Il est temps de mettre fin au « drame » américain et ses rumeurs sur le Xinjiang

CHINE / DIPLOMATIE: FM chinois Par Global Times Publié le: Mar 26, 2021 9:42 PM  Oui nous sommes bien à un tournant : les campagnes menées par les Etats-Unis et leurs vassaux pour déstabiliser tous ceux qui leur résistent se heurtent désormais au fait que la Chine n’est ni l’Irak, ni la Syrie, ni la Libye et que sa résistance, celle d’autres pays est en train de démontrer ce que sont les pseudos campagnes sur les droits de l’homme par lesquelles l’Occident capitaliste prétend justifier ses propres crimes intérieurs et extérieurs. On peut signaler que la position du gouvernement chinois est parfaitement appuyée par la population si l’on en croit non seulement les sondages, mais les boycotts parfaitement suivis. Ainsi H&M, puis Nike qui avaient contribué à la diffusion des rumeurs sur les ouïghours subissent un désaveu de la clientèle chinoise. On annonce Burberry en troisième position.(note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Hua Chunying File photo:CGTN
La soi-disant « question ouïgour du Xinjiang », n’est rien d’autre qu’un complot stratégique des États-Unis pour déstabiliser la Chine de l’intérieur, comme l’ancien haut responsable américain Lawrence Wilkerson l’a admis, a déclaré vendredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.

« Il est temps de mettre fin au « drame » du côté américain, a-t-elle noté.

Hua a montré vendredi aux journalistes lors de la conférence de presse régulière du ministère une vidéo de Lawrence Wilkerson, colonel à la retraite de l’armée américaine et ancien chef d’état-major du secrétaire d’État américain Colin Powell, dans un discours prononcé en août 2018.

Si la CIA voulait déstabiliser la Chine, ce serait la meilleure façon de le faire – pour former des troubles, et se joindre aux Uygurs en mettant la pression sur la Chine à l’intérieur plutôt que de l’extérieur, la vidéo a montré Wilkerson en train de prononcer ces paroles.

Les propos de M. Wilkerson faisaient écho aux commentaires de l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo lors d’une conférence en avril 2019.

La CIA « a menti, triché, volé », avait-t-il dit, et « il y avait des cours de formation complets » consacrés à de telles tactiques. « C’est ce que les États-Unis ont dit et fait », a noté Hua.

Cela montre le rôle mensonger joué par les États-Unis et certains de leurs alliés et quelques médias lorsqu’ils attaquent la Chine, a déclaré Hua.

En collusion avec les forces anti-chinoises, ils diffusent des rumeurs sans fondement contre la Chine, a-t-elle ajouté.

Aujourd’hui, les États-Unis et certains de leurs alliés occidentaux ciblent le coton du Xinjiang, affirmant qu’il y a des « crimes » derrière sa fabrication , y compris le travail forcé, la stérilisation forcée et même le génocide. Ils ont également imposé des sanctions aux institutions et au personnel chinois avec ces excuses, a déclaré Hua.

Probablement par parti pris idéologique, ils préfèrent croire les mensonges fabriqués par un petit nombre de forces anti-chinoises plutôt que d’écouter les aspirations communes de plus de 25 millions de personnes de divers groupes ethniques au Xinjiang.

Ils sont réticents à faire face au fait fondamental du développement et des progrès de la région, a noté Hua.

« Donc, après avoir vu la vidéo de Wilkerson, est-ce qu’ils ont encore confiance dans les paroles de leurs propres hauts fonctionnaires? » Hua a demandé.

Les faits ont prouvé à maintes reprises que la question du Xinjiang n’est pas une question ethnique, religieuse ou des droits de l’homme, mais un cas de lutte contre le séparatisme, la violence, le terrorisme et l’ingérence, a déclaré Hua.

Les États-Unis ont concocté le soi-disant « problème du Xinjiang » non pas parce qu’ils se soucient du peuple ouïgour, mais pour saper la sécurité et la stabilité de la Chine, et pour entraver son développement et sa croissance, a-t-elle dit.

Sinon, les États-Unis n’attaqueraient pas plusieurs pays musulmans après le 11 septembre au nom de la lutte contre le terrorisme, et ils n’adopteraient pas non plus l’interdiction de voyager des musulmans, ni ne feraient de discrimination à l’égard de leurs groupes minoritaires nationaux, y compris les musulmans, a déclaré Hua.

Hua a donné d’autres exemples d’efforts déployés par les États-Unis et leurs alliés occidentaux pour attiser le conflit.

En 2003, les États-Unis ont lancé des frappes militaires contre l’Irak au motif que l’Irak avait des « armes de destruction massive », qui ont fait des centaines de milliers de victimes et laissé plus d’un million de personnes sans abri. Des années plus tard, les États-Unis ont admis qu’il y avait peu de preuves pour les soi-disant « armes de destruction massive ».

En 2018, des pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé des frappes aériennes contre la Syrie au motif que « le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre son peuple », qui s’appuient également sur des preuves douteuses.

En 2019, la CIA et ses groupes de « gants blancs », dont le National Endowment for Democracy (NED), ont parrainé et incité les séparatistes anti-chinois à Hong Kong à se soulever dans la ville et à prendre violemment d’assaut le bâtiment du Conseil législatif local (LegCo).

« Je tiens à avertir les États-Unis que la Chine d’aujourd’hui n’est pas l’Irak, ni la Syrie, ni la fin de la dynastie Qing (1644-1911) sous les forces de l’Alliance des huit nations », a déclaré Hua, notant que le peuple chinois ont suffisamment de détermination, de volonté et de capacité pour sauvegarder résolument la souveraineté et la sécurité de la Chine, et pour défendre les intérêts nationaux et la dignité.

La Chine est ouverte et transparente et les faits dénonceront tous les mensonges malveillants et les rumeurs, a déclaré Hua.