Quand on compare diverses civilisations continents, on est effectivement effrayé par le pessimisme, le nihilisme de l’occident dont témoigne ce très beau court métrage mais aussi pas mal de bandes dessinées. Cependant à l’inverse de films, de jeux, on n’y trouve pas cette fascination réactionnaire pour des temps entre le retour à un médiéval inventé ou à des luttes post-nucléaires. C’est une aspiration d’êtres brisés, isolés les uns des autres, un inconscient fragmenté, à autre chose. ce pourrait être une nouvelle version du célèbre “le veau d’or et Satan mène le bal” de Faust(1), avec tout ce qui pourrait être progrès mis au service du profit. Nous sommes en pleine phase “nihiliste” et nous renvoyons le lecteur à l’article publié ici le même jour, 23 décembre 2020, où un communiste chinois analyse l’occident, y compris russe avec son fondement “nihiliste”: “Ainsi, la propagation précoce du nihilisme en Russie a été quelque peu révolutionnaire et pourrait être appelée «l’éclaircissement idéologique d’un mouvement radical». Mais à mesure que l’histoire progressait, la nature métaphysique du nihilisme devenait de plus en plus évidente, et finit par devenir l’ennemi de la pensée humaine progressiste, révélant ses limites et son côté réactionnaire. Exprimé en attitudes historiques et en évaluation historique, le nihilisme se caractérise principalement par une vision unilatérale et isolée du problème, soit en appliquant deux poids deux mesures aux événements historiques et aux personnages historiques, soit en faisant des généralisations, en niant la régularité de l’histoire, en niant le rôle des individus dans l’histoire et en croyant que tout ce qui s’est passé n’a pas de vérité et peut être complètement réécrit “. Nous sommes et ce court métrage animé le dit clairement à ce moment historique où le nihilisme manifeste un certain progressisme toujours capable de se retourner en son contraire (note de danielle Bleitrach)
31 mars 2020Partager sur FacebookTweeter sur twitter
« Dans l’Ombre » : ce court-métrage puissant gifle l’occident en pleine face (mrmondialisation.org)
Peut-être la vidéo engagée la plus bouleversante que nous ayons observée jusqu’ici. Difficile de la décrire tellement elle laisse sans voix. À la fois œuvre artistique à part entière, constituée de dizaines de tableaux animés, et critique acerbe de la société marchande, elle nous plonge brutalement dans les névroses de l’occident. Réalisée en 2017, celle-ci avait fait le tour du monde. Aujourd’hui, face à la crise sanitaire historique que la planète traverse, elle semble prendre un nouveau sens. Beaucoup se questionnent : n’est-il pas temps de faire évoluer ce modèle mortifère ?
EMBARQUEZ POUR UN VOYAGE VISIONNAIRE À TRAVERS L’INCONSCIENT FRAGMENTÉ DE L’OCCIDENT ET, AVEC COURAGE, AFFRONTEZ L’OMBRE. DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE.
IN-SHADOW : A Modern Odyssey, c’est donc le titre de ce court métrage indépendant écrit, produit et réalisé de manière autonome par Lubomir Arsov en 2017. Comme l’auteur l’indique sous la vidéo, celle-ci fut créée à travers de nombreux sacrifices personnels. C’est un appel urgent envers l’humanité à grandir, insiste-t-il. Au regard de la finesse des images et de la durée du rendu (13 minutes), on imagine toute la difficulté d’une telle réalisation quasi solitaire.
Portrait sombre et satirique du monde industriel moderne, ou encore de la mondialisation triomphante, le court métrage puise abondamment dans les symboles de très nombreux combats militants depuis la condition animale dans l’élevage jusqu’à la chasse aux réseaux pédo-criminels en passant par l’objectification des femmes et de l’humain dans son ensemble. Plus d’une 40 aines de sujets sont couverts, parfois très discrètement. Rien n’y manque, ou presque. Le résultat est simplement grandiose, tout comme la musique “Age of Wake” de Starward Projections bien qu’anxiogène.
On serait presque tenté de finir misanthrope et sous anti-dépresseur après quelques minutes de vidéo, mais ce serait une erreur ! Car si cette simple vidéo peut sembler violente, elle n’est rien comparé à la souffrance réelle d’individus à travers le monde. L’auteur nous rappelle cependant que nous avons le devoir d’évoluer, de nous élever, de lutter contre toutes les formes d’obscurantisme et d’oppression pour ériger, un jour on l’espère, un monde serein. Loin d’être qu’une énième critique, c’est une invitation à grandir, personnellement ET collectivement.
“IL EST DIT QU’AUCUN ARBRE NE PEUT POUSSER JUSQU’AU PARADIS SANS PLONGER SES RACINES JUSQU’AUX PROFONDEURS DE L’ENFER”
– C.G. JUNG
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Source : inshadow.net/
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