Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La guerre n’avait pas encore commencé que les Allemands savaient …

TASSLa guerre contre l’URSS n’avait pas encore commencé que les troupes allemandes savaient déjà quelles catégories de citoyens soviétiques elles ne devaient en aucun relâcher vivants. Ces gens étaient les communistes les .Juifs,les partisans tous confondus… Il reste ça de cette histoire là, partout ceux qui veulent capituler, vendre leur pays, leur classe ont pour principaux ennemis les communistes, les détruire eux et leur parti par le sang ou la médiocrité, la fin de leur organisation, de leur force est leur grande oeuvre… Surtout quand ils s’arrogent le titre de communistes pour mieux en finir avec eux. Dans le fond c’est encore plus simple que ça… Ceux qui de divers bords ont trahi le sacrifice soviétique au point de ne pas aider ceux qui tentaient de survivre à la destruction de l’URSS sont des lâches.. Est-il possible de survivre à une telle trahison ? C’est la question de ce weekend, le peuple sait à qui il a affaire et il détourne le regard… Sans parler du fait que l’on a réussi àle convaincre qu’iln’y avait rien à espérer de cecôté là… (note de danielle Bleitrach)

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Travailleurs politiques

Avant même le début de l’opération Barbarossa, le sort des travailleurs politiques de l’Armée rouge (commissaires et instructeurs politiques, vices-commandants pour le travail politique à certaines périodes, tous soumis à une ligne hiérarchique politique, distincte de la hiérarchie militaire) était scellé d’avance. Conformément aux Directives sur le traitement des commissaires politiques publiées par le haut commandement de la Wehrmacht le 6 juin 1941, ils devaient être éliminés en premier.Heinrich Himmler visite un camp de prisonniers de guerre soviétiques en 1942

Heinrich Himmler visite un camp de prisonniers de guerre soviétiques en 1942Domaine public

« Dans la lutte contre le bolchevisme, on ne peut pas compter sur le respect par l’ennemi des principes d’humanité ou du droit international ! »stipulaient les Directives : « Les commissaires politiques sont les initiateurs des méthodes de guerre asiatique barbares. Par conséquent, il faut agir contre eux immédiatement et sans délai, de façon impitoyable… Les commissaires ne sont pas reconnus comme soldats ; aucune protection juridique internationale ne s’applique à eux ».

Hollywood dépeint souvent les commissaires comme des barbares sans cœur, repoussants et lâches, inconditionnellement soumis à Staline, qui envoient les soldats sous le feu des mitrailleuses ennemies en se cachant derrière leur dos. En réalité, les travailleurs politiques des unités de l’Armée rouge étaient souvent parmi les combattants les plus dévoués et les plus braves. Ils étaient responsables du moral et de la formation au combat du personnel et étaient souvent les premiers à partir à l’attaque, entraînant le reste des troupes avec eux. C’est pourquoi ils constituaient un ennemi dangereux et puissant aux yeux des Allemands.Prisonniers de guerre soviétiques

Prisonniers de guerre soviétiquesDomaine public

>>> Les Soviétiques ont-ils eu recours à des troupes allemandes pour affronter les nazis?

Une fois capturés, les travailleurs politiques étaient séparés des autres soldats et, après interrogatoire (si nécessaire), étaient fusillés. S’ils réussissaient d’une manière ou d’une autre à entrer dans les camps de prisonniers de guerre, des contrôles y étaient également effectués. « Parmi les prisonniers de guerre, il y avait des scélérats et des vauriens qui, pour un mégot de cigarette, une assiette de soupe au rutabaga ou un morceau de pain, dénonçaient les instructeurs politiques, les commissaires et les juifs ; sans ces traîtres, la Gestapo n’aurait jamais pu les identifier dans le camp »a rappelé Mikhaïl Temkine, qui est passé par dix camps de concentration. 

« Ce qui m’a le plus frappé chez les instructeurs politiques et les membres du Parti communiste, c’est leur dignité et des signes incontestables d’éducation », a écrit le militaire allemand Heinrich Metelman dans ses mémoires À travers l’enfer pour Hitler : « Je ne les ai jamais vus, ou presque, dans un état de désespoir, ils ne pleuraient pas et ne se plaignaient de rien. Et ils ne demandaient jamais rien. Lorsque l’heure de l’exécution approchait, et les exécutions se déroulaient constamment, ils se rendaient à l’échafaud la tête haute ».TASS

Juifs de l’Armée rouge

Les soldats juifs ont été les premières victimes de l’Holocauste sur le territoire de l’URSS. Ils ont commencé à être abattus dès le 22 juin, soit quelques jours avant les premières actions d’extermination de la population juive civile.

Parfaitement conscients de ce qui les attendait en captivité, ils se suicidaient souvent. Ainsi, à la mi-juillet 1941, la 375e division radio est encerclée par les Allemands. « Il n’y avait rien d’autre à faire que de se rendre », a rappelé Igor Melko : « Alors Iacha (Liport) a dit : “Je ne peux pas aller avec eux.” Il s’est levé de tout son long, a jeté sa casquette, est monté sur le pont et s’est dirigé vers le feu des mitrailleuses ».

Des juifs avant leur exécution

Des juifs avant leur exécutionTASS

Comme les travailleurs politiques, les Juifs identifiés étaient séparés des autres soldats et abattus sur-le-champ. Dans les camps stationnaires et de transit pour prisonniers de guerre, des équipes spéciales de SS et de SD étaient impliquées dans la sélection des « éléments racialement inférieurs ». Ils étaient identifiés au cours d’un contrôle médical, certains étant dénoncés par leurs propres frères d’armes.

Parfois, les juifs étaient identifiés « en se guidant par l’intuition », affirme un rescapé des camps de la mort, Naum Fishman. « L’officier et le sergent-major qui l’accompagnait marchaient lentement le long de la file, s’arrêtant, scrutant attentivement les visages de ceux qui étaient dans la file. L’officier soulevait son fouet, l’appuyait contre la poitrine d’un prisonnier de guerre et disait : “Toi” ». Les « juifs » ainsi découverts étaient immédiatement exécutés.Bundesarchiv

« Une mort terrible attendait les juifs identifiés parmi les prisonniersdit Afroïm Fraïman, un prisonnier du camp de Peski près de Pskov : Ils (les Allemands, ndlr) pouvaient les plonger dans de l’eau froide et les laisser nus toute la journée dans le gel jusqu’à ce que mort s’ensuive, (…) ils attachaient un juif de l’Armée rouge avec une corde à une voiture et le traînaient en rond sur le sol, les Allemands observant ses tourments en riant. La mort la plus rapide pour un prisonnier de guerre juif dans ce camp avait lieu si les gardes jetaient des chiens sur lui, qui dévoraient instantanément la victime jusqu’à la mort ».

Selon diverses estimations, jusqu’à 85 000 soldats soviétiques de confession juive se sont retrouvés en captivité chez les Allemands. Seules quelques centaines d’entre eux ont réussi à survivre et à rentrer chez eux.

>>> Auschwitz dans la mémoire des libérateurs et des libérésPrisonniers de guerre soviétiques dans le camp de Mauthausen

Prisonniers de guerre soviétiques dans le camp de MauthausenBundesarchiv

Partisans

Les Allemands ont compris qu’ils auraient affaire aux partisans soviétiques d’une manière ou d’une autre avant même la guerre contre l’URSS. Le 13 mai 1941, le commandement principal de la Wehrmacht a publié un décret Sur l’application de la juridiction militaire dans la région couverte par Barbarossa et sur les mesures spéciales des troupes, qui stipulait clairement : « Les partisans doivent être impitoyablement exécutés par les troupes lors des combats et de leur poursuite ». Neuf divisions ont été créées pour la lutte antiguérilla.

Cependant, l’ampleur de la lutte partisane en Union soviétique a constitué une surprise désagréable pour les Allemands. Du petit sabotage et des attaques contre des garnisons de taille modeste, les « vengeurs du peuple » sont rapidement passés à la création de nombreux détachements capables de libérer de vastes territoires et même de tenir tête à des unités régulières de la Wehrmacht sur un pied d’égalité.Des prisonniers de guerre soviétiques avant leur exécution

Des prisonniers de guerre soviétiques avant leur exécutionValeri Khristoforov/TASS

La férocité et la haine envers ceux qui étaient qualifiés de « meurtriers brutaux et éhontés » par les Allemands atteignirent rapidement leur apogée. Si les travailleurs politiques et les Juifs avaient une chance infime de survivre une fois envoyés dans un camp, les partisans, qui étaient assimilés par les nazis à des criminels, étaient inévitablement fusillés. Il faut dire les partisans ces derniers traitaient souvent les occupants allemands de la même façon…

Une manière populaire d’exécuter les « bandits des forêts » était la pendaison publique. Une mort aussi honteuse, selon les nazis, était censée effrayer et dissuader les habitants des territoires occupés contre toute aide au mouvement, acte pour lequel ils pourraient subir le même sort. « Dans la rue Moskovskaïa, où se trouve actuellement la Maison de la vie quotidienne, il y avait le marché Souraj à cette époqueraconte Valentina Poliak, une habitante de Minsk : Les Allemands nous y ont amenés de l’école et nous ont obligés à regarder des partisans se faire pendre. Cette terrible image reste devant mes yeux à ce jour. J’avais 12 ans à l’époque ». 

Exécution de Zoïa Kosmodemianskaïa

Exécution de Zoïa KosmodemianskaïaGlobal Look Press

« Les Allemands et les policiers tuaient tout partisan qui avait été fait prisonnier, le battaient à morta rappelé le « vengeur du peuple » Grigori Izer. Un partisan a pu échapper à la captivité, alors on ne lui faisait pas confiance dans le détachement, et on ne lui a pas rendu ses armes et on suivait chacun de ces faits et gestes : le fait même qu’ayant été entre les griffes des Allemands, il soit resté en vie, nous paraissait incroyable »

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1 Commentaire

  • Berthe Poggiale Avidor
    Berthe Poggiale Avidor

    Mon ordi étant réparé je peux à nouveau intervenir !!

    Sur votre article « La guerre n’avait pas encore commencé que les Allemands savaient… »

    Hitler dans Mein Kampf écrivait ceci « si nous parlons aujourd’hui de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d’abord qu’à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent » (Hitler, Mein Kampf, Tome II, p. 495.) —

    Dés 1933 Hitler développa une offensive campagne de presse afin de préparer l’opinion publique allemande à la guerre contre l’URSS bolchévik, berceau, pour lui du judéo-bolchévisme.

    Cette campagne idéologique pour l’agression de l’URSS reçu immédiatement un soutien très large auprès de la bourgeoisie internationale, enthousiasmée par la perspective de la destruction du premier pays à économie socialiste, à savoir la propriété collective des moyens de production, d’échanges et financiers.

    Le 21 juin 1941 le 3ème Reich allemand nazi lance une offensive éclair contre l’URSS dans les régions militaires frontalières, avec mission d’effectuer une percée en profondeur et de s’emparer des centres stratégiques majeurs du pays, dont Moscou. Le commandement allemand avait élaboré des plans monstrueux d’extermination de tous les dirigeants bolchévik, de tous les résistants, des juifs et de toute la population civile soviétique. Le message du commandement hitlérien aux soldats du Front Est stipulait : “Supprime en toi toute pitié et toute compassion, tue tous les Russes, tous les Soviétiques, n’épargne ni vieillard, ni femme, ni fille, ni garçon, tue, … !

    Un véritable enthousiasme de masse soulève les montagnes et finalement, c’est l’Union Soviétique, son Armée Rouge, son peuple ( femmes, hommes, enfants ) galvanisés par la pugnacité et la fidélité au Communisme et à l’être humain incarnés par son dirigeant intègre Joseph Staline, qui va écraser le 3ème Reich et sauver la civilisation européenne au prix d’une saignée humaine de la population soviétique dont l’ampleur nous est inconcevable : 28 millions de morts…..et la quasi-totalité du territoire soviétique détruite.

    Je ne cesserai jamais de le dire, l’anticommunisme viscéral, la haine absolue de l’économie socialiste allant vers une économie communiste et des bolchévik, qui étaient le trait dominant du 3ème Reich nazi, donc de l’idéologie nazie, n’ont pas été éradiqués avec l’écrasement du 3ème Reich nazi, par l’URSS bolchévik et son Armée Rouge. Ils sont devenus le trait dominant des pays européens, d’outre atlantique et du monde entier. En 1948 l’Allemagne fédérale a gracié et maintenu en poste tous les criminels de guerre et fonctionnaires qui avaient collaborés avec le nazisme.

    Et c’est ainsi que des généraux SS assassins notoires de millions de Soviétiques ( politiques, résistants, juifs, etc ….) – sans oublier les milliers d’assassinats de résistants communistes et autres des pays de l’Europe occupée – furent graciés par la grande bourgeoisie fasciste allemande restée aux affaires et nommés à la direction de l’Union Européenne et de l’OTAN :

    * Le premier chef suprême de l’Otan, fut un nazi, à savoir Hans Speidel, sinistre spécialiste en élimination des résistants communistes français en 1940.( Résistants communistes arrêtés en 1939 par le ministre Daladier et livrés aux nazis après la défaite éclair de la France en 1940 )

    * Le deuxième chef de l’Otan était aussi un nazi, à savoir Adolf Heusinger, nommé à Washington chef suprême de l’Otan par l’ensemble des chefs d’état major des pays membres de l’OTAN. Ce sinistre individu avait été chargé par Hitler, de concevoir l’opération d’invasion de l’URSS. Sa « guerre éclair » prévoyait d’éliminer des millions de soviétiques, d’incendier villes et villages, d’éradiquer toute la population de confession juive vivant sur les territoires de l’URSS sans omettre l’éradication totale des tziganes et autres communautés existant sur le sol de la Russie soviétique, en fait de ramener ce grand continent à l’âge de pierre. Au cours d’expéditions punitives sanglantes, les résistants devaient être pendus et les responsables politiques soviétiques systématiquement abattus sur place. En août 1942, le général Heusinger orchestre lui-même les exterminations. La Gestapo et les S.S. sont placés sous son commandement direct.

    * Walter Hallstein, nazi notoire, a été le premier président de la commission européenne. Concepteur en chef de la construction européenne, il fût un des pères fondateurs de cette Union Européenne fasciste, associé aux pro nazis et anticommunistes viscéraux Robert Schuman et Jean Monnet. Il était un juriste nazi comme le prouve sa lettre datant du 30 septembre 1935 adressée au représentant du gouvernement nazi de l’université de Rostock. Il a d’ailleurs été nommé doyen de la faculté de droit et d’économie de Rostock par le gouvernement du IIIème Reich comme le prouve la lettre 18 mai 1936 signée par le chancelier de l’université de Rostock et d’un « Heil Hitler ». Walter Hallstein profite donc de l’ascenseur social du IIIème Reich lui permettant d’accéder aux plus hautes fonctions de l’Allemagne nazie.

    PS – Sur le massacre du ravin de Babi Yar

    Babi Yar (trad/ ravin des femmes) dans la banlieue de Kiev, qui est le nom d’un ravin, en Ukraine (URSS); y ont été exécutés plus de 33.000 juifs, toutes catégories d’âges confondues, en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941; ce lieu a continué à servir dans les mois qui ont suivi et l’histoire a retenue au total entre 100.000 et 150.000 personnes tuées et jetées là (juifs, tsiganes, prisonniers soviétiques, etc , …) . J’ai pu accéder à des documents sur ce massacre et notamment les tortures, viols, exécutions, … atroce. il y a une page wikipedia qui parle de ce massacre sans entrer dans ces détails, mais où on découvre à quel point l’être humain, avili, peut devenir abject ..

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