et sera effectuée sur 30 ans. Il prévoit de sauvegarder 11 000 hectares de mangroves, 3 000 forêts marécageuses et 900 graminées marécageuses, au profit de plus d’un million de personnes.
Le Fonds vert pour le climat a approuvé une attribution de 23,9 millions de dollars pour un projet de résilience côtière le long de la côte sud de Cuba. L’initiative sera complétée par 20,3 millions par le Gouvernement cubain dans sa détermination à contribuer à l’Accord de Paris.
Le projet « Mi Costa », d’une trentaine d’années, améliorera la résilience climatique de plus d’un million de personnes et protégera les habitats côtiers vulnérables.
Lancé par l’Agence pour l’environnement, qui fait partie du Ministère cubain de la science, de la technologie et de l’environnement et soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le projet renforcera les écosystèmes le long de 1300 kilomètres de côtes dans 24 municipalités.
L’île de Cuba est très vulnérable aux impacts du changement climatique. Les projections montrent que, si aucune intervention n’est faite, d’ici la fin du XXIe siècle, quelque 21 communautés côtières disparaîtront complètement à Cuba, et plus de 98 seront gravement touchées par les menaces liées au climat.
Pnud Cuba cherche à restaurer les habitats naturels pour ralentir le changement climatique., par le PNUD
Érosion, inondation et salinisation
L’érosion côtière, les inondations, l’intrusion de sel, la sécheresse et l’élévation du niveau de la mer menacent les réalisations économiques et sociales obtenues grâce à un grand effort de l’engagement du gouvernement en faveur du développement durable et de l’adaptation au réchauffement climatique par le biais du Plan de travail national sur la vie.
Au total, le projet permettra de restaurer plus de 11 000 hectares de mangroves, 3 000 forêts marécageuses et 900 graminées marécageuses. Cette contribution contribuera à améliorer la santé de plus de 9000 hectares d’herbe de mer et d’environ 134 kilomètres de crêtes de récifs coralliens, de barrières protectrices essentielles à l’élévation de la mer et aux ondes de tempête.
L’approche intégrée permettra aux écosystèmes d’agir comme des obstacles aux impacts du changement climatique, qui se manifestent par l’érosion côtière et les inondations, tout en contrôlant l’intrusion de sel.
« Les interventions écosystémiques, avec la participation des communautés, profiteront à plus de 1,3 million de personnes. Ma Costa apportera une contribution essentielle aux efforts de Cuba pour atteindre les objectifs de développement durable, fixés dans le Programme de 2030 », a déclaré Maribel Gutierrez, Représentante résidente du Programme des Nations Unies à Cuba.
« Les impacts de ces facteurs climatiques constituent une menace pour l’existence d’établissements et de communautés côtières. Grâce au financement du Fonds vert pour le climat et au soutien du Programme, ce nouveau projet fournira des contributions précieuses pour le travail des gouvernements dans le cadre de la Tâche de la vie. Ensemble, ces efforts aideront les populations vulnérables à s’adapter aux risques associés au changement climatique », a déclaré Odalys Goicochea, chef de la Direction générale de l’environnement du ministère.
Les ouragans ont également considérablement endommagé l’infrastructure de l’île. En octobre 2016, Matthew a traversé la pointe ouest de Cuba, causant plus de 97 millions de dollars de dommages (2,6% du PIB). Les ouragans Ike (2008) et Sandy (2012) ont représenté respectivement un coût de 293 millions (12,05 % du PIB) et de 278 millions (9,53 % du PIB).
PNUD Cuba Les mangroves aident à protéger les communautés côtières contre l’érosion et les conditions météorologiques extrêmes.
Tirer parti des écosystèmes
« En adoptant des approches écosystémiques et rentables, ce projet novateur protégera et restaurera les habitats naturels, les récifs, les herbiers marins et les mangroves, et aidera les communautés à prendre soin de leur environnement contre les risques actuels et futurs, en raison des violentes tempêtes tropicales et ouragans, de l’élévation de la mer et d’autres changements climatiques. Un aspect clé du projet est l’accent mis sur le travail avec les communautés locales et les autorités pour comprendre la valeur des écosystèmes dans leur propre résilience et leurs moyens de subsistance », a expliqué Maritza García, résidente de l’Agence pour l’environnement.
Mi Costa sera basée sur les résultats d’un projet réussi de résilience côtière, financé par le Fonds d’adaptation et également réalisé par le PNUD et l’Agence pour l’environnement.
Ce nouveau projet renforcera la capacité d’adaptation des communautés côtières vulnérables du sud de Cuba, en réhabilitant la côte, les paysages marins, les écosystèmes et l’hydrologie, en replantant et en restaurant les mangroves et les récifs, et en renforçant la gouvernance climatique des communautés vivant en première ligne de la crise climatique.
Ceux-ci bénéficieront de l’augmentation des centres locaux d’éducation à l’environnement, des centres de renforcement des capacités, ainsi que des mécanismes de coordination locaux et nationaux, qui font partie de la gestion du changement climatique avec une approche à long terme.
Vues : 154
