Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le terrorisme comme politique d’État contre Cuba

L’impunité avec laquelle les extrémistes agissent et la réaction absente de l’administration Donald Trump à la gravité d’un assaut armé contre un siège diplomatique étranger répondent silencieusement à la plus grande question: qui parraine réellement le terrorisme? Nos pays vivent dans le déni, celui de démocraties avec des défauts de surface mais qui demeurent ce qu’il y a de meilleur pour l’humanité, mais pour le reste du monde ils représentent tous les fléaux, la haine, l’hypocrisie… Cuba répond face à ces temples de la haine à ériger ceux de l’humanité. Les “médecins” en sont le symbole. (note et traduction de DanielleBleitrach)

Auteur: Raúl Antonio Capote | internacional@granma.cu

8 juillet 2020 00:07:43

Les États-Unis sont le principal organisateur et parrain du terrorisme dans le monde depuis leur émergence en tant que puissance aspirant à l’hégémonie universelle.

Au cours de l’histoire contemporaine, cette nation a créé, structuré et fourni toutes sortes de soutien aux groupes paramilitaires avoués et aux terroristes du monde entier. Il a également fourni une assistance à de nombreux gouvernements dictatoriaux qui ont utilisé la terreur comme outil de répression contre leurs peuples.

La guerre terroriste déclenchée contre Cuba a été conçue comme une politique d’État. La variété des actions militaires, économiques, biologiques, diplomatiques, psychologiques, de propagande, d’espionnage, l’exécution d’actes de sabotage et les tentatives de liquider physiquement les dirigeants du processus révolutionnaire, font partie d’une stratégie officielle créée et exécutée à partir de la Maison Blanche pour vaincre la Révolution et arrêter la construction du socialisme sur l’île.

Trop nombreuses sont les preuves qui ont été revues tant de fois: le détournement d’avions, qui jusqu’en 1959 était sans précédent dans le monde, était une méthode conçue et utilisée précisément par la CIA dans son programme d’actions terroristes depuis le triomphe de janvier 1959 de la Révolution. Les chiffres de 3 478 Cubains morts et 2 099 invalides victimes de tous les plans violents sur la Grande Antille, montrent les graves conséquences du fléau.

Deux mois après que le terroriste Alazo Baró a tiré “pour tuer” contre l’ambassade de Cuba à Washington, le silence complice de la Maison Blanche a mis en lumière la naissance d’un passé encore proche dans le temps.

L’esprit qui animait le mercenaire et ses marionnettistes à Miami, est né de la politique de tolérance, de complicité et de discours de haine qui a permis pendant des années aux Orlando Bosch, Posada Carriles et autres monstres nés sous la tutelle du gouvernement US d’agir en toute liberté.

L’impunité avec laquelle les extrémistes agissent et la réaction absente de l’administration Donald Trump à la gravité d’un assaut armé contre un siège diplomatique étranger répondent silencieusement à la plus grande question: qui parraine réellement le terrorisme?

Invariablement, la réponse de Cuba a toujours la même hauteur de vue , en guise de leçons, au milieu de la crise provoquée par le Covid-19, et sous la protection éthique de l’idéologie de Martí: “IL y a les temples où la haine est prêchée, ou l’intolérance, est enseignée: face à ces temples,  il nous faut maintenant plus que jamais des temples d’amour et d’humanité qui déchaînent tout ce qui est généreux en l’homme et qui retiennent tout ce qui est grossier et vil en lui ».

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