Histoire et société

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KPRF : la question des vaccins révèle une fois de plus les tares du système capitaliste mondial

Cet article complète utilement celui que nous avons publié aujourd’hui sur le G7 et le manque de crédibilité du retour du shérif US et de ses acolytes occidentaux face aux défis affrontés par l’humanité. La catastrophe du capitalisme face à l’épidémie se révèle de jour en jour et la propagande xénophobe et anticommuniste de l’occident a de plus en plus de mal à masquer les faits, surtout dans le cas de ceux qui ont vécu le socialisme. Non seulement comme le dit l’article nous n’en avons pas fini avec cette épidémie mais d’autres sont prévisibles. On annonce déjà la transmission de la grippe aviaire à l’être humain et surtout en Afrique un retour d’Ebola. Les seuls à se préoccuper réellement de l’état du monde sont ceux qui ont une conception “sociale” de la planète, de la nécessaire coopération des êtres humains. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop).

20-02-2021

par Youri Afonine Vice-président du Comité central du Parti communiste, député à la Douma d’État, dans l’émission « 60 minutes » de la chaîne de télévision Russia-1.

https://kprf.ru/party-live/cknews/200616.html

Le premier sujet de discussion a été les progrès de la vaccination contre le coronavirus dans le monde. Youri Afonine a cité un fait choquant: aujourd’hui, 75% des personnes vaccinées dans le monde appartiennent aux 10 pays les plus riches de la planète. Dans le même temps, environ 130 des pays les plus pauvres n’ont pas encore commencé la vaccination, ils n’ont tout simplement pas accès à un vaccin.

Le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré: si le monde était arrangé normalement, en finir avec la pandémie serait la cause commune de toute l’humanité. Le vaccin russe Spoutnik V, ainsi que le vaccin Pfizer, devraient désormais être produits dans des installations de production pharmaceutique dans des dizaines de pays. En effet, ces deux vaccins ont été les premiers à passer toutes les étapes de tests. Cependant les capitalistes ne veulent pas sauver des vies, mais engranger des super-profits. Aujourd’hui, l’admission de vaccins dans un pays particulier est clairement limitée par des considérations de concurrence commerciale et de prestige politique. Dans le même temps, d’énormes ressources sont encore consacrées aux guerres de l’information – pour discréditer les vaccins des concurrents. Cette situation montre clairement les tares du système capitaliste mondial.

Notant le retard de la Russie par rapport à un certain nombre de pays en termes de part de population vaccinée, Youri Afonine a noté que nous devons concentrer le maximum de ressources possibles sur la production de vaccins. Malheureusement, notre industrie pharmaceutique est loin d’être aussi puissante qu’elle l’était en Union soviétique. Nous devons augmenter la capacité de production et relancer la planification stratégique dans le développement de cette industrie. En effet, à l’avenir, nous pourrions être confrontés à de nouvelles épidémies dangereuses. Il est également nécessaire d’expliquer systématiquement aux citoyens la nécessité de se faire vacciner.

Youri Viacheslavovitch a souligné que les gens comprennent les avantages de la vaccination même dans les pays où il y a une propagande très intensive contre le vaccin russe “Spoutnik V”. Sa crédibilité repose en grande partie sur le fait que les habitants des pays post-soviétiques sont conscients des racines soviétiques des technologies sur la base desquelles ce vaccin a été créé. Par exemple, en Ukraine, où l’utilisation du vaccin russe a été effectivement interdite, Nestor Choufritch, un député de la plate-forme d’opposition, a déclaré qu’il avait l’intention d’aller à Budapest pour se faire vacciner avec le vaccin russe, notant qu’en tant que personne née en l’URSS, il croit en l’héritage de la médecine soviétique …

Un autre sujet de discussion a été la catastrophe énergétique au Texas, où, dans des conditions de gel et de chutes de neige, des millions de personnes se sont retrouvées sans électricité, et à cause de cela, sans capacité de chauffer leur maison, et parfois sans approvisionnement en eau.

Youri Afonine a noté que la principale raison de la catastrophe du Texas n’est même pas l’engouement pour l’énergie «verte», qui s’est avérée incapable de fonctionner dans les conditions d’anomalies météorologiques (parcs éoliens arrêtés en raison du givrage des pales du rotor). La part de l’énergie éolienne et solaire dans la production totale d’électricité aux États-Unis est légèrement supérieure à 10%. La plupart de l’électricité y est produite de manière assez traditionnelle: dans les centrales thermiques, nucléaires et hydroélectriques. Les causes de la catastrophe résident principalement dans la structure même du système énergétique américain. L’industrie privée de l’énergie électrique aux États-Unis est divisée entre de nombreuses entreprises capitalistes et ne peut pas fonctionner comme un seul organisme. Au contraire, dans notre pays à l’époque soviétique, le plus grand système énergétique unifié du monde a été créé, s’étendant de la Baltique au lac Baïkal avec une fiabilité extrêmement élevée.En URSS, il n’y a jamais eu d’accident énergétique qui laisse des millions de personnes sans électricité. Tandis que dans les pays occidentaux, de tels accidents se sont produits et se produisent régulièrement. Cependant, après les réformes de Tchoubaïs, nous avons eu une panne d’électricité en 2005, qui a laissé Moscou et plusieurs régions adjacentes sans électricité. Néanmoins, grâce à ce qui nous est resté de l’époque soviétique, notre système énergétique reste beaucoup plus fiable que celui de l’Occident. Les événements au Texas sont une nouvelle occasion de comprendre que la gestion de l’énergie à la soviétique est optimale et que nous devons nous efforcer de la restaurer.

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