Le cafouillage AstraZeneca et la responsabilité de l’Angleterre, vu par un correspondant Irlandais. Catherine Winch nous envoie la traduction de ce texte d’un de ses correspondants irlandais et qui effectivement montre à quel point la santé publique semble le dernier souci de l’UE et de nos gouvernants. Quitte à tenter de rattraper le coup quand la situation atteint un niveau de catastrophe en se faisant vacciner en public avec le vaccin incriminé ou comme on l’apprend dans un article de Capital en s’adressant au vaccin Spoutnik russe. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Catherine Winch)
Le conflit entre Oxford et AstroZenica (OAZ) est manifestement une affaire de politique et n’a rien à voir avec la “science objective”. Ce n’est que le dernier épisode de la guerre entre la Grande-Bretagne et l’UE. Cela a commencé par une prise de bec verbale (le parti du Brexit), puis une guerre commerciale (le Brexit proprement dit), puis une guerre diplomatique (renier le protocole sur l’Irlande du Nord “avant que l’encre ne soit sèche sur l’accord”), et maintenant une guerre de propagande pour les vaccins. Toute une trajectoire familière issue de centaines d’années de pratiques diplomatiques de l'”État pirate”.
Je remarque que l’OMS est maintenant décrite en termes élogieux dans la presse britannique. C’est parce que l’OMS a dit des choses positives sur l’OAZ. Il y a quelques mois à peine, la presse britannique accusait l’OMS d’être un “laquais de la Chine”.
Les faits concernant le cafouillage de l’OAZ sont simples. Boris s’est assuré que l’OAZ, contrôlé en partie par l’État britannique (l’université d’Oxford est une branche de l’État), approvisionnerait d’abord le Royaume-Uni, quelles que soient les conséquences pour les autres. L’OAZ a accepté de le faire (bien sûr), mais a ensuite conclu de manière malhonnête un accord simultané avec l’UE pour lui fournir plusieurs millions de doses de vaccin, en s’engageant à faire “tout son possible” pour les livrer tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas le faire. La naïveté de l’UE a fait du vaccin OAZ son deuxième vaccin principal après BioNtech-Pfizer, comptant sur la bonne foi britannique pour une grande partie de son approvisionnement en vaccins (faut-il être bête !). Avant que l’encre ne sèche (encore une fois), il s’avère que l’UE (comme on pouvait s’y attendre) n’a reçu pratiquement aucune dose d’OAZ, alors que le Royaume-Uni a reçu toutes les doses qu’il avait “commandées” (terme approprié). Le déficit spectaculaire de 75 % de l’approvisionnement en OAZ de l’UE a entraîné l’effondrement des programmes de vaccination dans de nombreux pays de l’UE.
Depuis lors, les médias britanniques ont joyeusement dépeint l’UE comme “inepte”, “bureaucratique” et “inefficace”, comparée au magnifique programme de vaccination britannique. Je soupçonne que pas mal de personnes dans les cercles politiques de l’UE croient (sans pouvoir le dire publiquement) que tout cela a été un acte de sabotage délibéré par la Grande-Bretagne du Brexit (par l’intermédiaire de son agent, Oxford). Ainsi, les pays de l’UE, alors quelque peu ineptes (ils ne sont jamais très bons à ces jeux, dans lesquels la Grande-Bretagne excelle), ont essayé de saper la crédibilité de l’OAZ, en dénigrant son efficacité et sa sécurité, et en “suspendant” son utilisation pendant que des “tests” étaient effectués par l’EMA, tout en essayant désespérément de résoudre la pénurie massive provenant d’autres sources (BioNtech-Pfizer ont déjà trouvé 10 millions de doses supplémentaires pour l’Europe).
Les Britanniques ont effectivement interdit à OAZ d’exporter des doses vers l’UE. Boris nie l’existence de cette interdiction, mais la réalité est qu’au moins 10 millions de doses d’OAZ sont arrivées au Royaume-Uni depuis les usines d’OAZ et de ses sous-traitants dans l’UE, alors que pas une seule dose n’a été fournie à l’UE depuis les usines anglaises d’OAZ.
Les États-Unis, il faut le dire, poursuivent exactement la même politique impitoyable de “l’Amérique d’abord” (les États-Unis sont une émanation de l’État pirate et imitent souvent sa diplomatie de domination mondiale, sans la subtilité). Pfizer et al ont l’interdiction par un ordre de Trump/Biden d’exporter une seule dose tant que tous les besoins américains ne sont pas satisfaits. Ils ne s’en cachent pas. Nombreux sont ceux qui, dans l’UE, demandent maintenant l’approbation et l’importation du vaccin russe Sputnik, dont le Lancet a même admis qu’il était plus efficace que l’OAZ. L’UE ne peut pas/ne veut pas le faire pour de pathétiques raisons “géopolitiques” (= ordres de Washington).
Rien de tout cela n’a le moindre rapport avec la science “objective” ! !!
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