Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Mon Dieu, pourquoi suis-je tombée si bas?

confidences pour confidences…

En fait je suis plutôt faite pour le confinement et le prétexte que cela me donne pour limiter mes contacts. Je vis une socialisation de ma chère solitude. Pourvu que j’aie dans ma tête un interlocuteur imaginaire à qui adresser mes pensées de l’heure tout va bien. La seule chose qui me manque c’est le grand écran, le cinéma…

j’ai failli hurler de voir à la télé durant la Noël tous ces films conçus pour le grand écran. Non seulement cela provoque un effet hypnotique qui vous endort mais le problème est que devant un chef d’œuvre de John Ford il ne reste plus que John Wayne en train de se prendre pour John Wayne. La chute de l’empire américain a une cause secrète : le passage du grand au petit écran, de l’épopée à l’icône électro-ménagère…

Résultat après la conférence de presse de hier, je salue l’incompétence manifeste de mon gouvernement à gérer l’épidémie, incompétence qui en dit long sur ses orientations générales et celle des bailleurs de fond… Donc plutôt que de m’aigrir à ce constat, je publie toute une série d’articles d’hier et d’aujourd’hui qui, très sérieusement, prennent le prétexte du cinéma pour commenter la chute de l’empire états-unien et la nôtre dans la foulée…

C’est la dialectique du maitre et de l’esclave ou comment le maître, amolli par sa vie désormais parasitaire perd le contact direct avec les choses au point de dévoiler désormais son inaptitude et l’incroyable bêtise de ses élites. Il laisse le monopole à l’esclave laborieux. Celui-ci se transforme lui-même, transforme sa nature en transformant la nature elle même. Le travail humanise le monde par l’humanisation de l’esclave. L’angoisse de mort incarnée par le maître pour l’esclave veut se présenter encore et toujours comme l’aristocratie et l’esthétique guerrière domptant le travail et le fascisme est donc la logique du bourgeois contesté par le travail. C’est la trace de ce conflit que j’aime aussi suivre dans le cinéma. Notons qu’il est passé dans les jeux vidéos…

Ces articles, avec l’obstination qui est la mienne, nous invitent nous communistes à revoir notre histoire et pour reprendre un titre cinématographique de la comédie italienne (celle de l’eurocommunisme) à oser l’interrogation :”Mon dieu ! comment suis-je tombé si bas?’

Ma réponse, simplement en nous laissant gagner par le rythme général de ces vingt dernières années, vingt ou trente peut-être… parce que les autres visiblement vont encore plus mal… En ignorant comme les héros du film éponyme les lois de la chair, du matérialisme dialectique et historique et en leur substituant un idéalisme petit bourgeois de l’ascétisme-boulimique, de la repentance et de l’hypocrisie…

Il y a eu une contrerévolution dans laquelle nous avons cru pouvoir chanter victoire et convertir notre défaite en repentir ce qui laisse penser une chose fausse à savoir que le maitre traite mieux les esclaves soumis et que, comme le disait Rosa, “celui qui ne bouge pas ne sent pas le poids des chaînes.” A propos de Rosa, vous vous souvenez peut-être que Karl et elle ont été assassinés un 15 janvier par les corps francs de Nolke, le social démocrate, qui bientôt viendront grossir les troupes d’Hitler…

Le corps de la truie juive rouge, comme ils l’appelaient, a été jeté dans les eaux glacées de la Spree… Dites vous bien, en célébrant cet anniversaire que ce que ses bourreaux reprochent à Lénine et à Staline n’est pas le crime dont ils usent et abusent mais bien d’avoir été victorieux et d’avoir tenu plus de 70 ans… D’avoir comme Robespierre terminé une époque… Après Robespierre la féodalité était morte, après l’URSS, le capitalisme ne s’en relève pas… Il survit…

Je signale et demain il y a un article là-dessus qu’à la suite de plusieurs morts de personnes âgées en Norvège, les Chinois demandent à ce que ce type de vaccin Pfizer ne soit plus utilisé pour les personnes âgées… D’ailleurs le dit PFizer semble avoir bloqué sa livraison. Demain on verra ça de plus près… Face book m’a interdite pour 23 heures .

Danielle Bleitrach

P.S Vous ne me croyez pas, regardez plutôt Apocalypse Now sur la colline du Capitole : ils en sont à garder contre leurs fascistes le siège du pouvoir impérialiste… Quel film oserait raconter cela?

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