Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Trump, Cuba, l’ONU et le symbole de la défaite de l’empire…

Alors qu’à l’ONU Donald Trump a fait la démonstration de son isolement sur un grand nombre de questions et en particulier la dénonciation quasi unanime du blocus, il donne un nouveau tour de vis aux sanctions économiques contre Cuba. Guerre honteuse et lâche contre un peuple, ses enfants, ses femmes, ses vieillards, une île que l’on assiège en espérant la faire céder…

Mais ce qui rend l’affaire encore plus sordide et grotesque c’est qu’il prétend faire de ce crime un atout électoral en s’exhibant avec les débris de la plus belle raclée subie par l’empire, une brigade de mercenaires vaincue à Girón, ou du moins ce qu’il en reste… C’est dire le mépris qu’il a du peuple des Etats-Unis, comme il réussit à faire partager ce mépris.

Comme s’il avait voulu donner à son échec historique d’aujourd’hui et à la condamnation du blocus par la quasi totalité de l’humanité le parrainage de la déroute de la première puissance du monde face à une île minuscule qui fait face avec dignité, humanité et devient le symbole aujourd’hui de ce que la planète ne veut plus sans toutefois encore oser la même attitude.

Le discours de Cuba à l’ONU, sa fermeté, sa justesse a été noté dans tous les pays. Beaucoup ont regretté que leurs propres dirigeants n’aient pas le courage de ceux qui sont venus parler au nom de Cuba assiégée et de l’humanité.

Il reste pour se hisser à ses côtés à au moins renforcer la solidarité active, ne plus seulement se payer de mots mais d’actes.

Les enfants de Cuba poursuivent la lutte et nous devons être à leurs côtés, refuser la guerre qu’un empire prétend livrer contre eux, nous battre pour le prix Nobel aux médecins cubains comme pour trouver les moyens de renforcer la solidarité matérielle.

Danielle Bleitrach

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