Cet éditorial du Global Times est comme un cri du cœur, la Chine dénonce ce que cherche réellement l’occident : pas l’application des droits de l’homme mais le frein mis au développement et au bien-être du peuple chinois. Oser un tel discours quand on a soi-même un tel bilan épidémique et un tel racisme est honteux, les peuples en voie de développement quand ils le peuvent sont derrière la Chine (note et traduction de Danielle Bleitrach).
Source: Global Times Publié le: 2020/10/8 21:03:4113
L’ambassadeur allemand aux Nations Unies Christoph Heusgen (au centre) préside une réunion du Conseil de sécurité au Siège de l’ONU à New York, le 14 juillet 2020. Photo: Xinhua
L’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, au nom de 39 pays, a attaqué mardi la Chine sur les questions de droits de l’homme, en particulier celles de la région autonome ouïghoure du Xinjiang et de la Région administrative spéciale de Hong Kong. Toutefois, dans la même réunion, 45 pays ont déclaré leur soutien à la Chine à propos du Xinjiang et 55 pays à propos de Hong Kong respectivement. L’Assemblée générale des Nations Unies a été témoin d’un débat houleux entre l’Occident d’un côté et les pays en développement de l’autre sur les questions relatives aux droits de l’homme.
Lors de l’Assemblée générale de l’ONU l’année dernière, 23 pays occidentaux ont critiqué l’application des droits de l’homme par la Chine dans une déclaration commune. Cette fois, quelques pays d’Amérique centrale, du Pacifique Sud et de l’UE, comme la Bulgarie et la Bosnie, ont rejoint la bande. Ces petits pays ont évidemment été contraints par les principaux pays occidentaux.
Les pays en développement soutiennent la Chine sur les questions relatives aux droits de l’homme, parce qu’ils se trouvent dans une situation similaire. Ils comprennent que les concepts et les pratiques de la Chine en matière de droits de l’homme sont conformes à la réalité du pays. En fait, alors que l’Occident a un bon nombre de plaies en ce qui concerne l’application des droits de l’homme, les pays occidentaux s’arrogent le droit de critiquer et d’enfumer sur la situation des droits de l’homme dans d’autres pays pour entraver leur développement. C’est devenu un grave danger public dans la politique internationale.
Au moins en ce qui concerne 2020, le titre de pays lauréat en matière des pires droits de l’homme doit être attribué aux États-Unis.
Il a fait le pire dans la pandémie, et a presque renoncé à tout effort pour protéger un nombre important de personnes. Plus de 210.000 Américains ont perdu la vie en raison de COVID-19, ils détiennent à ce jour, le plus grand nombre de décès du coronavirus dans le monde. En outre, la discrimination raciale échappe à tout contrôle aux États-Unis cette année. Il suffit de ces deux cas pour exposer ce pouvoir occidental très hypocrite sur le pilori de la honte à propos de droits de l’homme.
Lorsque l’ambassadeur allemand a lu son discours d’accusations contre la Chine, le pays était en pleine fête nationale. Les vacances ont apporté à la Chine le plus grand boom dans le tourisme et la consommation depuis la propagation globale du coronavirus nouveau, permettant au peuple chinois de profiter pleinement de leur vie de vacances. Il n’y a pas eu de nouveaux cas transmis au pays, pas de verrouillage et pas de panique, ce qui contraste fortement avec les États-Unis, où son président Donald Trump a été contrôlé positif au COVID-19. Comment les pays occidentaux osent-ils sans vergogne attaquer la Chine sur les droits de l’homme en ce moment!
La vérité est que le Xinjiang se porte bien aujourd’hui.
Il s’est débarrassé de la situation horrible des attaques terroristes violentes fréquentes dans le passé. Il fut un temps où des dizaines, voire des centaines de personnes étaient tuées dans des attaques terroristes chaque année sans que les touristes osent entrer dans cette région. Mais maintenant, il n’y a pas eu d’attaque terroriste en plus de 40 mois, et le Xinjiang a été l’un des points chauds touristiques pendant les vacances de la fête nationale. La Chine a pris les mesures nécessaires pour parvenir à cette transition, et elle l’a fait avec succès. Au lieu d’être heureux pour le rétablissement de la paix et de la tranquillité au Xinjiang, l’Occident critique les réalisations durement gagnées de toutes les manières possibles et ce du point de vue de leurs valeurs. Il n’y a pas de bonne volonté en eux; ils ne peuvent tout simplement pas voir que le Xinjiang s’améliore.
L’essence de la défense des droits de l’homme est de faire vivre bien les gens et d’atteindre le bonheur. Du point de vue de la gouvernance, la protection des droits de l’homme n’est pas un slogan vide de sens et peut être mesurée par quelques indicateurs précis.
Le développement des droits de l’homme ne peut être qu’un projet systématique, et sa fondation est l’ordre. Les accusations portées contre la Chine par les Etats-Unis et l’Occident ont complètement dévié de cette règle et sont devenues une confrontation malveillante contre la gouvernance chinoise. Les Chinois en sont bien conscients maintenant. Nous ne croyons pas qu’ils se battent pour les droits de l’homme pour les Chinois. Nous sommes profondément dégoûtés par ce qu’ils font. Nous ne croyons pas que les États-Unis et l’Occident se soucient vraiment des droits de l’homme en Chine. Au contraire, la dernière chose que les politiciens occidentaux, en particulier les politiciens américains, acceptent, c’est que la vie du peuple chinois s’améliore de plus en plus. Ils n’aiment pas la modernisation de la Chine et souhaitent que la Chine reste en arrière. Cela n’a-t-il pas été au cœur de la politique chinoise de Washington ces dernières années pour forcer la Chine à arrêter son développement ?
L’Occident devrait cesser de faire semblant de se soucier des droits de l’homme en Chine. Une telle hypocrisie est dégoûtante.
S’ils sont vraiment sérieux au sujet des droits de l’homme, ils devraient d’abord maîtriser l’épidémie COVIDE-19 dans leur propre pays, de sorte que moins de personnes soient infectées, moins mourront, et moins seront appauvries par l’épidémie.
Quelle honte de la part des États-Unis de parler des droits de l’homme alors qu’ils ont tant de morts chaque jour. Les Etats-Unis devraient avoir honte.
Vues : 539
Anwen
Pourquoi « les droits de l’homme » puisque l’homme, d’après l’histoire, règne de temps immémoriaux, et donc ne semble n’avoir jamais été déchu d’un quelconque de ses droits ?
On pourrait même aller plus loin, et dire que non seulement depuis le commencement de l’histoire, c’est-à-dire de son règne, l’homme a toujours eu pleinement des droits, les dépassant et en a abusant même beaucoup, mais que, par contre, lorsqu’il est question de ses devoirs, il apparaît chez lui comme un désir beaucoup moins pressant de les revendiquer, voire même de faire l’effort de les connaître vraiment.
Peut-être, cela explique t-il le degré d’immoralité atteint, aujourd’hui, par les « puissants » et nos gouvernants, atteignant également, par le biais de la démocratie et de son mouvement de traction morale de bas en haut, toutes les couches de populations.
Si tout le monde connait la version officielle de l’origine de la déclaration des droits de l’homme, peu savent qu’en réalité ce sont les femme qui réclamaient leurs droits. Ce sont elles qui, asservies depuis le Christianisme, jettent, à cette époque le grand cri de liberté : l’amour de la liberté étant le plus fort de tous ses instincts : pour elle il renferme tout, il signifie : Bonheur, Justice, Progrès, Lumière, Amour. Dès que les Femmes s’aperçurent qu’une issue était possible pour sortir de leur servitude, elles travaillèrent avec ardeur à conquérir ce bienfait immense.
C’est dans les salons philosophiques que commença, le mouvement de la révolution française, qui ne fut, en somme, que l’écho des idées émises par les Femmes.
Et, chose étrange, dans cette société où l’homme est tout et la Femme rien, nous allons voir des révolutionnaires, appliquant à leur sexe les aspirations féminines, demander « les Droits de l’homme », parce qu’ils ont entendu dans les salons des dames demander les droits de la Femme !
C’est ainsi que la Révolution préparée par la femme pour être l’avènement de la justice ne fut que l’avènement d’un système bâtard qui vint détruire l’ancien régime, mais ne le remplaça pas par ce que la femme avait rêvé.
La Révolution française :
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/larevolutionfrancaisecestlaresurrectiondelafemme.html
Danielle Bleitrach
je ne partage pas du tout votre analyse, une fois de plus la question féminine y est utilisée pour servir la réaction la plus hystérique… mais comme elle est exprimée en termes corrects, elle mérite comme tout autre point de vue d’être publiée…
etoilerouge6
Les dangers d’une analyse hors classes sociales produit une analyse hors sol. Nombre d’hommes ds l’antiquité grecque ou latine n’avait aucun droits ni libertés, les esclaves par exemple hommes ou femmes. Pour la Révolution française les femmes jouissent en FRANCE y compris ss la féodalité de plus de droits puisque des salons féminins ( classes nobles et bourgeoise) existent, que des femmes savent lire ce qui n’est pas le cas ds bien des pays de l’europe( rien à voir avec l’UE). Mais ces femmes st globalement représentées , celles des salons , par la fameuse Olympe de GOUGES qui n’a jamais demandé des droits pour les femmes mais des droits pour les femmes riches et éduquées, refusant donc l’égalité pour toutes les femmes. Le poids historique du pouvoir religieux n’est plus questionné aujourd’hui alors que ttes les religions monothéistes st assassines des libertés et de l’égalité des femmes et des hommes. Hors le bas clergé à la veille de la Révolution est pour le peuple et la Révolution alors que le haut clergé ( provenant exclusivement de la noblesse) est CONTRE.La religion n’est donc pas en dehors d’une analyse de classe.