Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Celui qui divise et n’a cessé de provoquer n’a pas le droit de jouer au chef de guerre

Dans son allocution de Mulhouse hier au soir Macron en a appelé à l’unité face à la pandémie fustigeant ” les facteurs de divisions, les doutes, toutes celles et ceux qui voudraient fracturer notre pays ” . Il a prononcé son discours d’un hôpital militaire parce qu’il sait bien que les risques sont grands de ne pouvoir le faire d’un hôpital civil. Il l’a fait parce qu’il adore le style martial, mais il oublie que celui qui en temps de guerre envoie des soldats au front sans équipement est passible du poteau d’exécution.

Non seulement pour faire passer ses réformes au profit de ceux qui l’avaient placé là ses copains du CAC 40, ceux de l’assurance et du cercle Montaigne, les Fonds de pension, il a divisé la France en désignant des privilégiés inventés de toutes pièces et qui seraient les “régimes spéciaux”, ceux que comme par hasard aujourd’hui on retrouve “au front” sans masque, sans tests, alors que lui et les siens, les profiteurs, les nantis, les voyous à la Benalla, les pitres à la Sibeth, ceux qui nous ont menti jusqu’au bout bénéficient de tous les soins… Les tests pour l’appareil d’Etat et rien pour les autres. Et non content d’utiliser la majorité servile qu’il s’était donnée il a voulu accélérer par un 49.3 le bradage de notre système de protection sociale.

Il a envoyé la police d’un autre voyou à sa solde, Castaner attaquer les manifestants, il a créé de la haine entre le peuple et ceux qui sont à son service, la police. Et alors qu’aujourd’hui nous aurions besoin d’un respect mutuel pour que les consignes soient respectées, il n’a rien su créer d’autres que mépris, peur et désaveu. Ces gens dont il a enseigné la haine aujourd’hui comme les autres doivent y faire face sans masque. On peut même dire que la France est le pays où il y a plus de procès verbaux, y compris contre des SDF et des gens sortant d’un enterrement, que de masques. Et ça Macron, c’est un crime, parce que nul ne sait ce qu’il adviendra et peut-être aurons-nous besoin dans pas si longtemps d’une police qui protégerait les personnes vulnérables contre les voyous. Mais la vôtre n’a su qu’assassiner une vieille dame de 80 ans qui dans son quatrième étage fermait les volets, était-ce parce qu’elle était habillée comme une musulmane, donc coupable a priori. C’est cela quand des voyous ont le pouvoir, la recherche de boucs émissaires pour faire oublier au peuple ce que l’on commet contre lui.

Vous vous êtes acharnés sur les cheminots, vous avez voulu à travers eux faire la démonstration de votre inflexibilité, peut-être pour mieux faire oublier que tandis que vous inventiez vous et vos pareils vous préoccuper du climat, vous bradiez ce service public au profit des cars Macron, vous détruisiez le tissu territorial.

Non content d’accélérer vos mauvais coups en plein début d’épidémie il a fallu que vous recouriez au 49.3 alors que vous avez une majorité qui fait tout ce que vous voulez et qu’il n’y avait aucune urgence à la réforme.

Que dire de la “mascarade” à laquelle vous vous êtes livré avec la complicité hélas d’autres politiciens, nous faire participer à des élections municipales et envoyer votre pleurnicharde ministre de la santé suppléer dans la capitale vote candidat, un cul béni qui s’en branlait autant des citoyens que de la vertu proclamée. Un premier ministre envoyé conquérir le Havre contre les communistes… Une ministre de la santé qui avoue après coup connaitre les risques, envoyée sauver les meubles à Paris. Des municipales, bouillon de culture… et maintenant vous oseriez dire que les Français qui ne croient plus en rien ou qui diffusent des rumeurs imbéciles sont seuls coupables?

Parce que n’oubliez pas que même quand vous avez lancé votre guerre contre “l’ennemi invisible” vous n’avez su que démanteler le Code du travail, sournoisement au nom de l’Union sacrée… Coronavirus : la semaine de travail portée à 60 heures dans plusieurs secteurs. Ces dérogations au droit du travail s’inscrivent dans le plan d’urgence du gouvernement face à la crise du Covid-19.

Et vous remarquerez que je ne vous fais aucune critique sur votre rôle au plan international, sur votre atlantisme et sur vos choix “Européens” et pourtant cela expliquerait sans doute bien des choses.

Vous avez raté toutes les occasions d’être à la hauteur de votre mandat. Combien je regrette que nous n’ayons pas à notre tête, un chef estimable épris de l’avenir de notre pays et de tous ses citoyens, quelqu’un capable de représenter l’unité à laquelle nous aspirons… Ici même dans ce blog où nous luttons contre les rumeurs, les faux procès, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, nous sommes obligés de vous le dire: Vous avez été depuis des années le principal facteur de division et vous n’êtes pas crédible, c’est le pire drame que vous ayez infligé à notre pays, nous montons au front sans armes et sans chef…

Comme le dit un article de Front syndical de classe : “ce qu’il oublie ou fait mine d’oublier c’est que c’est la politique qu’il mène depuis son élection, ses contre-réformes, la casse de l’hôpital qui a fracturé profondément le pays et miné la parole du pouvoir.” Et pas que, il ne faut pas oublier qu’il n’est pas sorti du néant, il a été ministre de l’économie du précédent gouvernement celui du minable Hollande, il a été placé là par ceux qui depuis au moins les années Mitterrand imposent à la France une politique qui se fait à la Bourse.

Ici-même hier nous avons parlé de l’entreprise LUXFER du Puy de Dôme où la ministre du travail a autorisé le licenciement de 10 militants syndicaux qui luttaient contre la fermeture de leur entreprise.

Alors que cette entreprise est pratiquement la

seule entreprise à fabriquer des bonbonnes à

gaz pour les pompiers et les hôpitaux !

Et cette décision ne date pas d’années et d’années mais du 6 février dernier !

Vous avez été dur aux petits et si “ouvert” aux nantis que le 6 mars encore, on découvrait un scandale de plus dans votre entourage… Ceux qui parmi nous ont le sens de l’Etat, du respect du collectif qu’est la nation ont tenté de lutter contre les folies des pro et anti-Raoult, parce que nous pensons toujours que la science a besoin de temps et ne se fait pas sous les injonctions d’un tribunal populaire après échauffement médiatique, mais qui a détruit la crédibilité de la science, l’a privée de ses moyens et livré aux trusts pharmaceutiques, qui sinon le sommet de l’Etat, celui qui aurait dû la préserver ? Voici donc ce que le 8 mars, tandis que les flics de Castaner frappaient des femmes qui il est vrai pour leur protection n’auraient jamais dû défiler, l’hebdomadaire Marianne révélait:

Conflit d’intérêts chez Macron : un conseiller était rémunéré par le laboratoire Servier

Par Louis Hausalter Publié par Marianne le 8 mars

Le cardiologue Jean-Jacques Mourad a annoncé son départ de l’équipe de campagne de l’ex-ministre, ce mardi 7 mars. Il était rémunéré par le laboratoire Servier.

Il conseillait Emmanuel Macron sur les thématiques de santé… mais avait effectué des prestations rémunérées pour le groupe pharmaceutique Servier. Le cardiologue Jean-Jacques Mourad a annoncé ce mardi 7 mars sa démission de l’équipe de campagne du candidat à l’élection présidentielle, révèle Le Monde. Un départ confirmé par Emmanuel Macron le même jour. « Il a eu l’honnêteté de prendre acte de ce qui s’est passé et je l’en remercie », a expliqué l’ex-ministre de l’Economie, en admettant que les « activités parallèles » de Jean-Jacques Mourad pouvaient « donner l’apparence de conflit d’intérêts ».

L’association Formindep, qui milite pour une information médicale indépendante, a donné l’alerte dimanche dernier. Elle a exhumé de la base gouvernementale Transparence Santé plus de 60 interventions de Jean-Jacques Mourad payées par le laboratoire Servier entre janvier 2013 et juin 2016. Servier a aussi financé au médecin plus de 80.000 euros de frais de restaurant et de transport.

Frère d’un proche conseiller de Macron

Le risque de conflit d’intérêts saute aux yeux. Ainsi, comme le souligne Le Monde, Emmanuel Macron a proposé à Nevers, le 6 janvier, un meilleur remboursement des médicaments contre l’hypertension artérielle sévère… précisément un domaine de spécialité de Servier ! « Aller imaginer qu’il y ait une collusion entre mes liens et cette mesure très précise, c’est vraiment méconnaître l’histoire du médicament et de son remboursement », se défend de son côté Jean-Jacques Mourad, interrogé par le quotidien.

A noter que Jean-Jacques Mourad est le frère de Bernard Mourad. Cet ancien banquier conseil de l’homme d’affaires Patrick Drahi a rejoint Emmanuel Macron en octobre 2016. Il est devenu l’un des plus proches conseillers du candidat. Patrick Drahi est le patron de BMTV.

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