Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Rencontre à Moscou de Erevan et Bakou

C’est visiblement l’œuvre du ministère des affaires étrangères russe qui continue contre vents et marées à porter la politique soviétique dans une situation marquée par le poids grandissant de ce que les communistes russes dénoncent comme la “cinquième colonne” à savoir l’oligarchie russe (note de Danielle Bleitrach).

Erevan et Bakou ont confirmé leur participation à des consultations à Moscou avec la médiation du chef de la diplomatie russe, réagissant ainsi à l’invitation de Vladimir Poutine, a annoncé Maria Zakharova ce 9 octobre.

Les parties en conflit, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ont accepté la proposition de Vladimir Poutine de se rendre dans la capitale russe le 9 octobre pour prendre part à des consultations, a déclaré Maria Zakharova.

«Les préparatifs sont intensifs», a tenu à souligner la porte-parole de la diplomatie russe.

Consultations à Moscou

Le 8 octobre, Vladimir Poutine avait invité les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères à Moscou pour la date du 9 octobre pour consultations avec la médiation du chef de la diplomatie russe.

Le Président russe a également exhorté Erevan et Bakou à arrêter les combats dans la zone du conflit de la République autoproclamée du Haut-Karabakh pour des raisons humanitaires.

Nouvelle escalade dans le Haut-Karabakh

Le 27 septembre, les combats ont commencé sur la ligne de contact dans le Haut-Karabakh. L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’entraccusent d’avoir déclenché les hostilités. Le Haut-Karabakh quant à lui a fait état de tirs d’artillerie sur plusieurs localités de la République autoproclamée, y compris sa capitale, Stepanakert.

La loi martiale et la mobilisation générale ont été déclarées par Erevan. L’Arménie affirme d’ailleurs que Bakou est appuyé directement par l’armée turque. L’Azerbaïdjan a pour sa part décrété une mobilisation partielle et introduit la loi martiale par endroits.

La Russie, la France et les États-Unis, qui co-président le groupe de Minsk de l’OSCE pour le Haut-Karabakh, ont appelé les parties en conflit à cesser les hostilités et à lancer des négociations sans condition préalable.

De son côté, Ankara a annoncé qu’il apporterait à l’Azerbaïdjan tout le soutien qui lui serait demandé dans le contexte d’une nouvelle aggravation de la situation.

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