Histoire et société

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Expatrié, il reste à Wuhan par devoir moral

Expatrié, il reste à Wuhan par devoir moral et humanitaire. reproduit par Courrier international, cet article de l’orient le jour donne une autre vision de l’épidémie en Chine. La propagande déversée par les Etats-Unis et les médias aux ordres contre la Chine commencent à provoquer un réflexe de résistance chez les gens les plus politisés et ceux qui ne supportent pas que l’on utilise une épidémie comme un argument de déstabilisation politique (note de danielle Bleitrach)

Publié le 08/02/2020 – 06:00

Adham Al-Sayed, en live Facebook, témoigne de la réalité de la situation à Wuhan. PHOTO Adham al-Sayed
Adham Al-Sayed, en live Facebook, témoigne de la réalité de la situation à Wuhan. PHOTO Adham al-Sayed

Cet article est issu du Réveil Courrier. Chaque matin à 6h, notre sélection des meilleurs articles de la presse étrangère.

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Adham Al-Sayed, un jeune Libanais installé à Wuhan, refuse de quitter la ville et de faire partie des rapatriés consécutivement au coronavirus. Entre fausses informations, virulence du virus, gratitude et soutien envers la ville, il explique son choix.

Adham Al-Sayed est l’un des trois Libanais qui vivent encore à Wuhan (Chine), berceau de l’épidémie de la nouvelle infection à coronavirus (2019-nCoV). Ce jeune de 32 ans, originaire de Barja au Liban-Sud, est installé en Chine depuis cinq ans. Il y poursuit un doctorat en économie quantitative.

Contrairement à ses deux autres compatriotes – le premier a été rapatrié il y a cinq jours sur un vol affrété pour des étudiants jordaniens et palestiniens, et le deuxième hier sur un vol iranien comptant à son bord des Syriens, des Irakiens et des Iraniens –, Adham refuse de quitter Wuhan.

Les raisons qu’il invoque sont multiples :

Jusqu’à présent, les autorités chinoises et l’Organisation mondiale de la santé n’ont pas encore appelé à l’évacuation de la ville. Ce sont les autorités américaines qui ont insisté dès le premier jour de la déclaration de l’épidémie, campagne médiatique à l’appui, pour rapatrier leurs ressortissants. Ils ont été suivis par l’Australie et plusieurs autres pays, notamment sous la pression des familles. À cela s’ajoute le fait que de nombreux étudiants n’ont aucune expérience des fléaux ou autres événements graves. Ils ont donc préféré partir.”

La propagation de fausses informations

Adham déplore dans ce cadre les fausses informations qui ont circulé dès le premier jour sur ce nouveau coronavirus. “On voyait des vidéos montrant des gens qui tombaient par terre, comme s’ils étaient victimes d’une crise cardiaque” critique-t-il. “C’est aberrant. Si on suivait de près les informations scientifiques, on

[…]Nada MerhiLire l’article original

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