Voici de l’excellent et toujours très documenté Initiative communiste un complément d’enquête sur le torchon diffusé au cinéma par les services de propagande US en Ukraine : l’ombre de Staline (note de Danielle Bleitrach).
Présentation : Initiative communiste a déjà rendu compte du film de propagande « L’Ombre de Staline » et sur ce qu’on peut en dire quant au contexte général. Dans cet article en revanche, notre camarade Aymeric Monville rend ici plus précisément compte des manipulations et contre-vérités autour du principal protagoniste, Gareth Jones, dont le reportage en URSS avait été précédé d’un entretien avec Hitler et s’est terminé par un communiqué prononcé… à Berlin.
- Sur la famine de 1932/33 en Ukraine et en URSS : la vérité historique contre la propagande avec Himka, Tauger, Wheatcroft et Davies.
- Choisir l’ombre ? À propos du film “L’ombre de Staline” d’Agnieszka Holland.
Tourné parfois caméra sur l’épaule pour prétendre gagner en authenticité, le film L’Ombre de Staline d’Agnieszka Holland, récemment projeté sur nos écrans peine pourtant à dissimuler son caractère de commande. Financé par l’Etat ukrainien et diverses institutions polonaises, L’Ombre de Staline aurait pu, étant donné ses lourdes implications politiques, faire l’objet d’un commentaire autre qu’esthético-cinématographique en cette période où la presse se présente comme attachée à débusquer lesdites « fausses nouvelles ».
Titré en ukrainien « le prix de la vérité » (Ціна правди), en polonais « Citizen Jones » (Obywatel Jones) et plus simplement encore « Mr Jones » en anglais, le film se place en effet entièrement du point de vue du journaliste gallois ayant enquêté sur la famine en Ukraine en mars 1933. Pourtant, au grand dam de ses généreux contributeurs, ce film qui se prétend un hommage à la vérité vraie et de ses courageux défenseurs a déjà fait l’objet d’un démontage en règle exprimé par… rien de moins que la famille du principal protagoniste.
Famille je vous hais
Il ne faut évidemment pas compter sur la presse française pour relayer ce désaveu. Néanmoins l’article ne venait pas d’une source marginale puisqu’il est publié dans les colonnes du Sunday Times, supplément dominical du célèbre quotidien, et est signé par le petit-neveu du journaliste gallois. Lequel a pu s’appuyer sur les travaux importants réalisés par sa mère, Dr. Margaret Siriol Colley, qui avait de son vivant contribué à rassembler les archives de Gareth Jones (c’est-à-dire son oncle)[1] et publié sa biographie : More than a Grain of Truth ; The Biography of Gareth Jones.
Ces divers travaux avaient d’ailleurs fait l’objet de toute l’attention du gouvernement ukrainien qui a, depuis, fait du journaliste quasi inconnu un héros de l’Ukraine. Las, malgré ces honneurs rendus, la famille n’est guère ravie par la présentation qui est faite de leur aïeul et le petit-neveu juge que, contrairement à ce que raconte le film :
« [Gareth Jones] n’a vu ni cadavres ni cannibalisme et ne s’est encore moins livré à des actes cannibales ; il n’a jamais vu de réquisitions de blé, de travaux forcés ou encore de charrettes de cadavres ; il n’a jamais été poursuivi, ne s’est jamais enfui, caché ou déguisé durant sa marche le long de la voie ferrée. Il n’a jamais été emprisonné. Loin de ce qu’affirme le film, je ne pense pas qu’il se soit jamais senti en bien grand danger, protégé qu’il était par sa connaissance courante du russe, son charme et son visa gratis de personnage officiel [pour son voyage en Russie, Gareth Jones bénéficiait entre autres d’une lettre de recommandation de Lloyd George lui-même, n.d.r.]. De plus le schéma narratif de la rencontre entre Gareth et George Orwell n’est tout simplement pas vrai, malgré les efforts de James Norton [l’acteur qui joue le rôle-titre, n.d.r.] et des cinéastes pour présenter les choses autrement. De même l’idée que Gareth aurait inspiré La Ferme des Animaux n’est nullement prouvée[i]. »
Et d’ajouter :
« Internet est déjà jonché de contre-vérités résultant de ce film : que Gareth était “un diplomate gallois qui travaillait pour Chamberlain et avait un jour interviewé Hitler ” (ce qu’il n’était pas et ce qu’il n’a pas fait); qu’il a rencontré George Orwell (ce qu’il n’a pas fait); qu’il est venu en Russie pour interviewer Staline (ce n’est pas le cas); qu’il A ETE assassiné par les Soviétiques (il n’y a pas de preuves concluantes de cela). Les cinéastes ont reconnu que Gareth n’avait pas été le témoin des événements décrits dans leur film mais m’ont dit qu’ils se sentaient autorisés à se servir de lui pour brosser leur version de ce qui s’était passé pendant l’Holodomor [nom donné à la thèse de la famine génocidaire en ukranien, n.d.r.]. »
Voilà qui fait un peu désordre, n’est-ce pas ?
Citizen Ukraine
Quant à William Randolph Hearst, le magnat de la presse, modèle bien connu de « Citizen Kane », et qui publiera trois articles de Jones sur l’URSS en 1935[2], il est présenté dans le film comme un acteur passif dans l’affaire, reclus dans son manoir et n’acceptant de publier Jones qu’après avoir été harcelé puis enfin convaincu par la force de persuasion du jeune homme. En réalité, la campagne des « six millions de morts » relayée dans la presse Hearst avait bien d’autres causes et truchements, notamment le dénommé Thomas Walker qui n’hésita pas à illustrer des photos datant de la famine avec des images de 1921[3].
Même le site dédié à Gareth Jones et qui endosse la thèse de la famine « génocidaire » ne nie pas cela :
« Un faux correspondant “Thomas Walker”, qui s’est avéré être un détenu en fuite, dont le “vrai” nom était Robert Green, avait incité Hearst à publier une série de cinq articles relatant sa prétendue incursion en Ukraine en 1934, où il avait même pu prendre des photos de la famine “en cours”. Ces articles se sont révélés être une fraude complète par Louis Fischer de The Nation, qui fut renseigné par les autorités soviétiques avec les dates exactes d’entrée et de sortie de l’URSS de Walker (ce qui “prouvait” que Walker n’avait pas le temps de se rendre en Ukraine). »
Et de reconnaître également : « Louis Fisher a facilement pu montrer que les photos provenaient de différentes époques[4]. »
Néanmoins le site se met à hasarder l’hypothèse suivante : « Bien que Thomas Walker / Robert Green ait été considéré comme un pion de Hearst, je voudrais émettre l’hypothèse que Walker était plus susceptible d’avoir été un pigeon soviétique, dans leur propagande très réussie visant à cacher la vérité d’une famine en Ukraine à tout moment dans les années 1930, car les observations véridiques de Gareth étaient alors ternies par cet autre pinceau[5]. »
On comprend mieux pourquoi les nationalistes ukrainiens se sont intéressés à ce journaliste oublié qu’était Gareth Jones. En effet, quand on ne peut plus nier l’évidence des procédés frauduleux utilisés pour accuser l’Union soviétique par la presse Hearst, les partisans de Jones sont néanmoins persuadés que le témoignage de ce dernier est, lui, complètement authentique et sincère et que Hearst avait simplement été abusé par le truand Walker.
Ce qui est assez douteux quand on sait que lors de la guerre entre l’Espagne et les USA (1898), Hearst publiait déjà de fausses images de soldats espagnols enfermant des Cubains dans des camps de concentration où ces derniers étaient censés mourir de faim et de maladie. Après la guerre, il se vantera d’avoir investi plus d’un million de dollars pour déclencher la guerre. Inventeur de ladite « yellow press » (presse à scandale), Hearst ne cachait pas non plus ses sympathies pour le régime nazi. Le site sur Gareth Jones reconnaît même qu’un accord entre Goebbels et Hearst avait été passé dès juin 1934 afin de relayer la propagande nazie, mais que cela se produisit en réalité juste après la visite de Jones à Hearst : ouf, l’honneur est sauf… L’hostilité de Hearst envers le New Deal de Roosevelt a pu également jouer un rôle dans cette affaire.
A ce propos, Gareth Jones est présenté comme ayant interviewé Hitler et Goebbels pour des raisons purement journalistiques. Il fut en effet le premier journaliste étranger à voyager dans l’avion privé de Hitler fin février 1933. Pourtant après son expulsion de Russie, ce que le film ne dit pas, c’est que « Mister Jones » était de retour à Berlin, le 29 mars 1933, pour publier son communiqué sur les horreurs vues en Union soviétique[6]. Environ un mois après la répression décrétée suite à l’incendie du Reichstag et alors que la répression s’abat sur les communistes et autres opposants, nul doute que Gareth Jones trouvait dans la capitale allemande des auditeurs attentifs. Le reportage en URSS de mars 1933 est donc encadré par une interview de Hitler fin février 1933 et un communiqué à Berlin le 29 mars.
Le bon et le truand ?
La probité journalistique de Gareth Jones est mise en valeur dans le film par le principe d’un contre-modèle, en l’occurrence Walter Duranty, qui fut le correspondant du New York Times à Moscou de 1922 à 1938 et lauréat du prix Pulitzer en 1932. Bête noire des nationalistes ukrainiens qui entendent depuis longtemps lui retirer son prix, de plus déjà repéré par George Orwell dans sa liste de dénonciation envoyé à l’Information Research Department, Duranty est sans surprise portraituré dans L’Ombre de Staline comme un être des plus vils, débauché et corrompu, se servant de sa réputation de grand reporter primé pour couvrir le pouvoir soviétique.
Pourtant lorsqu’on relit son article daté du 31 mars 1933[7] et destiné à répondre au communiqué de Gareth Jones publié deux jours plus tôt à Berlin, on y voit un Duranty attaché surtout à démentir Jones quant à ce qui constituait la question essentielle de l’époque et le restera, à savoir la capacité de l’URSS à résister à une attaque nazie ou occidentale. Tandis que Gareth Jones décrit l’URSS comme « étant au bord d’un contrecoup terrible », Duranty note que ces termes lui rappellent mot pour mot la propagande utilisée dans la presse anglo-saxonne lors de la guerre civile. En l’occurrence, quant à la capacité de résilience et de résistance de l’URSS, force est de constater que les faits ont corroboré Duranty et démenti les affirmations de Gareth Jones. Il faudra donc davantage d’éléments aux nationalistes ukrainiens pour faire retirer à Duranty un prix obtenu en 1932 pour sa couverture de la réalité soviétique en 1931, et où il traite insuffisamment à leur goût d’événements censés se produire au moins un an plus tard… Il est vrai que les procédés inquisitoriaux se ressemblent par leur grandiloquence ubuesque, et que nous ne sommes pas loin de ce qui est arrivé à l’évêque Priscillien dans La Voie lactée de Buñuel : l’exhumation de sa dépouille après que son hérésie eut été reconnue[8].
Quant à la famine proprement dite, l’article de Duranty en réponse à Jones n’a rien de caricatural ou d’outrancier puisqu’il reconnaît en réalité « une mortalité endémique due à des maladies causées par la malnutrition ». De plus, il n’hésite pas à donner en partie raison à Gareth Jones sur la réalité de la catastrophe :
« Mais pour en revenir à M. Jones. Il m’a dit qu’il n’y avait pratiquement pas de pain dans les villages qu’il avait visités et que les adultes étaient hagards, maigres et découragés, mais qu’il n’avait vu aucun animal ou être humain mort ou mourant. Je l’ai cru parce que je savais que c’était exact non seulement dans certaines parties de l’Ukraine, mais aussi dans certaines parties du Caucase du Nord et de la basse Volga et, d’ailleurs, au Kazakhstan, où la tentative de transformer les éleveurs nomades du type et de la période d’Abraham et d’Isaac en céréaliculteurs collectifs de 1933 a donné les résultats les plus déplorables. »
En effet, Jones ne dit pas avoir vu de cadavres. Le communiqué de Berlin relate plutôt des témoignages indirects, repris d’ailleurs dans le film :
« Je me suis promené seul à travers des villages et douze fermes collectives. Partout, on criait : “Il n’y a pas de pain, nous sommes en train de mourir”. Ce cri m’est venu de toutes les régions de Russie. Dans un train, un communiste m’a dit qu’il n’y avait pas de famine. J’ai jeté dans le crachoir une croûte de pain que j’avais mangée de ma propre réserve. Le paysan, mon compagnon de voyage, l’a repêché et l’a mangé avec avidité. J’ai jeté des écorces d’orange dans le crachoir. Le paysan l’a de nouveau saisie et l’a dévorée. Le communiste s’est calmé. Un expert étranger de retour du Kazakhstan m’a dit qu’un million de personnes sur cinq sont mortes de faim. Je peux le croire. »
Il en va de même dans son article publié deux jours plus tard dans le Evening Standard[9]ni même dans ses articles publiés pour Hearst[10]. Dans sa réponse à la réponse de Duranty, Jones précise : « M. Duranty dit que je n’ai vu dans les villages ni êtres humains ni animaux morts. C’est vrai, mais on n’a pas besoin d’un cerveau particulièrement agile pour comprendre que même dans les quartiers de famine russes les morts sont enterrés et que là-bas les animaux morts sont dévorés[11]. » On notera, en passant, que Jones explique que : « mon témoignage était basé sur des lettres écrites par des colons allemands en Russie, appelant à l’aide à leurs compatriotes en Allemagne ». Décidément, l’Allemagne revient souvent dans cette affaire…
En tout cas, Jones, Duranty et le petit-neveu de Jones comme nous l’avons vu plus haut concordent tous quant au fait que Jones n’a pas vu de morts jonchant les routes, ni de charrettes de cadavres, ni ne s’est livré lui-même au cannibalisme lors de son parcours dans la région de Kharkov contrairement à ce que montre le film, et vu que, contrairement à ce que raconte la propagande nationaliste ukrainienne, personne à ma connaissance dans le camp communiste n’entend nier les souffrances de qui que ce soit ou encore dédouaner la direction soviétique des graves erreurs qu’elle a pu commettre, il ne nous reste « que » les méthodes de la recherche historique.
Retour à la case départ
Retour, donc, à la case départ du débat universitaire. Et sur ce terrain, le cinéma façon Hollywood aura du mal à réfuter Marc Tauger, le meilleur spécialiste universitaire de la question, à la fois spécialiste de l’histoire de l’agriculture et de cette région du monde. On peut aussi citer les historiens Wheatcroft et Davies.
Les causes de l’invalidation du caractère génocidaire de la famine par Tauger ont fait l’objet de plusieurs articles universitaires en anglais et d’une traduction en français[12], mais peuvent être résumées pour le lecteur pressé dans le paragraphe suivant :
“Staline et d’autres dirigeants ont fait des concessions à l’Ukraine dans les prélèvements et ont clairement essayé d’équilibrer les besoins de subsistance de l’Ukraine et d’autres régions, en particulier les habitants des villes et des sites industriels qui ne pouvaient pas accéder aux aliments de substitution sur lesquels certains paysans comptaient pour survivre. Les dirigeants soviétiques n’ont pas compris la mauvaise récolte de 1932 : ils pensaient que les paysans retenaient la nourriture pour faire monter les prix sur le marché privé, comme l’avaient fait certains d’entre eux en 1928. Ils s’inquiétaient de la prise de contrôle de la Mandchourie par les Japonais en 1931-1932 et de la victoire nazie en Allemagne au début de 1933, et craignaient que des groupes nationalistes en Pologne et en Autriche n’inspirent une rébellion nationaliste en Ukraine. Face à ces “menaces”, les dirigeants soviétiques hésitaient à faire paraître l’URSS faible en admettant la famine et en important beaucoup de nourriture, ce qu’ils avaient fait à plusieurs reprises auparavant. La famine et l’insuffisance des secours soviétiques peuvent être attribuées aux mauvaises récoltes, ainsi qu’à l’incompétence et à la paranoïa des dirigeants face aux menaces étrangères et aux spéculateurs paysans : une version de l’économie morale en guise de représailles[13].”
Bien évidemment, ces éléments de contexte échappent complètement à L’Ombre de Staline. En guise d’explication, outre le caractère volontaire de la famine (« man-made famine », le terme provient d’un article de Jones dans la presse Hearst), le film entend corroborer la thèse nationaliste d’un châtiment infligé par Staline au seul peuple ukrainien. Et cela, au risque d’une contradiction interne évidente, car Gareth Jones lui-même parlait dans son article de famine ailleurs qu’en Ukraine (« de toutes les régions de Russie, de la Volga, de la Sibérie, de la Russie blanche, du Caucase du Nord et de l’Asie centrale[14] »).
Partout dans L’Ombre de Staline, sans surprise, les victimes parlent toutes ukrainien, les bourreaux le russe. Pour le spectateur occidental, peu importe, tout cela se fond dans les sous-titres. Ainsi le tour est joué : ce qui se comprend dans le texte comme un délire nationaliste russophobe dans un pays où le russe est désormais banni et où les communistes sont interdits quand ils ne sont pas tout simplement brûlés vifs[15], peut être présenté sous le label « film anti-totalitaire » en Occident.
Enfin, après la préparation d’artillerie des historiens de complaisance dont aucun – rappelons-le – n’a les compétences et la légitimité de Mark Tauger sur la question, puis le bombardement en règle de la propagande façon Hollywood revue par les nationalistes polonais et ukrainiens, il ne reste plus qu’à envoyer les nettoyeurs de tranchée de la fausse gauche. Ainsi ledit Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) s’est empressé de parler des « qualités indéniables » du film[16]. Et pour cause…
Aymeric Monville, 12 juillet 2020
Illustrations :
- Gareth Jones se promenant dans le parc du château de St. Donats, au Pays de Galles, avec le magnat américain de l’édition, William Randolph Hearst, en juin 1934.
- William Randolph Hearst avec des amis et des partenaires commerciaux fascistes
[1] Voir le site www ://garethjones.org.
[2] https://www.garethjones.org/soviet_articles/soviet_articles.htm
[3] Voir à ce sujet le livre de Douglas Tottle, Fraud, Famine, and Fascism: the Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard. Toronto: Progress Books, 1987. En ligne à cette adresse : http://www.rationalrevolution.net/special/library/tottlefraud.pdf
[4] https://www.garethjones.org/soviet_articles/thomas_walker/thomas_walker.htm
[5] https://www.garethjones.org/soviet_articles/thomas_walker/thomas_walker.htm
[6] https://www.garethjones.org/soviet_articles/walking_tour.htm
[7] Reproduit sur le site consacré à Gareth Jones : https://www.garethjones.org/margaret_siriol_colley/The%20exhibition/rebuttal_duranty.htm
[8] Bien qu’il fût effectivement décapité pour hérésie, Priscillien n’aurait néanmoins pas subi ce châtiment après sa mort.
[9] https://www.garethjones.org/soviet_articles/famine_rules_russia.htm
[10] Dans le New York American, Los Angeles Examiner, et le Sunday American, 12 au 14 janvier 1935.
[11] https://www.garethjones.org/soviet_articles/jones_replies.htm
[12] Voir son livre en français Famine et transformations agricoles en URSS, éditions Delga, Paris, 2017.
[13] https://historynewsnetwork.org/article/169438
[14] Communiqué de Berlin, du 29 mars 1933 repris dans plusieurs, entre autres : The Manchester Guardian et le New York Evening Post.
[15] Comme lors de l’incendie de la maison des syndicats à Odessa en 2014.
[16] https://npa2009.org/actualite/culture/lombre-de-staline
[i] https://www.garethjones.org/mr_jones/true_story.htm
L’article est initialement paru à : https://www.thetimes.co.uk/article/mr-jones-the-true-story-as-not-seen-on-screen-0rdbxzwhg
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