Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Coronavirus: le très beau slam de Grand Corps Malade qui nous pousse à réfléchir…

Avec ce virus tout remonte à la surface, c’est ce que nous dit le poète…

Les revenus de ce nouveau morceau intitulé « Effets secondaires » seront reversés à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis et l’hôpital François Quesnay de Mantes la Jolie via la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

H. D. | 13/04/20203k partages  Partager TwitterGrand Corps Malade au Théâtre de Bethune en janvier 2019. PHOTO LA VOIX DU NORD / PHOTO LUDOVIC MAILLARD

« Et si ce virus avait beaucoup d’autres vertus que celles de s’attaquer à nos poumons. S’il essayait aussi de nous rendre la vue sur nos modes de nos modes de vie préjudiciables (…) S’il essayait de nous rendre la mémoire sur les valeurs oubliées derrières nos ambitions. » Grand Corps Malade a publié un nouveau titre « Effets secondaires » sur le virus et ce qu’il pourrait nous apporter. « Et si ce virus avait le don énorme de rappeler ce qui nous est vraiment essentiel. Les voyages, les sorties, l’argent ne sont plus la norme. Et de nos fenêtres, on apprend à regarder le ciel. »

Un morceau qui permet de se remettre en question que ce soit sur ce qu’on fait de la planète mais aussi ce qu’on fait pour les autres. « On se découvre soudain semblables solidaires, tous dans le même bateau pour affronter le virus, c’était un peu moins le cas pour combattre la misère, on était moins unis pour accueillir l’Aquarius », dit Grand Corps Malade, qui fait référence ici à l’Aquarius, le navire de secours en mer qui s’est retrouvé sans aucune possibilité d’accoster pendant plusieurs jours alors qu’il avait 60 migrants à son bord.

Fabien Marsaud, de son vrai nom, en profite également pour lancer un message de soutien aux soignants, mais également à « ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent ». Pour le slameur, avec ce virus « on redécouvre les transparents de la République ».

La question qui se pose dans ce très beau morceau composé par Mosimann : « Et maintenant » « Alors quand ce virus partira comme il est venu, que restera-t-il de tous ses effets secondaires. Qu’est-ce qu’on aura gagné avec tout ce qu’on a perdu. Est-ce que nos morts auront eu un destin salutaire. »

Une chose est sûre, Grand Corps Malade reversera l’intégralité des bénéfices de ce titre – déjà vu plus d’un million de fois sur Youtube depuis vendredi – aux hôpitaux de Mantes-La-Jolie et de Saint-Denis via la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

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