29 août 2020, 12h38 Photo: Alexey Nikolsky / TASS Texte: DmitryZubarev |
Avec toutes les ambiguïtés de la position de Poutine – est-il encore en mesure de maîtriser son camp d’oligarques qui dans cette affaire biélorusse a dévoilé sa vraie nature? – celui-ci prend la même position que Lavrov et dit son fait à l’UE et à l’occident en général, les Révolutions de couleur cela suffit. On peut et doit être d’accord avec cette affirmation, mais dans le même temps en mesurer la précarité. Premièrement, il est clair qu’il n’y a pas de souveraineté possible quand les oligarques sont au pouvoir, ou en position de force comme en Ukraine sans pouvoir politique pour les tenir. Deuxièmement, dans la tentative de faire face aux assauts visant à démanteler les nations comme force de résistance aux pillages des monopoles financiarisés, est-ce que la “matrice” soviétique est un atout ou un facteur de désagrégation? Les deux aspects sont probablement à l’œuvre. Ainsi en ce moment les Russes ne cessent de se féliciter de pouvoir faire face à l’épidémie grâce à qui leur reste des soins santés de l’URSS. Nous Français n’en sommes pas si loin, nos “conquis ” de la Libération étaient qu’on le veuille ou non liés dans la forme et dans les possibles à cette matrice soviétique ( note de Danielle Bleitrach, après discussion avec Marianne Dunlop traductrice du texte)
Le refus des représentants du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE d’envoyer des observateurs aux élections en Biélorussie donne à penser que la position de l’Occident sur ce processus a été préparée à l’avance, a déclaré le président Vladimir Poutine dans un entretien avec la chaîne de télévision Russia-1.
«Les autorités bélarussiennes ont invité l’OSCE / BIDDH à participer au contrôle des élections. Pourquoi ne sont-ils pas venus? Cela nous amène immédiatement à l’idée qu’en fait, une position sur les résultats de ces élections était déjà préparée » cite TASS les mots de Poutine.
Selon le dirigeant russe, quelqu’un peut douter des résultats des élections biélorusses, mais “rien n’est idéal dans le monde, ni en politique, ni dans l’économie, ni dans le domaine social”.
«Même dans la nature, rien n’est parfait, bien que ce soit la sphère la plus parfaite créée par Dieu», a-t-il ajouté. «J’ai toutes les raisons de douter que ceux qui doutent soient absolument honnêtes», a déclaré le dirigeant russe.
Dans ce contexte, Poutine a clairement exposé la position de la partie russe. «Nous partons de l’hypothèse que les élections ont eu lieu. Je l’ai fait tout de suite, nous avons reconnu leur légitimité et, comme vous le savez, j’ai félicité Alexander Grigorievich Lukashenko pour sa victoire à ces élections. C’est tout », a conclu le chef de l’Etat russe.
Rappelons que des actions de protestation de masse ont commencé dans toute la Biélorussie le 9 août, après les élections présidentielles, à la suite desquelles l’actuel chef de la république, Alexander Lukashenko, selon la CEC, a obtenu 80,1% des voix.
Les actions ont été fermement réprimées par les forces de sécurité: utilisation des gaz lacrymogènes, des canons à eau, des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes. Les manifestants ont lancé des «cocktails Molotov» sur les policiers anti-émeute.
L’UE a déclaré que les résultats des élections au Belarus étaient truqués.
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Jean François DRON
Les plus gradns truqueur de la planète sont les USA et ça ne date pas de maintenant. Ils n’ont pas récupéré les anciens dirigeants nazis pour rien.Le plus triste c’est de voir les dirigeants européens qui eux ont subi le joug de ces goebbelsiens s”aplatir devant leur nouveau fuhrer outre atlantique.