Nous voici confrontés une fois de plus à la schizophrénie habituelle des médias occidentaux à l’égard de la Chine, tandis que la campagne des fake-news sur “les droits de l’homme” est prête à relayer n’importe quoi, le monde des affaires (ici le Figaro international) publie cette information. Mais nous sommes devant l’illustration de ce que Marx et Engels analysent d’abord et dont nous publions quelques extraits dans la Sainte famille de 1845, la rupture entre le politique, le monde des idées et les intérêts particuliers et avides de l’économie des capitalistes. D’un côté un monde qui affirme les droits de l’homme, la liberté de l’individu et de l’autre la bête déchaînée de l’égoïsme dans les rapports sociaux réels. Lénine a dès le début joué la survie de l’URSS en tablant sur cette réalité du capital en matière de relations internationales. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Plus rapide que prévu, le rebond économique de la Chine en 2020, facilité par sa résistance au choc de la pandémie de nouveaux coronavirus, est un point positif et pourrait servir de feuille de route pour d’autres pays, a estimé Saadia Zahidi, directrice générale du Forum économique mondial (FEM).Par XINHUA NEWSPublié le 26/01/2021 à 09:54
Reprise économique : un « modèle » chinois ? (lefigaro.fr)
Lors d’un entretien accordé à l’agence Xinhua le 18 janvier à Genève, elle a souligné que la Chine était « clairement l’une des rares grandes économies au monde à avoir connu une telle reprise de la croissance ».
Le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a en effet franchi le cap de 100 000 milliards de yuans l’an dernier, selon des données officielles publiées le 18 janvier. Le pays, dont le PIB a augmenté de 2,3 % en glissement annuel pour atteindre 101 598,6 milliards de yuans (12 921 milliards d’euros) en 2020, devrait être la seule grande économie au monde à afficher des résultats positifs en pleine pandémie, selon son Bureau national des statistiques.
Un peu plus tôt ce mois-ci, la Banque mondiale a prédit une croissance de l’économie chinoise de 7,9 % en 2021, contre 4 %, d’après une estimation, pour l’économie mondiale.
« Ce qui est important, c’est de regarder vers l’extérieur et de veiller à ce que cela puisse être maintenu et soutenu, et c’est peut-être un modèle que d’autres économies pourront suivre », a dit Mme Zahidi.
Malgré les perturbations causées par la pandémie, la Chine a accéléré l’ouverture de son marché financier aux capitaux étrangers, qui peuvent être investis dans les industries, dans les secteurs et dans les entreprises qui ne figurent pas sur la liste négative. La version 2020 de la Réglementation sur l’accès au marché des investissements étrangers fait état de la réduction à 123 du nombre des exclusions sur cette liste négative, contre 131 en 2019 et 151 en 2018. Pékin a par ailleurs signé l’accord sur les indications géographiques protégées (IGP) avec l’Union européenne et conclu avec elle un accord global sur les investissements.
Pour la directrice générale du Forum de Davos, la reprise se doit aussi d’être « verte ».
« Nous devons nous assurer qu’au sortir de la crise, les économies s’attaqueront aux préoccupations futures. L’une d’elles concerne la fracture sociale. Pour cela, il est important que la future économie apporte des emplois, de l’inclusion, des compétences et une formation pour tous », a souligné Mme Zahidi.
« Le deuxième élément est que nous devons nous assurer que nos futures économies intègrent la durabilité dès le début. Le modèle de croissance doit en fait comporter à sa base l’inclusion et la durabilité. C’est ce qui va être critique pour la Chine et pour les autres grandes économies », a-t-elle ajouté.
La Chine s’engage désormais dans la voie d’un développement vert et à faible émission de carbone. Elle se trouve au premier rang mondial pour la production d’électricité éolienne et solaire, avec respectivement 28,4 % et 32,6 % du total mondial en 2019. La deuxième économie du monde a en effet pour grande ambition d’atteindre son pic d’émissions de gaz à effet de serre avant 2030 et de parvenir à la neutralité carbone avant 2060.
Le FEM tiendra son Forum de Davos 2021 virtuellement du 25 au 29 janvier. Ce sont quelque 1 500 participants, dirigeants d’entreprises, représentants de gouvernements et de la société civile de plus de 70 pays et régions, qui échangeront sur le thème « Une année cruciale pour reconstruire la confiance », ou comment relever les défis économiques, environnementaux, sociaux et technologiques après la pandémie.
Le président chinois Xi Jinping doit participer aux travaux en intervenant le 25 janvier depuis Pékin par liaison vidéo. Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué le 19 janvier qu’il prononcerait un discours spécial à l’invitation de Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du FEM.
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Xuan
Une interview très instructive de l’économiste Pierre-Yves Gauthier qui fait des observations comparables mais plus détaillées, avec en introduction un regard désabusé sur les cours des bourses capitalistes : carrément hors sol.
Et un avertissement à l’adresse des investisseurs occidentaux en Chine : c’est le PCC qui dirige.