Des faits , rien que des faits, d’un côté les fortunes s’accumulent, de l’autre la mort est devenu leur métier et l’épidémie fait rage dans les EHPAD chez les personnes âgés, mais aussi le personnel. Ils ne sont même plus comptabilisés dans les morts officiels et la situation dramatique actuelle où il est question d’euthanasie illustre bien ce que l’on veut faire de la “protection sociale” (note de Danielle Bleitrach)
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CHALLENGES vient de faire paraitre son classement des 500 plus grandes fortunes de France. Si Bernard Arnault, créateur dur groupe LVMH reste premier du classement, nous y retrouvons aussi plusieurs propriétaires d’exploitants d’EHPAD. Retour sur ce classement…
Classement des propriétaires d’exploitants d’EHPAD privés en France
99ème fortune de France: Jean François GOBERTIER de GDP Vendôme avec une fortune estimée à 530 millions d’euros. Il possède 50% du gestionnaire d’EHPAD Domus Vi, dont le chiffre d’affaires s’élève à 620 millions d’euros et 100% de GDP Vendôme et Dolcéa Création GDP Vendôme.
119ème fortune de France: Jean-Claude MARIA d’Orpéa avec une fortune s’élevant à 435 millions d’euros. Il possède 23% d’Orpéa dont le chiffre d’affaires est de 843 millions d’euros.
121ème fortune de France: Yves JOURNEL de Domus Vi avec une fortune de 420 millions d’euros. Il détient 30% de DomusVi, groupe ayant réalisé 620 millions d’euros de chiffre d’affaires.
317ème fortune de France: André et Pierre IMBERT, d’IGH avec une fortune estimée à 110 millions d’euros.
424ème fortune de France: Patrick TECHENEY et Mary FOUQUET, de Colisée Patrimoine Groupe dont la fortune est égale à 85 millions d’euros. Ils possèdents 61% de Colisée dont le chiffre d’affaires s’élève à 147 millions d’euros.
435ème fortune de France: Didier MENNECHET et Philippe PEAULIER de SGMR, dont la fortune s’élève à 75 millions d’euros.
Quel lien avec le classement par taille des exploitants d’EHPAD ?
Dans le classement 2012 des groupes privés d’EHPAD du mensuel des maisons de retraite, le groupe GDP Vendôme n’arrivait qu’à la douzième place, Orpéa et DomusVi occupant respectivement la première et deuxième place.
Cependant, si l’on se réfère au classement des plus grandes fortunes de France, le plus fortuné des propriétaires d’exploitants d’EHPAD est bien Jean-François Gobertier, de GDP Vendôme. Cela montre bien que le groupe GDP Vendôme est une société solide, dont le créateur est un homme d’expérience.
De plus, ce classement est uniquement basé sur le nombre de lits et d’établissements dont chaque gestionnaire dispose et n’est en aucun cas basé sur leur solidité financière où la qualité intrinsèque de leurs résidences. Après la fin de la fusion entre GDP Vendôme et DomusVi, ayant donné naissance au leader du marché DVD, chaque entité a retrouvé son indépendance à ceci près que le capital de DomusVi, acteur majeur du secteur, est possédé à 41% par GDP Vendôme, qui de son côté, a su demeurer un groupe 100% indépendant. Cette distinction démontre bien la performance de ce dernier et sa force sur le marché de l’EHPAD.
Voir le classement complet sur le site de Challenges.
Le bilan du nombre de morts communiqué chaque jour est limité aux décès survenus dans le milieu hospitalier. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a promis mardi que le chiffre serait donné prochainement.
Bonjour,
Les habitués du point quotidien de Jérôme Salomon sur l’évolution du Covid-19 auront remarqué un changement de présentation du bilan de l’épidémie en France depuis vendredi. Il est désormais précisé que le nombre de décès concerne uniquement les morts du Covid-19 survenues dans les hôpitaux. Il y a trois jours, le directeur général de la Santé déclarait ainsi : «Nous déplorons 450 décès en milieu hospitalier.» Même chose lors du point presse de dimanche :«On déplore 674 décès en milieu hospitalier.» Et si Olivier Véran faisait état lundi de «860 personnes décédées», sans plus de précisions, la page de Santé publique France dressant le bilan du Covid-19 à la date du 23 mars, mentionnait bien que cette statistique est produite «à partir des données remontées quotidiennement des hôpitaux SI-VIC (suivi des victimes, NDLR)» Une mention qui, là encore, ne figure que depuis quelques jours sur le site de cette agence nationale dépendant du ministre de la Santé.
De fait, contrairement à ce que le bilan quotidien pouvait suggérer jusqu’alors, le décompte funèbre livré chaque soir par le directeur général de la Santé ou son ministre de tutelle n’est pas exhaustif, les décès survenus à domicile ou dans les Ehpad n’étant pas comptabilisés. Mardi soir, on comptait ainsi 1100 décès du Covid-19, uniquement dans les hôpitaux.
Vingt morts dans l’Ehpad de Cornimont (Vosges)
Dans quelle mesure cet angle mort statistique minimise-t-il le bilan réel de l’épidémie ? Et comment se justifie-t-il? La question se pose de plus en plus, à mesure que les décès potentiellement liés au Covid-19 remontent des Ehpad. L’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est et la préfecture des Vosges ont annoncé lundi la mort de vingt résidents d’un Ehpad de Cornimont (Vosges) «en lien possible avec le Covid-19», depuis le début de l’épidémie. A Thise (Doubs), près de Besançon, quinze résidents d’un Ehpad sont décédés depuis le dépistage des premiers cas le 5 mars. «Vingt-cinq résidents sur 70 ont de la fièvre et sont confinés dans leur chambre selon le maire», rapporte France 3 Bourgogne Franche Comté. A Saint-Dizier (Haute-Marne), ce serait treize personnes qui seraient mortes, selon un le média local PTV.
Dans Le XIIe arrondissement de Paris, l’Ehpad Rothschild compterait une cinquantaine de cas confirmés et aurait déploré cinq décès. A Mauguio (Hérault), près de Montpellier, la presse locale faisait également état de cinq décès depuis le 10 mars, ainsi que d’une cinquantaine de cas suspects parmi les résidents. Dans l’Aisne, la presse faisait part d’un décès à l’Ehpad de la Mèche d’argent, à Coucy-le-château.
Les principales fédérations du secteur (Fédération hospitalière de France, Fehap, Synerpa, AD-PA…) avaient adressé vendredi à Olivier Véran un courrier alarmiste, expliquant que l’épidémie «pourrait se traduire par plus de 100 000 décès dans l’éventualité d’une généralisation que nous n’osons imaginer» mais «qui n’est cependant pas exclue, en l’état actuel de notre organisation».
Pourquoi ne pas comptabiliser ces décès ? Interrogée par CheckNews, la direction générale de la Santé (DGS) ne nous a pas répondu. L’agence régionale de santé (ARS) francilienne invoque, elle, des difficultés techniques. «Il est très compliqué de compter les décès en temps réel, même ceux survenus en milieu hospitalier. Le système n’est pas fait pour ça. Actuellement, des gens passent leur temps à essayer de stabiliser les données, parce que la crise du Covid-19 impose une communication quotidienne». Dans le cas des Ehpad, les choses sont encore plus complexes, explique la même source: «ces établissements ne sont pas reliés au système qui permet de faire le lien avec les hôpitaux, ce qui complique les remontées d’informations. Par ailleurs, certaines personnes vivant dans des Ehpad sont hospitalisées quand elles sont malades, quand d’autres demeurent sur place.»
Un décompte des décès lié au Covid-19 en Ehpad serait également rendu incertain par le fait que les patients ne sont pas systématiquement testés. A Thise, un responsable de l’établissement où ont eu lieu les quinze décès a ainsi déclaré à l’AFP : «C’est difficile de savoir si ces décès sont liés [à l’épidémie] car, comme partout en France, on ne dépiste plus systématiquement les nouveaux cas.» Ce que confirme, toujours à l’AFP, Olivier Obrecht, directeur général adjoint de l’agence régionale de santé Bourgogne Franche-Comté. «Les deux premiers cas sont testés, et à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests». L’ARS d’Ile-de-France, contactée par CheckNews, indique que cette limitation des tests aux seuls premiers cas correspond à une «doctrine nationale». Le Guide méthodologique de la Phase épidémique Covid-19, sur le site du ministère de la Santé, précise en effet:«concernant les prélèvements biologiques, seuls les premiers patients résidant dans une structure d’hébergement collectif (EPHAD, structures de regroupement de personnes fragiles en situation de handicap, structures accueillant des personnes sans domicile, etc.) avec un tableau clinique évocateur de Covid-19 font l’objet d’un prélèvement. À partir du second cas confirmé, toute personne présentant un état symptomatique identique ou proche (état grippal, rhinopharyngite) est alors présumé infectée par le virus.»
Quelle signification accorder, dès lors, au bilan quotidien des victimes du Covid-19, présenté à l’unité, mais tronqué d’une part importante des victimes? «L’indicateur des seuls décès en milieu hospitalier a du sens, parce qu’il permet de saisir l’évolution de l’épidémie, d’un jour à l’autre, même si en valeur absolue, il est de fait incomplet», défend un responsable d’une ARS.
Des chiffres donnés dans les prochains jours
Vendredi dernier, Jérôme Salomon avait toutefois expliqué que le dispositif de surveillance qui se met en place via les médecins de ville, permettrait d’avoir des éléments statistiques sur cette mortalité hors milieu hospitalier. «Nous aurons aussi des données de surveillance de la mortalité en ville, parce qu’il peut y avoir des décès à domicile ou dans des établissements, et pas dans le milieu hospitalier». Sans donner d’indication de date. Mardi 24 mars, lors de son point de situation, le directeur général de la Santé a affirmé que le chiffre des décès dans les Ehpad serait «donné dans les tout prochains jours.» Sans préciser la manière dont les morts qu’on ne peut attribuer formellement au Covid-19, faute de tests, seraient comptabilisés.
Source : Check News, Cédric Mathiot, 24-03-2020
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José GERTOSIO
A Mougins, Alpes maritimes, il y a déjà 31 décès dus au covd19 dans un EHPAD du groupe Korian. (cf. site du journal Nice-Matin). Le groupe Korian est encore présenté ce jour comme le” leader” du secteur par Wikipédia.
José
Daniel Arias
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