Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les révélations de Wikileaks “ont fait la lumière sur la tragédie irakienne”. (3)

Suite du procès d’Assange, aujourd’hui séance du 10 septembre, traduit par Catherine Winch qui nous avise du fait que :

Le tribunal est fermé aujourd’hui vendredi 11 septembre, une des avocates est testée pour le Covid et on pense qu’elle est infectée. Catherine

photo de l’un des témoins, Le fondateur de la Fondation pour la liberté de la presse, Trevor Timm

http://pdfs.morningstaronline.co.uk/assets/MS_2020_09_10.pdf

par Tim Dawson

Les révélations des WikiLeaks ont ajouté 15 000 civils au nombre connu de morts dans la guerre en Irak, a-t-on appris hier lors de l’audience d’extradition de Julian Assange.

Cette découverte, ainsi que d’autres révélations sur les guerres d’Afghanistan et d’Irak, a remis en question le récit américain et britannique de succès militaires, a déclaré Paul Rogers, professeur d’études sur la paix à l’université de Bradford, à la cour.

Le professeur Rogers, qui est engagé par le ministère de la défense (MoD) pour former les soldats britanniques, a également suggéré que les révélations de Wikileaks avaient refroidi l’enthousiasme des gouvernements américain et britannique pour une intervention militaire. La décision de poursuivre M. Assange est “politiquement motivée”, a déclaré le professeur Rogers au tribunal, et qu’en 2013, l’administration Obama avait décidé de ne pas poursuivre le fondateur de Wikileaks.

Le professeur Rogers a déclaré à la cour que selon lui, après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, il y avait une nouvelle détermination à “faire tomber Assange”. “Trump voit Wikileaks comme une menace et cherche également à faire le contraire de ce qu’Obama a fait chaque fois qu’il le peut”, a-t-il déclaré.

Le fondateur de la Fondation pour la liberté de la presse, Trevor Timm, a déclaré à la cour que le président Trump “menait une guerre contre les journalistes”.

M. Trump a tweeté plus de 2 200 attaques contre des journalistes, et a fréquemment parlé à ses collègues de son souhait de “punir les journalistes”, a déclaré M. Timm à la cour.

Il a déclaré que si cette poursuite devait aboutir, elle criminaliserait de nombreuses activités quotidiennes des journalistes.

L’audience se poursuit.

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