Après son passif en Géorgie, où il a soutenu un tortionnaire cocaïnomane au point d’épouser la chef de la police, le fils Glucksmann ne désarme pas… Voilà un allié de poids pour la gauche et le PCF mais Paris vaut bien une messe et les collusions ne se limitent pas là… Tout cela pour aboutir à une “gôche” délirante dont les espérances dans les sondages ne dépassent pas 20% tant ces délirants sont en rupture avec les préoccupations des couches populaires. Être même sur un podium avec ces gens-là devrait être inconcevable (note de Danielle Bleitrach)
le 30 septembre 2020
Après un itinéraire politique pour le moins tourmenté, Raphaël Glucksmann a enfin trouvé un rôle à sa mesure. Il a en effet pris la tête d’un comité spécial de l’europarlement chargé de traquer et de pourfendre les « influences étrangères » qui menacent l’intégrité démocratique de l’Union européenne, et, partant, le fondement de nos sociétés libres.
On se souvient (ou pas, d’ailleurs) que le sémillant essayiste co-fonda, quelques mois avant les élections européennes de 2019, un groupuscule baptisé Place publique, avant de se voir offrir la tête d’une liste dans laquelle s’était fondu le Parti socialiste. Le résultat électoral fut brillant (moins de 6,2%), mais permit cependant à l’ancien conseiller du président géorgien déchu Mikheil Saakachvili d’être propulsé dans l’hémicycle de Strasbourg.
A propos de sa désignation, M. Glucksmann a modestement commenté : « l’ère de la naïveté européenne est terminée »
Le voilà donc désormais parti pour cornaquer une instance bien dans l’air du temps au sein des instances de l’UE. Et pour illustrer le tournant majeur dans l’histoire européenne que ses nouvelles fonctions inaugurent, M. Glucksmann a modestement commenté : « l’ère de la naïveté européenne est terminée ».
Son comité spécial, qui a commencé ses auditions le 23 septembre, a donc pour mission d’« évaluer le niveau des menaces, qu’il s’agisse des campagnes de désinformation, du financement des partis ou campagnes politiques, ou des attaques hybrides ». Pour ceux qui auraient des doutes sur l’ennemi non cité par son nom, il convient de rappeler que dans le lexique euro-atlantique habituel, le concept d’« attaque hybride » est un code convenu qui pointe exclusivement vers Moscou.
Cette précision géopolitique est sans doute utile pour ceux qui se conteraient de lire naïvement la « feuille de route » de ce comité d’un maccarthysme post-moderne. Celui-ci devra « examiner la transparence du financement des partis et des campagnes, vérifier les actions et les règles nationales (des États membres dans ce domaine) ainsi que les influences extérieures à travers des entreprises, des ONG ou des technologies ».
Qu’on se rassure. Les zélés eurodéputés emmenés par M. Glucksmann n’enquêteront pas sur les multiples canaux et ONG par lesquels l’UE elle-même organise, forme et finance la « société civile » de multiples pays (dont l’Ukraine et la Biélorussie, parmi tant d’autres) en vue de promouvoir des « révolutions colorées ». Ces financements, certes discrets, sont tout à fait officiels. Et pour la bonne cause. Ce n’est donc pas le sujet de nos fins limiers. Pas plus que ces derniers ne s’intéresseront – par exemple – à la French-American Foundation, ouvertement financée par les Etats-Unis, et qui vise à promouvoir dans l’Hexagone de « jeunes leaders », évidemment peu hostiles à l’esprit atlantique, et dont les heureux élus peuplent depuis un moment les plus hautes instances du pays.
Le Comité Glucksmann – si l’impétrant nous autorise ce charmant raccourci – s’occupera plutôt de « contrer les menaces hybrides, les cyber-attaques, la désinformation (…) de la part des pays malveillants ».
La fine équipe traquera également la cinquième colonne, ces ennemis de l’intérieur bien plus dangereux encore
Mais pas seulement : la fine équipe traquera également la cinquième colonne, ces ennemis de l’intérieur bien plus dangereux encore que les pourvoyeurs russes de novitchok numérique. Il s’agira en effet de repérer des campagnes « conduites par des organisations et des acteurs européens (…) susceptibles de nuire aux objectifs de l’Union européenne, ou d’influencer l’opinion publique afin de compliquer l’élaboration de positions communes » des dirigeants de l’UE.
Si les mots ont un sens, cela signifie que tous les adversaires du principe de l’intégration européenne tomberont sous le coup des investigations glucksmaniennes.
Et dans un an, le commando chargé de l’intégrité de l’UE rendra un rapport. Le nom de la rédactrice circule déjà : il pourrait s’agir de la Lettone Sandra Kalniete, qui fut successivement ministre des Affaires étrangères de son pays, puis commissaire européen, avant d’atterrir à Strasbourg. Dans un livre autobiographique, cette dernière écrivait par exemple : « mes parents n’ont pas voulu offrir d’autres esclaves au pouvoir soviétique, je n’ai eu ni frère ni sœur ». On le voit, Raphaël sera bien secondé.
Deux suggestions
Le travail du comité vient de débuter. A ce stade, qu’il soit permis de lui faire deux suggestions. D’une part, une enquête urgente s’impose quant aux sept élections législatives partielles qui viennent de se dérouler en France, les 20 et 27 septembre. Celles-ci ont été marquées par une abstention qui a oscillé entre 80 et 90%. Il s’agit à l’évidence d’une manœuvre – hélas réussie – du Kremlin visant à saper l’expression démocratique dans l’Hexagone.
La seconde suggestion concerne le réseau Twitter, un des terrains privilégiés pour les complots ourdis par Moscou. La firme à l’oiseau bleu a, depuis le 7 septembre, gratifié le compte du journal Ruptures de la mention « affilié à un État, la Russie ».
Le comité s’honorerait – et œuvrerait à la salubrité publique – s’il pouvait enfin révéler les indices et preuves qui fondent une telle allégation.
On attend impatiemment.
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Daniel Arias
Ce comité va t il enquêter sur Luxfer ? Sur young europeans leaders ? Sur Extinction Rebelion ?
Sur l’interventionnisme dans les affaires internes de la Biélorussie, de la Chine, de Syrie, de la Libye, du Liban, du Mali ? La liste semble infinie.
Et dans pour la cinquième colonne va t il enquêté sur les traîtres qui ont fermé nos usines d’armement , supprimé le service militaire, détruit notre rail, affaiblit notre système de santé et notre éducation nationale, abandonné toute volonté de souveraineté sur nos systèmes d’information, laissant la porte ouverte à l’espionnage USA dans nos entreprises et administrations.
La première mesure à prendre serait de rendre illégal les systèmes d’exploitation Windows et Android. Puis de créer des réseaux sociaux souverains, comme les Russes et les chinois l’ont fait.
Sans parler de la submersion de la culture anglo saxonne au cinéma en littérature à la télé et sur les plateformes de Streaming toutes made in USA.
Peut être dénoncera t il les pressions des USA pour nous isoler de la Russie et de la Chine qui en toute logique devraient être nos partenaires commerciaux et culturel, la Russie a partagé de longue date beaucoup de la culture française.
Encore un outil de répression mis en place par la gôche, comme les camps de concentration d’Argelès, l’Algérie, c’est une tradition.
Continuité logique dans le sillage du vote du 19 septembre 2019.
Comme communistes nous n’avons rien à faire avec ces gens là.
ANC Lannion
J’ai honte pour le PCF d’avoir de tels alliés ! Lénine réveille-toi le PCF est devenu fou !