Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Vitry, au delà d’une élection d’un maire, un problème politique

Quelques remarques sur la situation à Vitry, nous avons essayé au-delà de la publicité que la presse a accordé à cette élection d’un maire de voir quelle était la situation réelle et les problèmes de fond qu’elle posait. Ces questions de fond sont les seules qui nous intéressent dans ce blog où nous avons pour doctrine de prendre un peu de distance avec l’événement. La situation à Vivry nous parait poser le problème de la relation du PCF, parti de la classe ouvrière et des couches populaires, avec ses élus, étant bien entendu comme l’ont prouvé les récentes élections municipales que la grande masse de ces élus ont montré à quel point ils étaient proches de ces préoccupations populaires. Mais il y a eu des pertes de villes, une abstention, tout cela est signe d’un problème sur lequel la situation à Vitry apporte un éclairage.

On sait que lors de l’élection du maire à Vitry, le maire étiqueté communiste sortant J.cl. Kennedy a été remplacé par le secrétaire de section lui aussi communiste et ce dès le premier tour de l’élection à la majorité absolue. Cela a été présenté dans la presse et dans les réseaux sociaux comme une sorte de coup d’état. Il y a même eu une déclaration de la fédération du Val de Marne comparant ce qui se passait à Vitry à ce qui avait failli se passer à Marseille où par le jeu des mairies de secteur un choix massif de l’électorat en faveur de la gauche risquait d’être détourné en faveur de la droite. Notons qu’il ne s’agit pas de cela, puisque dans ce cas la majorité élue reste la même et l’étiquette du maire communiste reste identique.

C’est même semble-t-il pour éviter un rapt contraire que l’ex-maire a été battu par sa majorité.

Non il ne s’agit pas d’un coup d’Etat, mais bien du refus de l’ancien maire Kennedy de respecter les bases sur lesquelles il avait été élu… Ce refus concerne deux questions essentielles:

  • le programme, en particulier ne pas mettre en œuvre une politique de privatisation des services publics
  • rompre avec l’accord passé avec des composantes de la liste pour s’ouvrir à une liste d’opposition. On a beaucoup affirmé sur les réseaux sociaux le contraire des faits, à savoir que Pierre Bolloch et tous ceux qui l’ont suivi, auraient sacrifié les communistes au profit des “alliés”, c’est faux l’équilibre au sein de la majorité est celui voulu par les électeurs alors que l’ancien maire Kennedy, selon un schéma de liquidation bien connu voulait avec son ami jacques Perreux passé du communisme à l’anti-communisme introduire dans la majorité des opposants, une opération à la Braouzec à saint Denis.

Certes la situation aurait dû éclaircie avant et il faudra bien poser le problème sur le fond pour éviter des situations qui ne peuvent que détourner un peu plus l’électorat populaire d’élections, et les communistes de Vitry n’ont cessé de le demander, ils ont fait part à la direction du parti de leurs inquiétudes sur les orientations du maire et sur ses alliés réels.

Lors des municipales de 2020, la liste de Jean-Claude Kennedy est portée par EELV, PS et PCF. L’alliance avec le mouvement écologiste n’a pas été simple car la section locale était divisée et une partie a préféré rejoindre la liste Vitry en mieux (qui avait porté les couleurs d’EELV en solo en 2014), également soutenue par LFI.

La ville a d’ailleurs connu un taux d’abstention record. Les communistes, malgré l’hostilité de la FI et d’une partie d’EELV, avaient depuis une année construit une majorité et la victoire est due à cette politique qui tablait sur un renouveau auquel le maire avait promis de se conformer. Confrontés au coup de force de l’ancien maire, ils ont tenté toute une nuit de le convaincre en vain; c’est une situation inimaginable, mais il vaut mieux si les communistes de Vitry l’estiment ne pas élire un maire qui risque de faire perdre à terme toute crédibilité au parti communiste, que soutenir jusqu’au bout des gens qui après font tomber dans l’escarcelle de la droite des mairies réputées imprenables.

Ce qui s’est passé à Gardanne, à Saint Denis et ailleurs le prouve…

Dans le Val de Marne à force de soutenir des mairies limites et n’en faisant qu’à leur tête et à celle d’un petit groupe d’amis, le tocsin a résonné très fort…

Donc l’indignation de direction de la fédération contre ce qui se passe à Vitry est mal venue… D’ailleurs ils vont devoir finir par arrêter cette agitation inutile parce qu’ils ne sont pas en situation après leurs résultats d’entrer en conflit avec les communistes de Vitry avec la très grande majorité des élus qui ont le droit et le devoir d’élire l’élu qui correspond le mieux aux intérêts de la population de Vitry et au contrat collectif.

Le vote massif des nouveaux élus dès le premier tour, qui a été de 27 voix contre 11 à l’ancien maire a dit qu’il ne s’agissait pas d’une majorité de circonstance autour de Pierre Bolloch, le secrétaire de section communiste, mais de la quasi unanimité de ceux qui veulent le respect de l’électeur populaire face aux compromis des notables. 80% des élus communistes de la liste se sont prononcés devant les faits en faveur de Pierre Bolloch.

Ceux qui ont soutenu l’ancien maire sont ceux qu’ils voulaient faire rentrer dans sa majorité comme à Gardanne pour mieux à terme livrer la ville. C’est pour cela qu’il faut se calmer et être très clair, c’est bien sur le programme et sur le respect de celui-ci que le choix du maire qui relève du conseil municipal est intervenu et il ne change pas l’orientation puisque c’est un communiste qui succède à un communiste.

Il est clair que le coup de force de l’ex-maire de Vitry, les mesures qu’ont dû prendre les conseillers municipaux vont peser longtemps sur la situation et il faudra beaucoup de force, de volonté à la majorité et aux communistes pour surmonter cela. Mais ce problème de légitimité concerne désormais bien des municipalités en France alors que jusqu’ici les élus dans nos communes étaient ceux auxquels les Français accordaient le plus de confiance. Pourtant à la fois parce que le pouvoir a tout fait pour les priver des moyens de leur gestion et parce que se sont instaurés de plus en plus des clientélismes à la place des équipes et des programmes nous avons vécu ce taux d’abstention record qui a touché d’abord les couches populaires.

Ce qui vient de se passer à Vitry comme dans bien des mairies perdues sans la moindre fatalité, simplement parce que certains depuis des années qui ont hérité de villes populaires conquis par d’autres en ont fait des baronnies dans lesquelles ils menaient des politiques à leur convenance et à celles de leurs amis. Mis en cause, ils n’ont pas craint de les livrer au PS , à l’opposition. Est-ce qu’il sera longtemps possible de tolérer que l’ego des maires se substitue à tout programme et aux forces qui se sont entendues sur lui ?

Sur le plan du droit, ce qui s’est passé à Vitry n’est absolument pas illégal, le maire n’est pas élu au suffrage direct mais par sa majorité. Pourtant cela pose un problème très important, incontournable parce que la campagne met en avant la tête de liste, mais aussi de la relation du PCF avec ses élus. Ce qui s’est passé à Vitry est monnaie courante dans la plupart des partis, mais cela choque le militant communiste qui exige une attitude exemplaire de ses élus. Par ailleurs la presse qui jamais ne prononce le mot communiste là y fait référence dans un but évident : démontrer que le PCF est un parti comme les autres et qu’il a perdu sa “pureté” révolutionnaire. L’extraordinaire publicité accordée aux communistes à cette occasion est une sorte d’hommage indirect à la vertu dont il continue à être paré pour le peuple français. C’est pourquoi il ne s’agit pas d’une question secondaire mais bien de l’identité du PCF.

Le choix depuis des années d’aller de plus en plus vers un parti d’élus, d’adhérents au lieu de militants, apparaît ici dans ses limites et ses dangers. Très longtemps le parti communiste a su avoir des élus type Ambroise Croizat, Maurice Thorez à Ivry, et tant d’autres. Ils étaient d’abord des communistes servant les intérêts populaires et sans clientélisme, favorisant un communautarisme. Cette situation a mal évolué et a connu ses premiers grand problèmes dans le contexte de nos difficultés stratégiques du programme commun, de l’eurocommunisme et de formes de social démocratisation du parti.

Ce n’est pas une question simple : cet aspect “différent” de l’élu communiste est certes lié à la relation élu et parti mais aussi à l’ensemble de la ville où il doit être l’élu de tous. De ce point de vue l’évolution des maires communistes vers la notabilité relève d’une double responsabilité, celle de l’élu qui a “la grosse tête”, entretient une clientèle, mais aussi sur le rôle du parti lui-même pour savoir intervenir en dehors des périodes électorales, être un élément de la démocratie locale et sur des bases de classe. L’évolution de la population des villes ouvrières dans le contexte des grandes métropoles est une des dimensions du problème et c’est pour cela que dans un texte récent consacré à Marseille, je proposais que l’on raisonne en terme d’alliance avec des couches nouvelles et pas seulement en terme d’ententes à géométrie variable avec des forces politiques, voire avec des “communautés”.

Il faut après ces élections avoir le courage de poser clairement les enjeux et le faire dans le contexte d’une stratégie en vue d’un socialisme à la française et pas en catastrophe comme cela a été le cas dans diverses villes. Il faut y compris resituer la question dans des enjeux plus larges qui ont été posées au 38 e congrès. L’unité du parti aujourd’hui mise à mal a besoin de ce débat de fond.

Danielle Bleitrach

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 1552

Suite de l'article

4 Commentaires

  • Jean Luc kaczmarek
    Jean Luc kaczmarek

    L’ article de Danielle Bleitrach est detestable a plus d un titre. D abord dans le renversement des valeurs. C est JC Kennedy désigné tête de liste par l’ AG des communistes, choix approuvé par les électeurs qui devient l’organisateur du putsch. La ville resterait comme cela a direction communiste et mettrait fin ainsi au rôle exhorbitant des élus au sein du parti. Mais qui a décidé d invalider le chois de l AG et les électeurs si ce n’est un quarteron d’élus dont l’ attitude m’interroge sur leur qualité politique ? Décision legale ? Peut être mais illégitime c’est sur. Quand au parallèle avec Gardanne une sociologie de renom comme Bleitrach devrait d’abord mieux ce renseigner. A Gardanne l’ex maire R.Mei s’est présenté avec le soutien de LREM contre la liste soutenue par le parti. A trop vouloir prouver l’inexcusable, on en vient a être inexcusable soi même …

    Répondre
    • Danielle Bleitrach

      Explications à mes camarardes, Pierre Bell-lloch. Je viens de recevoir ceci et c’est bien ce que j’avais analysé n’ayant eu à ce jour aucun contact avec Pierre Bell-LLoch mais ayant l’habitude en tant que sociologue de replacer les événéments dans des contextes qui leur donne leur portéde réelle. (danielle Bleitrach)

      Cher e camarade,

      je comprends l’émotion et la stupeur qui a pu t’envahir suite à mon élection en tant que maire.

      Sois assuré que notre volonté n’a jamais été de diviser ou de faire du mal à notre parti.

      C’est au contraire pour qu’il soit respecté et qu’il puisse conserver sa place dans notre ville, que nous avons été contraints de présenter une candidature alternative au conseil municipal.

      L’issue n’était pas garantie, le vote aurait pu basculer dans l’autre sens et être une façon pour Jean-Claude de réussir l’alliance qu’il souhaitait et avait préparé avec Jacques PERREUX.

      Après avoir refusé de reconnaître les accords votés par les communistes, Jean-Claude menaçait la parole donnée à EELV en leur faisant une proposition qu’ils ne pouvaient accepter.

      Si nous avions toléré ce jeu de dupe, notre crédibilité politique aurait été profondément et durablement entachée. Réduisant à néant notre capacité à construire des alliances futures. Il nous fallait faire respecter la parole des communistes et de sa direction.

      Nous aurions pu ne pas être suivis, c’est l’inverse qui s’est produit.

      Un second tour aurait alors permis, comme l’avait prévu Jean-Claude, une alliance avec La Fabrique et l’exclusion des Verts et de la Direction de section de la majorité. Avec une majorité absolue de 27 sur 53 conseillers municipaux s’étant rassemblé autour de notre équipe, ne penses pas que le danger dont je t’informe aujourd’hui n’était pas réel ni connus de nos partenaires.

      Nous savons que dans un système politique en crise où la personnalisation à outrance ne permet pas aux débats d’idées de dépasser les petites phrases de communicants, il est difficile aux Vitriots de comprendre comment cela est possible.

      Nous nous sommes opposés à cette personnalisation qui permettait à un homme de revendiquer une légitimité, en réalité fruit plus d’une hérédité politique, que d’une construction politique et populaire.

      Cher e camarade, beaucoup de Vitriots nous témoignent leur reconnaissance d’avoir mis fin à un système qui aurait pu conduire à ce que nous rejoignons la longue liste des villes perdues par notre parti, pour cause d’autisme et de mépris des classes populaires.

      C’est le chemin inverse que je vous propose de prendre. Celui des entreprises, des quartiers populaires, celui de la jeunesse et du respect de nos aïeuls. Il nous faudra nous battre pour notre ville et vous savez ma détermination à mener de nombreux combats politiques sur les questions de logement social, de services publics tout en conservant ma proximité aux habitants.

      Vous savez combien je sais que sans les communistes, ce pari est impossible. Ma volonté de créer une nouvelle relation entre la ville et cette section chère à mon cœur reste pleine et entière. Il nous faut ensemble mener les combats avec l’Etat pour obtenir les moyens de répondre aux besoins des Vitriots qui se sont exprimés durant cette campagne. Pour des logements sociaux accessibles, pour un développement équilibré de la ville, pour un vrai service public de prévention et de sécurité.

      Je sais la colère qui anime certains d’entre vous et la déchirure ne pourra se refermer pour d’autres, mais croyez à ma totale loyauté à nos combats et à vous-mêmes.

      En combattant ensemble avec les Vitriots, notre section va faire entrer la jeunesse et les quartiers populaires dans nos cellules et un vent de fraîcheur redonnera au parti sa place aux côtés des couches populaires qui l’investiront. Je te demande, camarade, d’accueillir ces nouveaux adhérents avec justesse et bienveillance. Oubliant les querelles et en formant ceux qui demain, feront de notre ville un avant pont de la révolution populaire.

      Cher e camarade, sois assuré de notre fidélité au parti, à ses valeurs et à ses combats. Demain d’autres prendront nos places et il nous faut aujourd’hui les accueillir.

      Pour ma part, sois convaincu que je reste un homme de parti et non de pouvoir, je construirai avec ma section un mandat de lutte et d’espoir. J’espère pouvoir compter sur ta compréhension et ta bienveillance.

      Pierre Bell-lloch

      Co secrétaire de section

      Répondre
      • Danielle Bleitrach
        Danielle Bleitrach

        j’ajouterai au-de là de cet important témoignage que je ne sousestime pas la gravité des situations auxquelles le PCF est confronté qu’il s’agisse de celle de Gardanne et même d’Arles dans mon département ou des villes du Val de Marne, celles de la Seine saint Denis. Ce qui serait dans l’ordre des choses pour n’importe quel parti est mortifère pour le parti communiste parce que son véritable atout est la confiance de la classe ouvrière et des couches populaires, dans un contexte d’abstention et de rejet de celles-ci.

        C’est pour cela que j’appelle au calme et à la réflexion sur le fond. La fédération du Val de Marne a perdu son sang froid allant jusqu’à déclencher des pétitions. J’ai connu un autre parti et d’autres dirigeants.

        Depuis comme bien d’autres j’ai subi depuis 20 ans l’intolérable, l’injustice qui jamais n’a daigné expliqué les raisons de ses diktats par les mêmes qui ont si volontiers à la bouche la référence à la démocratie. Si l’on m’a forcé à quitter ce parti puisqu’en tant qu’adhérente j’y avais autant de droits qu’une femme en Arabie saoudite… je plaisante,mais La censure implacable que je subis de la part de la presse communiste et l’interdiction de mes ouvrages sur les tables du parti,est inconcevable face à une adhérente à qui l’on a officiellement rien à reprocher si ce n’est d’avoir donné son opinion dans un cadre statutaire. Plus encore, fêter les 100 ans du parti en poursuivant une telle censure sur mon témoignage est une indignité qui déshonore ceux qui l’accomplissent et qui s’avèrent les mêmes que ceux qui poussent des cris d’orfraie à propos de la démocratie “bafouée” à Vitry. Je sais à quel point ils ont depuis des années l’art de retourner non seulement leur veste mais la présentation des faits je l’ai subi depuis plus de 20 ans.J’ai vu les mêmes trahir Cuba et tous les partis communistes en proue à la répression et cautionner les pires expéditions de l’OTAN.

        Ces gens là ont laissé tout latitude aux Brahouzec, jacques Perreux et ont réprimé les communistes. Il y a aujourd’hui parmi les jeunes communistes une volonté de ne plus laisser faire et c’est tant mieux… même s’il faut les aider à mieux penser leurs actions… Disons le clairement l’opportunisme, la lâcheté, ne peuvent souvent qu’engendrer l’indignation gauchiste de ceux qui sont de jeunes et sincères communistes. Le rôle des aînés est de les aider pas de leur briser les ailes.

        c’est une bien triste de manière de se conduire envers quelqu’un comme moi, et je ne suis pas la seule puisque pire encore syndicalistes, jeunes désertent. La manière dont on a perdu Gardanne en ayant des pratiques qui ne relèvent plus du politique mais des jeux minables de pouvoir n’est pas étrangère à tout cela.

        J’ai pris avec philosophie cette manière de me maltraiter en choisissant une mise à distance et je m’en trouve bien, parce que cela m’évite de perdre ma dignité de communiste ce que je demeure et qui dépasse aujourd’hui malheureusement le choix d’avoir une carte ou pas. Mais ce que j’ai connu du PCF, ce dont je vois les restes ci et là me fait dire et répéter qu’il n’y a pas d’issue à la grave situation qui est la nôtre en France si ce parti ne retrouve pas sa place et son rôle.

        De ce point de vue, je suis comme bien des membres de ce parti, ex- ou toujours membres, il faut bien mesurer les limites de votre utilité et celles de votre auto-destruction: vous avez raison je suis une sociologue à qui beaucoup s’accordent à reconnaître quelques compétences : je réfléchis, je pourrais apporter pas mal de choses à propos de ce que j’ai analysé à propos des élections dans les aires métropolitaines, à savoir l’émergence d’une population importante lié à différents types de tertiaires, des diplômés qui vont du ” fantassin du social” comme les désignait Bourdieu, essentiellement dépendant de la fonction publique à tout un personnel informationnel et de communication, de gestion,les rois de la start up, le service lié aux multinationales ou à leur personne. Comment ces gens-là sont soit ceux qui soutiennent Macron soit une “radicalité” social-démocrate, écologiste. Je propose de les analyser non par leur expression politique mais en terme d’alliance.

        Mais je dois dire que plus je me mets dans le jeu politique français, moins je suis protégée et cela m’incite à demeurer sur l’international où il est malaisé de continuer à me traiter comme le pCF a l’habitude de me traiter.. J’ai du arrêter d’être adhérente parce que comme je viens de le dire en riant en tant qu’adhérente dans ce parti j’ai eu autant de droits qu’une femme en Arabie saoudite et ce qu’elle que soit la direction. Il faut être masochiste pour replonger là-dedans.

        Danielle Bleitrach

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.