Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les États-Unis mènent une guerre biologique contre la Chine

Nous avons dans un précédent articles souligné le fait que d’avoir comme principale puissance mondiale hégémonique un tel système paranoïaque teintait notre monde d’un éther particulier. Ce dont se sont rendus coupables à ce jour les Etats-Unis favorise partout les pires soupçons. Ceux-ci ne sont pas réservés aux amateurs de réseaux sociaux, mais atteignent des cercles beaucoup plus “responsables”. Après les officiels Cubains qui ont dénoncé, par expérience, l’utilisation de produits biologiques, les Russes, ici un membre de l’Académie des sciences naturelles, à partir de recherches indiennes met en cause la possibilité d’une origine volontaire de l’épidémie et mêmes les risques calculés sur le plan économique Des risques considérables et dont les effets commencent à se faire sentir. L’article parle des effets sur l’Allemagne de l’épidémie frappant la clientèle chinoise, mais ceux-ci sont encore amplifiés en France, pour le tourisme, les produits de luxe, les transports, etc… En fin d’article, nous reproduisons la mise en cause du gouvernement américain qui accuse les Russes de mener une campagne de désinformation dans les réseaux sociaux sur le fait qu’ils seraient à l’origine du virus. .

(note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societé)

De l’Inde nous proviennent des nouvelles effrayantes propres à glacer le sang. Un professeur de biologie moléculaire de l’Université Jawaharlal Nehru de New Delhi, Anand Ranganathan, et ses collègues ont publié un rapport préliminaire (qui n’a pas encore été évalué par des pairs) sur leurs recherches sur le nouveau coronavirus (2019-nCoV) en provenance de Chine. Ils ont découvert un lien possible entre celui-ci et d’autres coronavirus connus similaires circulant chez les animaux (tels que les chauves-souris et les serpents), et ont trouvé des insertions de type virus VIH dans 2019-nCoV. Aucun autre coronavirus étudié jusqu’ici n’a selon eux une telle structure. Par conséquent, leurs recherches suggèrent la possibilité que le virus ait été conçu et puisse être utilisé pour mener une guerre biologique. La Commission nationale chinoise de la santé a signalé 31 161 cas confirmés de coronavirus. Et le 7 février, 31 452 autres personnes étaient infectées par le nCoV 2019 dans le monde,

À la lumière de ces récents développements, il semble opportun de rappeler à nos lecteurs qu’une guerre commerciale féroce et sans prisonniers est actuellement en cours entre les États-Unis et la Chine. Et au milieu de cette confrontation, comme par le pouvoir d’une baguette magique, une épidémie de coronavirus a commencé en RPC, qui a déjà causé d’énormes dégâts à l’économie chinoise et a considérablement affaibli la position de négociation de Pékin à la table des négociations.

Bloomberg a rapporté que les actions chinoises ont chuté lors de la réouverture des marchés et a qualifié ces développements de «pire déroute depuis 2015». Pendant dix jours, les marchés financiers chinois et hongkongais ont été fermés à cause des célébrations du Nouvel An lunaire dans tout le pays. Et la baisse de plus de 8% des principaux indices boursiers est liée à l’épidémie de coronavirus. Les prix des actions des télécommunications, de la technologie et des sociétés extractives diminuent le plus. Les contrats à terme sur le pétrole brut, le minerai de fer et les métaux ferreux ont baissé respectivement de 7%, 6,5% et 6%. Le cuivre, le pétrole brut et l’huile de palme ont également chuté dans la limite journalière maximale autorisée sur les marchés chinois. Fang Rui, directeur général de Shanghai WuSheng Investment Management Partnership, a déclaré: «Beaucoup de gens sur le marché n’ont pas vécu des situations comme aujourd’hui,

Déjà avant l’épidémie de coronavirus, de nombreux experts ont signalé que, récemment, Washington, en violation du droit international, développait activement des armes biologiques dans ses nombreux laboratoires situés aux États-Unis ainsi qu’à l’étranger. En novembre de l’année dernière, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolai Patrushev, qui connaît bien le sujet, a tiré la sonnette d’alarme à ce sujet et a décrit les principales menaces à la sécurité de nombreuses nations du monde. Une section de son article portait sur les politiques «visant à détruire l’espace humanitaire unifié» et à semer la division au sein de la CEI (Communauté des États indépendants) et de l’OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective), et faisait également référence à la création de laboratoires des États-Unis dans les pays de la CEI. “Les activités du Pentagone visant à créer des laboratoires biologiques à travers le monde, tout d’abord dans les pays de la CEI, qui étudient les maladies infectieuses et peuvent être utilisées pour développer des armes biologiques” sont particulièrement préoccupantes “, a écrit Nikolai Patrushev. Plus tard, il a été rapporté que plus de 200 laboratoires de biologie américains ont commencé leurs opérations dans le monde. Et certains sont situés en Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Kazakhstan, Moldavie, Ouzbékistan et Ukraine.

Dans ses commentaires sur les recherches menées par les scientifiques indiens, Igor Nikulin, ancien conseiller de la commission des Nations Unies sur les armes chimiques et biologiques, a souligné que le personnel médical chinois avait commencé à traiter avec succès certains individus infectés par le nouveau coronavirus par des médicaments anti-VIH. . Dans son entretien avec le journal Moskovskij Komsomolets, il a déclaré que 2019-nCoV était une version militarisée du coronavirus et qu’il ne faisait aucun doute qu’il avait été conçu dans un but précis. Alors que les scientifiques travaillent sur un vaccin contre ce nouveau virus, le personnel médical rappelle au public que les mêmes moyens de traitement de la grippe doivent être utilisés pour lutter contre cette maladie.

La principale question est de savoir qui profite du fait qu’une nouvelle épidémie a mis une nation puissante comme la Chine à l’écart. Si nous nous souvenons de la célèbre tactique du «hautement probable» utilisée sans cérémonie par l’ancienne première ministre britannique Theresa May pour lier l’empoisonnement présumé des membres de la famille Skripal à la Russie, la réponse à la question susmentionnée est évidente: «L’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus ( 2019-nCoV) qui a frappé la Chine est très probablement bénéfique pour les États-Unis. » Et plus la situation est mauvaise pour Pékin, mieux c’est pour Washington, d’autant plus que les perspectives de l’épidémie semblent pour le moment sombres. Par exemple, certains experts affirment que si les efforts pour arrêter la propagation du virus échouent, 250 millions d’habitants de Chine pourraient succomber à la maladie!

Notamment, le 2019-nCoV a même «impactét» le géant américain de la technologie Apple puisque ses installations de production sont situées à seulement 500 km de «l’épicentre» du coronavirus, la ville de Wuhan. Et maintenant, selon Nikkei Asian, la production d’iPhones populaires pourrait être arrêtée. La Starbucks Corporation s’est également retrouvée dans une situation difficile. En raison de la mise en quarantaine, il a été contraint de fermer plus de la moitié de ses 4000 cafés opérant en Chine (incidemment, la RPC est le deuxième plus grand marché de l’entreprise après les États-Unis).

Pourtant, pour une raison quelconque, n’était paspris en compte le fait que les Américains pourraient être de véritables victimes de l’épidémie, en particulier Apple Inc. Après tout, Donald Trump lui-même a conseillé sa direction d’avoir à déplacer ses installations de production aux États-Unis au tout début de la guerre commerciale entre les États-Unis et la RPC. On a même l’impression que le président américain était apparemment capable de voir l’avenir comme un puissant devin. Cependant, une explication plus probable est qu’il doit avoir simplement décidé de punir toutes les entreprises américaines dont les dirigeants avaient choisi de ne pas écouter ses «recommandations» persistantes de délocaliser leurs installations de production aux États-Unis. Et certes, Apple et Starbucks ont vraiment eu de la malchance.

On ne peut cependant pas en dire autant de l’establishment politique américain, qui déploie d’énormes efforts pour mettre à genoux le nouveau venu, la Chine. Et pourquoi ces tentatives devraient-elles être de nature purement économique? Après tout, pourquoi s’en priver, puisque dans ce type de conflit, même si les États-Unis choisissent d’utiliser des moyens de guerre ou des armes interdits, il est clair qu’aucun Américain ne se retrouvera parmi les accusés de ces crimes devant la Cour internationale de Justice.

Nous pourrions rappeler à nos lecteurs que ce ne serait pas la première fois que les États-Unis utilisent des armes biologiques et chimiques. Pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a répandu environ 72 millions de litres d’herbicide Agent Orange (pour éliminer la végétation), dont 44 millions de litres de ce défoliant contaminé par du 2,3,7,8-tétrachlorodibenzo-p-dioxine (TCDD) sur le Sud. Vietnam. La TCDD est un polluant organique persistant qui, en pénétrant dans le corps humain avec de l’eau ou de la nourriture, provoque diverses maladies du foie et du sang, des malformations congénitales et des problèmes pendant la grossesse. Après que les troupes américaines ont utilisé l’herbicide, des dizaines de milliers de personnes sont mortes après la guerre. Au total, environ 4,8 millions de Vietnamiens ont été touchés par la propagation du produit chimique, dont 3 millions de victimes directes du défoliant.

L’épidémie actuelle de coronavirus et le battage médiatique qui y est associé ont déjà causé d’énormes dommages non seulement à l’économie de la Chine mais à celle de nombreuses autres nations du monde. Les vols ont été annulés, la production a été interrompue, la logistique perturbée et les foires ont manqué de participants. L’épidémie en RPC a contraint de plus en plus de grandes entreprises à modifier leurs plans et à improviser. La baisse soudaine du trafic aérien à destination et en provenance de la Chine et du reste du monde a non seulement réduit les revenus des compagnies aériennes et des aéroports (affectés par moins de passagers et de vols), mais a également causé de graves problèmes aux entreprises de divers domaines. Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, l’a dit et a également alerté le public sur le fait que l’économie mondiale était “prête à ralentir plus que ce qui avait été estimé” au moins au premier semestre 2020.

Le coronavirus est, par exemple, plus dangereux pour l’économie allemande que pour sa population. Lufthansa annule tous ses vols vers la RPC, l’industrie du voyage allemande perd ses clients chinois et les entreprises allemandes arrêtent la production en Chine. En raison de l’épidémie, les entreprises commencent à subir des pertes. La plupart des visiteurs chinois assez aisés se rendent en Allemagne, et sur la base du montant total qu’ils dépensent pour voyager et séjourner dans ce pays, les citoyens de la RPC occupent la deuxième place parmi les autres ressortissants étrangers. Selon des sources médiatiques allemandes, les Chinois dépensent chaque année environ 6 milliards d’euros pour le transport, l’hébergement, la nourriture et les achats en Allemagne.

De nombreuses attractions touristiques en Allemagne manqueront de touristes de la RPC dans un avenir proche. Ayant souligné l’importance des visiteurs chinois pour les secteurs du commerce de détail, des voyages et des divertissements en Allemagne, Petra Hedorfer, directrice du GNTB (l’Office national allemand du tourisme), a exprimé l’espoir, dans un communiqué de presse spécial, que la situation reviendrait bientôt à la normale. , et a rappelé au public que la haute saison des touristes chinois venant en Allemagne était l’été. Par conséquent, ces secteurs pourraient potentiellement récupérer leurs pertes qui commenceront à croître dans un avenir proche.

Tout cela a incité le journal allemand Handelsblatt à conclure que Donald Trump était une force destructrice et que trois années de sa présidence étaient suffisantes pour saper l’ordre mondial actuel et la confiance dans l’Organisation mondiale du commerce, l’OTAN et l’accord de Paris. Et maintenant, nous pouvons ajouter la guerre biologique contre des rivaux intransigeants à cette liste – par crochet ou par escroc comme dit le proverbe.

Annexe Les Etats Unis accusent la Russie de propager dans les réseaux sociaux des théories du complot sur le corona virus

Des milliers de comptes liés à la Russie sur Twitter, Facebook et Instagram propagent de la désinformation anti-américaine sur le nouveau coronavirus apparu en Chine, ont affirmé à l’AFP des responsables américains.

La campagne de désinformation et de propagation de théories du complot a démarré il y a un mois, à un moment où le nombre de morts en Chine était de trois et l’épidémie n’en était qu’à 200 cas à Wuhan, selon ces responsables. Aujourd’hui, le bilan est monté à plus de 2.200 morts et 75.000 cas en Chine, et plus d’un millier de cas dans 26 autres pays.

La campagne russe rappelle les tentatives du KGB pour faire croire, pendant la Guerre froide, que le VIH était une invention de scientifiques américains.

“Le but de la Russie est de semer la discorde et d’affaiblir de l’intérieur les institutions des Etats-Unis et leurs alliances, y compris au travers de campagnes souterraines et pernicieuses”, a estimé Philip Reeker, sous-secrétaire d’Etat chargé de l’Europe et de l’Eurasie.

L’article que nous publions ici, s’il émane d’une source russe ne provient pas d’un anonyme faisant courir des rumeurs, mais d’un membre de l’académie russe des sciences tout ce qu’il y a de plus officiel qui fait état de recherches scientifiques indiennes (non homologuées il est vrai). La Chine qui garde en la matière une prudente réserve et ne parle pas des “origines” de l’épidémie a néanmoins dénoncé l’attitude des Etats-Unis, l’accusant non seulement de ne fournir aucune aide mais aussi d’exploiter peur et stigmatisation contre un rival.

Viktor Mikhin, membre correspondant de l’Académie russe des sciences naturelles ,  exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook. 

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