Je ne sais pas s’il revient mais j’aimerais bien que les bigots, les censeurs et les autres ne soient plus chargés de l’index Vatican tel que le souhaite le capital…
“Le nouveau livre de l’essayiste Vladimir Fédorovski est consacré au leader soviétique. Dictateur sanguinaire ou sauveur de la patrie ? Les Russes hésitent…” affirme le Point, dont nous publions ici l’article. L’anecdote qu’ils rapportent en continuant leur médiocre esquisse, je l’avais relevée dans un très grand livre de celui qui fut le secrétaire de Thorez et Togliatti (à l’ombre des deux T). Quand j’ai écrit avec la collaboration de Marianne, Staline tyran sanguinaire ou héros national dans lequel nous nous contentions de refléter ce que pensaient les Russes et plus largement les peuples soviétiques, dans le PCF ma réputation de “stalinienne” a été établie et tout ce que je disais a été une fois de plus disqualifié. J’ai dû subir la censure et les ignominies de crétins et de vrais salauds, simplement en essayant de faire partager au moins aux communistes ce qu’un travail sur le terrain m’avait révélé à savoir l’extraordinaire popularité dont il jouissait en Russie et dans d’autres pays de l’ex-Union soviétique. Ce parti, jadis dans lequel un intellectuel non conformiste pouvait s’épanouir, est la proie de sociaux-démocrates bien pensant et petits marquis aux fausses audaces bien en cour, le libéralisme libertaire disait Glouscard et avant-lui Pasolini. A vomir. Est-ce qu’il faut que cet opportuniste de Fédorovski et le Point ouvrent le bal pour qu’ils osent voir la réalité, en tenir compte?Il ne faut pas plus parler de la Chine, répéter la doxa, étouffant… Comment imaginer un parti au pouvoir communiste qui exigerait un tel conformisme idéologique au capitalisme ? (note de Danielle Bleitrach)
Par Vladimir FédorovskiPublié le 13/10/2020 à 17:00 | Le Point.fr
Y a-t-il un retour en grâce de Staline ? Vladimir Poutine lui accorde des égards auxquels ses prédécesseurs rechignaient. Le petit père du peuple est désormais vu comme le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale et l’on occulte la disparition des millions de Soviétiques dont il a ordonné en quelques mots la mort… Diplomate d’origine russe, Vladimir Fédorovski revient sur la personnalité intrigante, dérangeante mais, il faut bien le dire, fascinante. Dans « Le Phénomène Staline » (éd. Stock), en librairie ce mercredi 14 octobre, Fédorovski démêle le vrai du faux. Nous vous en proposons un extrait détonant. Un pan de la vie qui a forgé la légende du leader soviétique : la bataille de Moscou. Extrait.
« À l’automne 1941, les armées d’Adolf Hitler approchent dangereusement de Moscou. Le 5 octobre au matin, un avion de reconnaissance soviétique repère une colonne de Panzer à cent kilomètres de la capitale. Staline appelle Joukov, alors à Leningrad. Le chef d’état-major revient d’urgence et le trouve dans son bureau, incroyablement vieilli, faisant les cent pas, pipe à la main, vêtu de sa tunique usagée et de ses pantalons bouffants rentrés dans ses bottes. « Il était devenu un petit homme fatigué, à la mine hagarde. Son regard avait perdu sa fermeté légendaire et sa voix manquait d’assurance. »
L’envahisseur se rapprochant, les diplomates étrangers plient bagages. Puis c’est au tour de fonctionnaires moscovites et de leurs familles d’être évacués à Kouïbychev, sur les bords de la Volga. Dans les gares, les forces de l’ordre forment un cordon pour retenir les Moscovites pris de panique. La Luftwaffe, en avant-garde des Panzer, cherche en priorité à détruire le Kremlin qui demeure invisible grâce à un immense camouflage qui modifie totalement l’architecture du quartier.
Faut-il abandonner Moscou ? Où aller ? Jusqu’à l’Oural ?
Les températures ont chuté, l’hiver promet d’être rigoureux, mais c’est un avantage pour les Allemands car le sol durci par le gel permet à leurs chars d’avancer plus vite. Le 15 octobre, les communications avec le front sont rompues. Les autorités de Moscou ordonnent l’évacuation massive de la population. Des soulèvements s’amorcent dans plusieurs grandes entreprises où l’on croit que les chefs du Kremlin ont fui Moscou en abandonnant ses habitants à leur sort.
Les services secrets ont élaboré un plan d’exfiltration du chef du Kremlin : sur une piste, quatre avions se tiennent en permanence à sa disposition, moteurs en marche. Dans cette atmosphère d’apocalypse, Beria veut évacuer les principaux dirigeants du pays. « Les nazis nous tireront comme des lapins », dit-il.
Chargé de coordonner les actions en prévision de l’occupation allemande, Beria a déjà fait miner par ses services plusieurs stations de métro, les ponts de la Moskova ainsi que diverses datchas. Staline, qui a médité l’ouvrage de l’historien et académicien soviétique Evgueni Tarlé sur la campagne de Russie de Napoléon en 1812, ainsi que l’exemple d’Ivan le Terrible, ne se résout pas à s’éloigner de la capitale. Dînant avec Valechka Istomina, sa gouvernante, paysanne enjouée qui, à l’occasion, est aussi sa maîtresse, il lui pose la question :
« Veux-tu partir »
Et cette femme solide et simple de répondre :
« Jamais je ne quitterai Moscou ! Je la défendrai jusqu’à ma dernière goutte de sang !
– Voilà comment agissent les vrais patriotes ! » s’exclame Staline.
Joukov assurant la défense militaire, Staline décide de mettre en scène sa résistance. Il se rend en voiture blindée jusqu’à la station ferroviaire où se presse une population cherchant à fuir. Sous une bourrasque de neige, il arpente les quais et longe les rails où stationnent les trains en partance. Simplement vêtu de son grand manteau rapiécé de soldat, il s’exclame :
« Staline ne partira pas. On reste ici jusqu’à la victoire ! »
Puis il retourne à sa limousine et, derrière son chauffeur, seul dans son immense Packard noire, il traverse la ville pour que les Moscovites le voient. Ses gardes du corps ont recommandé de fermer les vitres, mais il refuse et salue la foule de la main. Le lendemain, le 19 octobre, les principaux dirigeants du Kremlin sont dans son bureau. Le soir même, la NKVD commence ses fournées d’exécution de déserteurs ou prétendus tels.
« La Russie est finie ! » se vante Adolf Hitler, qui va un peu vite en besogne, car, après avoir avantagé la progression des Panzer, le froid fait maintenant souffrir ses troupes. La température est tombée à moins 30 °C. Le « général Hiver », qui avait mis fin à l’invasion suédoise en 1709 et défait la grande armée napoléonienne en 1812, est à nouveau entré en scène. Dès lors, le climat travaillera pour les Russes. Sur le plan diplomatique, Staline apprend une nouvelle majeure grâce à son maître-espion basé au Japon, Richard Sorge, qui lui fait savoir que Tokyo, malgré son alliance avec le Reich, n’a nullement l’intention d’attaquer la Russie. Renseignement essentiel qui permet au dictateur de retourner contre les nazis son armée d’Extrême-Orient prévue pour contrer une éventuelle attaque japonaise.
Avec Joukov, il dégarnit le front sibérien et jette à l’ouest toutes ses forces contre l’armée allemande en prenant la précaution de faire déguiser les paysans locaux en militaires pour dissimuler au mieux ce retrait massif. La situation est critique. Les Panzer sont à moins de soixante-dix kilomètres de la capitale, et les bruits courent que des parachutistes ennemis seraient déjà à Moscou même. Staline, cependant, tient bon la barre. Le 30 octobre, il interroge le commandant de la place de Moscou :
« Et le défilé militaire, comment allons-nous l’organiser ?
– Impossible ! »répond son interlocuteur.
Staline poursuit calmement :
« Je tiens à ce que ce défilé ait lieu le 7 novembre, jour de notre fête nationale. Il faudra filmer l’événement et le projeter dans tout le pays. Je ferai un discours. »
Le 6 novembre, les hommes du NKVD prennent les chaises du théâtre Bolchoï et les transportent sur la ligne n° 2 du métro de Moscou, à la station Mayakovskaya. Le soir même, les dignitaires du Kremlin y assistent à un concert où l’orchestre joue Moussorgski. Puis le chef du Kremlin parle durant une demi-heure, sur un ton très dur : « S’ils veulent la guerre totale, ils l’auront ! » Staline se présente davantage comme le successeur des grands tsars que comme l’héritier de Lénine.
Le lendemain, le 7 novembre 1941, la parade commence à 8 heures du matin sur la place Rouge. Le décor, digne de l’événement, évoque irrépressiblement l’opéra de Moussorgski Boris Godounov lorsque, dans son livret, Pouchkine mêle à la légende russe la tragédie. Alors qu’une tempête de neige envahit tout le ciel et souffle sur les coupoles dorées des églises, rendant toute attaque aérienne ennemie impossible, Staline grimpe les marches qui mènent au mausolée de Lénine en affirmant : « Dieu est avec nous ! »
Les volontaires, défenseurs de Moscou, arrivent sur la place Rouge. Des hommes déjà épuisés que l’ambassadeur britannique, qui est demeuré à Moscou, et qui fait partie des hôtes de marque, considère en songeant in petto que la Russie ne pourra pas résister. Quelques minutes plus tard, alors que la bourrasque persiste, soudain entrent sur la place Rouge les forces fraîches venues d’Orient. Une sorte de rouleau compresseur qui deviendra symbole de l’Armée rouge. Staline a choisi une troupe de véritables géants revêtus de manteaux blancs de mouton retourné. En voyant ces guerriers marcher d’un pas ferme sur l’emblématique place de la Russie éternelle, le diplomate anglais change d’avis. Le soir même, il envoie un télégramme à Winston Churchill prédisant que la Russie va non seulement résister mais qu’elle gagnera la guerre.
Le tsar rouge prononce un puissant discours dans lequel il évoque la mémoire des grands chefs militaires du pays et, en premier lieu, le saint orthodoxe, Alexandre Nevski, qui écrasa les chevaliers teutoniques en 1242. En rappelant les fondamentaux de la sainte Russie, il soulève une vague de patriotisme qui déferle sur tout le pays, jusqu’au goulag où nombre de détenus veulent aller au front. Près d’un million d’entre eux y seront envoyés durant les trois ans de guerre.
Le 13 novembre, le chef du Kremlin ordonne à Joukov, devenu son général préféré, de préparer une contre-attaque. Le chef d’état-major, qui est conscient que la force du verbe ne fait pas tout, estime ne pas disposer de réserves suffisantes pour se lancer dans une telle aventure. Mais Staline insiste. Trop hâtive, insuffisamment confortée, la manœuvre exigée par le dictateur ne réussit pas à freiner l’offensive allemande et, le 15 novembre, un dernier coup de boutoir nazi brise les lignes de défense soviétiques. Staline demande à Joukov s’il peut encore défendre Moscou.
« Nous tiendrons certainement, mais il nous faut au moins deux armées supplémentaires, plus deux cents chars. »
Staline lui donne ses dernières réserves − trois armées −, mais l’avertit : « Nous n’avons plus un seul char. » Jouant ce va-tout, Joukov déclenche la contre-offensive et repousse en vingt jours la Wehrmacht à trois cents kilomètres au large de Moscou, au prix de la perte de cent cinquante-cinq mille hommes. Des chiffres qui donnent le vertige.
Désormais, pour le monde entier, la Blitzkrieg ordonnée par Adolf Hitler a définitivement échoué. Quand Staline téléphone à Joukov pour le féliciter, l’aide de camp répond : « Camarade Staline, il dort et on n’arrive pas à le réveiller ! – Bon, laissez-le dormir tout son saoul, béni de Dieu… », réplique, magnanime, le dictateur. »
Le Phénomène Staline, éd. Stock (316 pages. 22 euros)
Lisez les mêmes anecdotes telles que je les rapporte d’après le témoignage de ceux qui ont vécu ces moments dans Staline, tyran sanguinaire ou héros national? chez Delga. Il y a des tas de livres passionnants sur Staline, je crois que je les ai tous y compris celui de Ludo Martens qui est pour moi un des meilleurs.
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etoilerouge6
Je conseille à tt le monde de lire “staline tyran ou héros national”..lisez et discutez. Personnellement les problemes soulevés par Me BLEITRACH font profondément réfléchir y compris des non communistes. Il est temps que Volgograd s’appelle de son vrai nom le seul que lui reconnait l’histoire et la mémoire des hommes; STALINGRAD. Le rapport KROUTSCHEV a été une catastrophe pleine de faux pour justifier le nouveau cours et la mise à l’écart des ministres et généraux de la guerre.
Jakline Boyer
Merci pour ce papier et pour votre livre que, bien sûr j’ai lu.
Je vais le publier sur mon blog.
Bon couvre feu ! Quelle honte !
Danielle Bleitrach
merci à vous qui avez pris la peine de lire… Je dois dire qu’il m’arrive de me demander si j’aurais été exécutée sous Staline? je l’ignore…En tous les cas il n’y aurait été pour rien mais un vindicatif bureaucrate médiocre m’aurait ajouté un label quelconque dans la charrette. Je n’e sais rien, j’aurais probablement été exaltée par une tâche héroïque… Mais ce dont je suis sûre c’est que si ceux qui dirigent le parti et l’humanité depuis plus de 20 ans, la presse communiste en général, avaient le pouvoir là je n’y aurais pas échappé, et sans le moindre procès: une exécution au fond d’un cachot et le silence total avec l’assentiment de tous les lâches et suivistes qui voient en moi une ennemie de la “démocratie”, bande de Tartuffe… Ces gens sont non seulement les valets de toutes les expéditions de l’oTAN, des révolutions de couleur et les vassaux de la social démocratie mais ce sont des hypocrites, des incultes, des paresseux.. Et en plus je crains qu’ils soient contagieux, un virus de la lâcheté et de la bonne conscience qu’ils prennent pour le respect du collectif et le maintien de l’unité, sur quelles base? … Est-ce qu’il y a un espoir, il m’arrive d’en douter. quand j’ai subi la morsure ignoble d’un quelconque roquet… pour rien, comme ça , parce qu’il sait… et les bons camarades, contemplent avec indifférence mon mollet ensanglanté et parlent d’autre chose, ils doivent se dire que j’ai l’habitude…
Jakline Boyer
J’ai eu aussi cette question à mon sujet, membre du PCF longtemps, jusqu’à son Comité Central, je me suis souvent demandé : est-ce que j’aurais pu être ” réprimée” sous Staline. Uchronie…
Concernant l’insupportable double langage des démocraties européennes sur les ” valeurs ” sur le mode faites ce que je dis, pas ce que je fais, je publierai demain un article sur le sujet.
C’est toujours complexe de parler de la Russie : oligarchique avec la moitié de son PIB qui file dans les offshores et sa position internationale. Ses intérêts nationaux rentrent en conflit de plus en plus frontaux avec le monde occidental.
Danielle Bleitrach
tout à fait d’accord avec toi, ils sont des alliés dans le multilatéralisme et ils mènent une politique qui gonfle leur 5e colonne oligarque… moi je m’en sors en suivant le seul Lavrov que j’adore c’est la grande lignée de la diplomatie soviétique, avec Andropov, Primakov… en plus il ressemble à gai luron de Gotlieb…je supplie Marianne d’expliquer la manière dont il assène quelques coups aux médias et bonnes consciences occidentales en feignant de croire que les micros sont éteints… Bref comme je le dis en me moquant: Le pape, XI, Lavrov, le bureau politique du parti communiste cubain et moi on sait exactement où on en est et c’est inquiétant… Mais je suis sure que si j’écris ça il va y avoir un con qui me veut du mal pour le prendre au sérieux… le plus terrible chez cette bande qui occupe le siège avec la bonne conscience d’un radical de la troisième République, c’est leur paresse et leur manque d’humour… cela déclenche chez moi des réflexes de provocation stupide…
Jakline Boyer
Moi je suis revenue à un suivi plus régulier des émissions politiques où sont invités plus souvent, moins rarement plutôt, des dirigeants communistes. Je prépare un papier sur l’inquiétude qui s’y exprime à propos de quasi toutes les frontières en feu… Du coup, j’ai acheté la Bible dans ce domaine le Grand échiquier que je n’avais jamais lu en entier. Très très instructif.
Dans ces débats on entend des choses non polissées et réjouissantes. Oui, les temps sont rudes et si il y a un consensus en Russie, c’est le refus de la guerre. Ils ont payé.
Danielle Bleitrach
oui c’est ça: les frontières en feu à la fois parce que les USA et l’uE mettent le feu mais aussi parce qu’il y a dans la désagrégation de l’URSS une destruction insupportable de la vie… La volonté de paix… tout cela est fondamental. Mais si je dis en me moquant que Le Pape, Lavrov , Xi, les dirigeants cubains et moi … c’est parce qu’il y a le principe de Thucydide (le premier vrai historien), dans les guerres du Péloponnèse il montre que personne ne veut la guerre et que pourtant elle a lieu… Donc tous ces gens-là ne se contentent pas de refuser la guerre ils se débattent comme des diables dans un bênitier… et ils sont partout pour tenter d’éteindre l’incendie.
Marianne
Oui… Fédorovski c’est un peu romancé évidemment, il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre !
Et surtout il omet des éléments essentiels, à savoir que la décision des Japonais de ne pas intervenir sur le front Est s’explique par la pâtée qu’ils ont reçue des Soviétiques en 39 à la bataille de Khalkhin Gol, une bataille dont on oublie le rôle essentiel.
Berthe Poggiale Avidor
Le 16 octobre 2020 –
Les lectures de vos articles sur « les ravages du capitalisme sur le système de soins en Lettonie » et « le livre de V.Fédorovski » – que je me suis toujours refusée à saluer à Nîmes car c’est un opportuniste et un anticommuniste viscéral – me conduisent à vous transmettre, pour éventuelle publication sur votre site, une partie d’un historique que j’avais adressé à une collègue bibliothécaire à Nîmes, laquelle ne connaissait de l’Histoire contemporaine que ce que lui en servait les médias aux ordres !!!
……………..
* Les « démocraties occidentales » !!! !!! souhaitaient ardemment que le molosse Hitler en finisse avec l’Union Soviétique communiste que le « cordon sanitaire » n’empêchait pas de métastaser partout, afin qu’elles puissent se partager les immenses richesses du continent russe, comme aux temps »béni pour eux » des tzars !!!!!!
* que c’est le grand capital international et national, la grande bourgeoisie française, les « élites françaises » qui ont propulsé Hitler au pouvoir et couvert le meurtre délibéré de millions d’être humains.
* que les Accords de Munich signés avec Hitler par les gouvernements Anglais et Français, sont la cause essentielle de l’invasion de l’URSS par le 3ème Reich
* que le sinistre Etat-major français dressait des plans de guerre contre l’URSS en pleine « drôle de guerre ».
* que les soi-disant démocraties occidentales laissèrent les fascismes égorger la république espagnole qui avait le mauvais goût d’être un peu trop rouge. En 1936 toutes les techniques et méthodes de la guerre nouvelle furent mises en œuvre en Espagne, car l’Allemagne nazie apporta son concours à Franco. Le 3ème Reich avait pu se doter d’armes modernes grâce aux investissements américains, français, anglais. Seule l’URSS apporta une aide substantielle ( armes – divisions militaires ) à la République Espagnole Mais malgré l’aide de l’URSS et les Brigades Internationales, l’Espagne républicaine ne fut pas de force face à l’aide nazie à Franco et surtout face à la trahison ouverte des gouvernements « socialistes » en particulier le gouvernement français mené par LéonBlum.
* que toutes les offres soviétiques de sécurité collective entre elle et la France et l’Angleterre furent ignorées et méprisées.
* que le gouvernement soviétique conduit par le prestigieux Joseph Staline, savait très bien qu’Hitler, mis au pouvoir ( je le répète ) grâce aux concours des banquiers Allemands, Américains, Français, Anglais, Italiens. avait clairement exprimé ses visées par rapport à l’URSS, centre pour lui, du « judéo-bolchévisme ». Les soviétiques avaient depuis longtemps compris le message à savoir que le monde capitaliste allait aider Hitler à détruire l’URSS. En effet les puissances occidentales passaient accords secrets sur accords secrets sur le dos de l’URSS.
Sur la base de ces informations l’industrie lourde fut donc mise au service de la production d’armement. Les peuples de l’URSS rentraient dans une nouvelle période de difficultés, (ils sortaient à peine de la guerre de 14/18 et de la coalition des puissances capitalistes qui voulaient détruire le pouvoir des soviets de 1918 à 1924) dans la phase de préparation d’une nouvelle guerre défensive dont l’enjeu était tout autant la destruction de l’URSS qu’un nouveau partage du monde.
Pour cela, rien, aucun effort ne sera épargné, aucun sacrifice ne sera évité. Une société toute entière tendue a l’extrême sera soumise a l’impératif : survivre quand le grand choc inéluctable viendra. Mais cette marche forcée, acharnée, bien qu’elle demanda des efforts et des privations inouïs, apporta en même temps une amélioration extraordinaire de la vie quotidienne, du plus modeste ouvrier de la plus éloignée des Républiques Soviétiques au plus modeste ouvrier des grandes villes Soviétiques, ce qui eut pour conséquences que les masses adhérèrent au projet prométhéen de Staline et des Bolcheviks.
* Après l’invasion de l’U.R.S.S. par les nazis, le père Coughlin, chef du «Front chrétien » pro-nazi, déclarait le 7 juillet 1941 dans son journal Social Justice : La guerre de l’Allemagne contre la Russies est une bataille pour la chrétienté… Nous nous souvenons que le communisme athée a été conçu et est né surtout en Russie, par l’intermédiaire de juifs impies !!!!
Quel Etat, quel peuple, aurait pu à la fois résister aux tueries de la guerre civile après les tueries de la guerre de 14/18 et conserver un idéal dans son avenir ? Les peuples de Russie, désormais Union Soviétique, ne baissèrent pas les bras et continuèrent dans la voie du socialisme.
Un véritable enthousiasme de masse soulève les montagnes et finalement, c’est l’Union Soviétique conduite par son dirigeant charismatique Joseph Staline, son Armée Rouge, son peuple ( femmes, hommes, enfants ) galvanisés par la pugnacité et la fidélité au Communisme et à l’être humain incarnées par son dirigeant intégre Joseph Staline, qui va écraser le 3ème Reich et sauver la civilisation au prix d’une saignée humaine de la population soviétique dont l’ampleur nous est inconcevable : 28 millions de morts…..et la quasi-totalité du territoire soviétique détruite. Ainsi sur les 196 divisions que comptait la Wehrmacht, 176 combattirent contre les Soviétiques sur le front de l’Est ( tout les peuples de l’Union Soviétique étaient entrés en Résistance contre l’occupant nazi, aux côtés des soldats de l’Armée Rouge, en mettant en œuvre la politique de la terre brûlée, avec les unités de partisans qui harcelaient sans répit les divisions allemandes, tous unis contre l’envahisseur barbare ) Les nazis décimèrent, sans aucun état d’âme, les populations entières des villes et villages de l’URSS. Une majorité des populations de confession juive qui vivaient sur le sol russe depuis plus de cinq cents ans furent complètement éradiquées par les fascistes nazis.
Hitler était persuadé qu’il allait mener la « guerre éclair » en URSS en quinze jours. En effet la France fut vaincue en cinq jours, la Pologne aussi.
Et enfin il ne faut pas oublier que la bataille de Berlin coûta 300.000 morts a l’Armée Rouge ce qui est l’équivalent du total des morts américains durant toute le guerre et sur tous les fronts…
Enfin la paix revint et le nom de Staline fut prononcé avec respect et reconnaissance dans le monde entier. Les adultes d’aujourd’hui qui furent des enfants de déportés, nous savions et nous savons encore à ce jour, tout ce que nous devons à l’héroïsme des bolchévik et du peuple soviétique et, partant, à son dirigeant Staline.
La conduite de la guerre par Staline fut exemplaire et aboutit a voir le drapeau rouge flotter sur Berlin. ( pas celui des Américains, ni celui des Français, ni celui des Anglais, )
Mais rappeler cela n’est pas suffisant pour convaincre après 75 ans d’idéologie dominante capitaliste qui a nié le rôle essentiel de l’URSS, de son Armée Rouge, de son peuple héroïque, et de ses militants Bolchévik dans l’écrasement de la bête nazie allemande. Voir la filmographie d’Hollywood, de « Il faut sauver le soldat Ryan » à « La Grande évasion » qui font passer, dans les subconscients des gogos, que ce furent les gentils américains qui écrasèrent les nazis.
Le révisionnisme de l’historiographie mis en œuvre par le grand capital pose une chape de plomb sur la réalité des faits : en 1945, plus de 80% des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre, ils ne sont plus que moins de 10% en 2018…
La guerre froide. Avec le même cynisme que quelques années auparavant, la parenthèse de l’alliance anti-fasciste fermée, le monde capitaliste reprit son combat contre « l’Ogre de Moscou » et les mêmes calomnies utilisées par Goebbels reprirent du service, indéfiniment répétées jusqu’à devenir des vérités pour bien des gens de bonne foi.
La reconstruction, la poursuite des projets retardés, rebâtir un pays dont le potentiel industriel et agricole avait été en grande partie anéanti par une guerre d’extermination -on l’oublie trop souvent-. Ces objectifs furent mis en cause par une nouvelle croisade anti-communiste dont le coeur, cette fois, est a Washington. Staline y répondra avec la même détermination et la même inflexibilité qu’adversaires ou amis lui reconnaissent. De 1947 a 1953 il ripostera coup pour coup. Non que Staline fut un tendre qui tendait la joue gauche quand la droite était frappée, non cet homme des tempêtes avait de l’Ivan le terrible en lui, du Pierre le Grand mais un Ivan ou un Pierre rouge, bolchévik, au service exclusif de son pays et de son peuple et dont la finesse d’analyse, l’intelligence et la capacité de travail éblouissaient même ses pires ennemis comme Churchill. Alexandre Zinoviev, dissident qui haïssait Staline, est arrivé à la conclusion suivante dans les années 1980, à savoir que « Staline a été la plus grande personnalité de notre siècle, le plus grand génie politique
A la mort de Staline le peuple soviétique communie dans une immense douleur car tous savent ce qu’ils doivent a Staline, aucun n’a oublié le contenu de son discours du 3 juillet 1941 alors que les nazis sont à 30 kilomètres de Moscou et que les soi-disant pays démocratiques souhaitent voir l’URSS anéantie par la Wehrmatch « Soeurs, frères, camarades… Toutes les forces du peuple pour écraser l’ennemi ! En avant vers notre victoire ! » ces mots qui allaient galvaniser et tremper la volonté de résistance du peuple. Ils savent, que s’ ils savent lire, a qui ils le doivent, ils savent que si leurs enfants sont ouvriers, ingénieurs, médecins, professeurs, a qui ils le doivent. Eux qui ont tant souffert savent qu’il a souffert avec eux : il refusa d’échanger son fils, le colonel Jacob Staline, contre le maréchal Von Paulus, et son fils mourut.
Les sacrifices qu’il exigeait des autres il s’y soumettait aussi . Cela nous change…. Cet homme n’aimait pas l’apparat, ni l’étiquette, ni même l’adulation, Il était austère et vivait dans une simplicité spartiate mais son rêve était « grandiose » dira de Gaulle. Il avait pris en main un pays déchiré, affamé, arriéré, quasi moyenâgeux et il en fit la deuxième puissance mondiale qui se lança a l’assaut du cosmos, le pays où on lisait le plus de livres dans le monde et où, plutôt que de faire un tiercé, on jouait aux échecs. Dans des conditions– qu’il faut toujours avoir a l’esprit car « il faut juger alors avec les yeux d’alors » aurait dit Aragon – d’une violence et d’une dureté extrêmes, des circonstances historiques terribles et implacables, il fut l’homme, violent et dur, terrible et implacable, a qui nous devons notre liberté et notre vie et qui concrétisa le rêve de Spartacus : « je reviendrai et je serai des millions ».
Après la mort de Staline en 1953 les renégats incrustés au sein du Parti Communiste de l’Union Soviétique ont tout mis en œuvre pour rétablir le capitalisme. Les adversaires de la dictature du prolétariat n’ont cessé d’affirmer que Staline incarnait, non pas la dictature des travailleurs, mais sa propre dictature autocratique. Le mot Goulag devint synonyme de «dictature stalinienne». Or, ceux qui étaient dans le Goulag du temps de Staline font maintenant partie de la nouvelle bourgeoisie au pouvoir. Les exploiteurs, les traîtres, les soi-disant démocrates, les trotskistes ont crié victoire et encensé le premier des contre-révolutionnaires, Khrouchtchev et ensuite ceux qui l’ont suivi, les Brejnev, Gorbatchev, Eltsine et consorts. D’un pays en plein essor à la mort de Staline, malgré les ravages de la guerre due à l’intervention étrangère de 1917 à 1923 et de 1940 à 1945, les renégats ont réintroduit un capitalisme sauvage qui ne génère que chômage, misère, reculs de civilisation et où règnent en maîtres l’incompétence, la corruption, la prévarication, la prostitution et une mafia omnipotente.
Avec la victoire de la contre-révolution, l’impérialisme stade suprême du capitalisme estime que le moment est venu de porter un coup décisif : condamner le communisme au nom des soi-disant crimes de Staline, soutenir et encenser les forces fascistes dans les pays baltes, en Ukraine, en Pologne, en Europe centrale et orientale, justifier les mesures anti-communistes et leur expansion. La résolution du 19 septembre 2019 appelle à mettre fin à la présence des symboles communistes et des symboles de l’URSS dans toute l’Union européenne!
La désagrégation de l’URSS devait être la «fin de l’histoire», la «libération des peuples de l’Est», le «développement économique par le capitalisme», etc…
Aujourd’hui, plus d’un quart de siècle après cette « libération », plus de 55% des Russes, même selon les instituts de sondage US, s’affirment nostalgiques de l’URSS, et Lénine et Staline y sont considérés, parmi les chefs d’État russes, comme les plus populaires, alors que Kroutchev, Gorbatchev et Eltsine sont carrément honnis.
Danielle Bleitrach
Fédorovski
est un gorbatvhévien pur sucre,je l’ai connu du temps où il était le représentant officiel du dit Gorbarchev auprès du PCF et l’interlocuteur favori de l’hebdomadaire Révolution. A propos j’ai vue passer une déclaration aujourd’hui de Gorbatchev, en gros ce hijo de puta disait que l’on peut recréer l’URSS mais que ça sera difficile parce que les dégâts sont grands dans les Républiques périphériques. Ensuite il expliquait qu’il n’avait pas voulu détruire l’URSS et il concluait que la vie mondiale serait nettement meilleure si la dite URSS existait toujours.