Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lénine est notre force, notre savoir et notre bannière! par Guennadi Ziouganov, Président du Comité central du Parti communiste russe

https://kprf.ru/party-live/cknews/193544.html

20-04-2020 hier les communistes russes ont défié la neige et l’épidémie pour se rendre au mausolée de Lénine.. mais ce qu’il faut bien comprendre c’est que désormais pour toute la Russie Lénine est devenu un de leur héros, un dirigeant à l’égal des grands d’Ivan le terrible à Pierre le Grand, il est entré dans leur histoire comme celle de l’humanité, ce que nos pauvres types de la direction du PCF sont totalement incapables dans leur petitesse de concevoir (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

Chers camarades! Chers amis!

Le 22 avril, des millions de personnes de tous les pays et peuples prononceront un nom – Vladimir Ilitch Lénine – avec une émotion particulière.

L’histoire connaît de nombreuses personnes dont les noms ont résonné aux quatre coins du monde. Certains d’entre eux se sont figés sur des socles de pierre. D’autres ont disparu dans des chroniques poussiéreuses. Lénine est partout aujourd’hui. Il est là où les travailleurs luttent contre la toute-puissance du capital, pour la paix, pour une vie digne et heureuse. Il marche avec les grévistes de France et du Chili, du Brésil et de l’Inde. Lénine aide les communistes de Chine, du Vietnam, de Cuba dans la construction du socialisme. Il donne confiance aux forces révolutionnaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine pour protéger leurs pays de l’agression des mondialistes, pour tirer les habitants des bidonvilles du torrent des malheurs et des humiliations. Lénine dirige le peuple ouvrier de Russie, qui reste fidèle au socialisme et au pouvoir soviétique.

Nous, communistes russes, partisans du socialisme dans le monde entier, célébrons ce 150e anniversaire de l’ingénieux penseur, fondateur d’un parti de type nouveau, créateur du premier État ouvrier du monde, comme notre affaire personnelle. C’est Lénine qui, pour la première fois dans l’histoire, a mené la révolution socialiste victorieuse, a donné un grand espoir à toute l’humanité opprimée, lui a insufflé la force de lutter pour la transformation du monde.

Né sur les hauteurs de la Volga, Vladimir Oulianov a consacré sa vie à la lutte pour la libération des travailleurs de la pauvreté, de l’impuissance et de l’oppression. La doctrine marxiste qu’il a développé dans les nouvelles conditions historique sa été pour lui une boussole indéfectible.

Lorsque le pays sous le règne d’un gouvernement bourgeois plongea rapidement dans l’abîme de la catastrophe nationale, Lénine déploya la pleine puissance de sa personnalité, montra les vraies qualités d’un stratège et d’un leader. Il a déclaré avec confiance qu’il existait un parti prêt à prendre en main l’avenir de la Russie. Après avoir pris le pouvoir, les bolcheviks ont réussi à défendre la patrie contre les envahisseurs étrangers et leurs complices de la garde blanche. Ils ont lancé des travaux à grande échelle pour la construction du premier état ouvrier et paysan de l’histoire de l’humanité.

C’est Lénine qui a développé la théorie et la pratique de la transition du capitalisme au socialisme. C’est lui qui a proposé les idées de la «nouvelle politique économique» et qui est à l’origine du plan grandiose du GOELRO. Il a le premier au monde jeté les bases d’une planification économique nationale à long terme. C’est Lénine qui a développé le programme de modernisation du pays, brillamment mis en œuvre sous la direction de Staline. Les idées léninistes ont apporté un nouveau souffle dans l’économie et la gestion, dans le développement social, scientifique et spirituel de la société.

Selon les mots de Vladimir Maïakovski, Lénine reste pour nous aujourd’hui ” une force, comme un savoir, une bannière”. Nous nous inspirons de l’exemple des bolcheviks-léninistes qui ont sauvé la Russie de l’effondrement de l’État, expulsé les interventionnistes, édifié Magnitogorsk et le barrage du Dniepr et ont barré la route aux hordes fascistes. Le pouls de la pensée et de la volonté léninistes sonnait dans les rythmes des projets de construction du Komsomol, dans la conquête de l’espace, dans les sommets scientifiques et culturels uniques maîtrisés par notre patrie soviétique. Cette impulsion bat toujours chez tous ceux qui se battent pour un monde juste.

Les tendances mondiales les plus importantes ont été décrites et analysées au plan théorique par Lénine. Au début du siècle dernier, il a prouvé que le capitalisme est passé au stade le plus élevé – l’impérialisme. Le maître du monde était l’oligarchie financière. Elle a pris le contrôle de l’économie et de la politique de la plupart des États.

Plus le capital est rapace, plus les anciennes contradictions s’aggravent et les conflits de plus en plus nombreux. La lutte pour les marchés mène à des guerres sanglantes et aux souffrances incroyables des simples gens. Les batailles de classe aiguës se multiplient partout.

Lénine a démontré que l’impérialisme est «la veille de la révolution sociale du prolétariat». Il a montré que le monde est entré dans l’ère de l’effondrement du capitalisme. Mais ce processus se déroule à des vitesses différentes selon les pays. Cela conduit à des sauts révolutionnaires et à des défaites et des reflux temporaires.

La crise actuelle confirme l’exactitude des conclusions de Lénine. Pendant des décennies, les impérialistes ont dépensé des sommes énormes pour de la fausse propagande, pour l’expansion politique et culturelle, pour l’assujettissement économique et financier, pour la formation d’un camp de concentration électronique, pour la course aux armements et des interventions sanglantes. Les grands possédants ont entassé des fortunes dont les rois et les pharaons de l’Antiquité n’avaient même pas rêvé. Dans le même temps, les inquisiteurs libéraux ont détruit la sphère sociale sous le slogan des «économies budgétaires». Même les pays les plus riches de l’Occident – les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Italie – n’étaient pas prêts pour la pandémie de coronavirus. Des milliers de personnes y meurent et des politiciens bourgeois haussent les épaules, disant : tel est le sort des plus faibles!

Leur attitude indécente a été mise à nu par l’exemple des pays du socialisme. La Chine et le Vietnam ont opposé à l’infection un bouclier de fer. Ils ont prouvé qu’il n’y avait pas d’obstacles insurmontables à l’esprit et à l’énergie des gens quand ils se mettent au service du peuple et non du capital. Comme Lénine lui-même l’a exprimé avec brio ! Écoutez plutôt: «Partout où vous allez, à chaque étape, vous rencontrez des tâches que l’humanité est en mesure de résoudre immédiatement. Mais le capitalisme fait obstacle. Il a accumulé des tas de richesses – et a fait des gens les esclaves de cette richesse. Il a résolu les problèmes technologiques les plus complexes – et a bloqué la mise en œuvre des améliorations techniques à cause de la pauvreté et de l’ignorance de millions de personnes, à cause de la stupidité avare d’une poignée de millionnaires. “

L’impérialisme ne renonce pas aujourd’hui aux guerres, aux menaces et à la violence. Les États-Unis et leurs satellites renforcent la politique de sanctions, intensifient les attaques sales contre la Chine, menaçant d’invasion l’Iran et le Venezuela.

La crise actuelle est un «moment de vérité» pour la Russie. Notre pays n’a pas encore atteint le pic de la pandémie, mais il est déjà clair que «l’optimisation» a fortement réduit le potentiel de nos soins de santé. La médecine russe peine à être à la hauteur de la mobilisation nécessaire.

«La catastrophe imminente et les moyens de la conjurer», tel était le nom de l’œuvre de Lénine écrite en septembre 1917. En fait, il s’agissait d’un appel à toutes les forces politiques pour qu’elles combattent un malheur imminent – la dévastation économique complète, le chômage de masse et la faim. Lénine a proposé une recette efficace pour éviter la catastrophe – “contrôle, supervision, comptabilité, réglementation par l’État, bonne répartition du travail dans la production et la distribution des produits, afin de sauver les forces populaires”. Parmi les étapes concrètes figurent l’unification de toutes les banques en une seule, le contrôle de l’État sur celle-ci et la nationalisation des monopoles. Le gouvernement provisoire a refusé de tenir compte de ces conseils. La révolution d’octobre est alors devenue inévitable, et seuls les bolcheviks ont donné une réponse convaincante à la “catastrophe imminente”, sauvé et redressé le pays.

Aujourd’hui, la Russie est confrontée à des défis similaires. Les communistes prouvent une fois de plus le caractère destructeur du cours libéral. Nous proposons un programme anti-crise profondément ancré. Il a reçu l’approbation de millions de personnes lors d’élections à différents niveaux. Il a été activement soutenu par les participants du Forum économique international d’Orel. Et seul le gouvernement russe actuel, comme le gouvernement Kerenski autrefois, n’entend pas la voix de la raison, ni les plaintes et les angoisses des gens.

Les cercles dirigeants pensent que leur position est inébranlable, qu’elle peut être encore renforcée par des amendements à la Constitution. Mais les contradictions mondiales imposées à l’humanité par le capital sont aiguisées à l’extrême. Et la classe dirigeante russe peut facilement devenir la victime de prédateurs plus puissants – ceux qui sont si pressés de jeter aux orties les restes du système de Yalta-Potsdam.

Les menaces violentes atteignent leur paroxysme. Mais le gouvernement russe n’en prend conscience que trop lentement. Seules les actions conjointes des forces patriotiques populaires peuvent barrer le chemin au désastre, en s’appuyant sur la grande expérience léniniste-stalinienne.

“Les grandes choses se voient mieux de loin”, a écrit Serguei Essenine l’année de la mort de Lénine. Quand nous célébrons le 150e anniversaire de la naissance du brillant penseur et révolutionnaire, leader du prolétariat mondial et le plus grand fils de la Russie, un créateur aux proportions gigantesques, nous suivons la voie indiquée par Lénine. La signification historique mondiale de cette figure est colossale.

Le rôle exceptionnel de Lénine était déjà évident pour ses contemporains. L’écrivain anglais Bernard Shaw a affirmé: «Si l’expérience que Lénine a entreprise – l’expérience du socialisme – échoue, alors la civilisation moderne périra, comme de nombreuses civilisations ont péri dans le passé … Si d’autres suivent les méthodes de Lénine, alors une nouvelle ère s’ouvrira devant nous, nous échapperons à l’effondrement et à la défaite, une nouvelle histoire commencera pour nous.”

Aujourd’hui, le monde entre à nouveau dans une période de grands dangers et d’épreuves difficiles. Ils sont lourds de conséquences graves. Néanmoins, l’humanité a un espoir de salut. Il est concentré dans l’expérience léniniste de la création d’une véritable alternative à l’ordre mondial capitaliste cannibale.

L’histoire du XXIe siècle, comme il y a cent ans, se développe «selon Lénine». Les ressorts des changements profonds dans les entrailles de l’économie mondiale poussent inconditionnellement le capitalisme vers son déclin. Nous voyons de plus en plus de preuves du pouvoir indestructible des idées léninistes.

Le 26 janvier 1924, lors de la réunion du Congrès des Soviets, les célèbres paroles staliniennes ont été prononcées: «Nous, les communistes, sommes des gens d’une trempe particulière. Nous sommes fabriqués à partir de matériaux spéciaux. Nous sommes ceux qui composent l’armée du grand stratège prolétarien, l’armée du camarade Lénine. Il n’y a rien de plus élevé que l’honneur d’appartenir à cette armée … »

L’armée de Lénine continue de défendre l’homme du travail. Il intègre les plus purs, honnêtes et consciencieux. Elle pense et agit. Elle prend de la force. Elle combat tous les jours et se prépare à de nouvelles batailles décisives. Et nous ferons tout pour que notre juste bataille contre le mal soit gagnée:

– au nom du triomphe des idéaux les plus brillants;

– au nom de ceux qui ont donné leur vie dans la lutte contre le nazisme et toutes les formes d’oppression;

– au nom d’un avenir digne pour chaque personne;

– au nom d’une société où chacun «vivra avec Lénine»!

De grandes missions seront accomplies!

La vérité fera son chemin!

La justice triomphera!

Un nouveau monde, le monde du socialisme sera créé!

Guennadi Ziouganov, Président du Comité central du Parti communiste

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1 Commentaire

  • etoilerouge6
    etoilerouge6

    brillante intervention et convaincante

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